Mohand Cherif Sahli
Mohand Cherif Sahli, né le au village Tasga de Souk Oufella (Algérie) et mort le à Alger, d'origine de la tribu des Aït Waghlis, il est écrivain, historien, militant de la cause algérienne et ancien ambassadeur.
Biographie
Mohand Cherif Sahli est né à Tasga, commune de Souk Oufella dans la tribu des Aït Ouaghlis. Il effectue sa scolarité primaire à Sidi Aïch et secondaire au lycée Bugeaud (Emir) d’Alger. Il termine le cycle universitaire à Paris, Sorbonne, où il obtient une licence de philosophie et une agrégation. Il enseigne à Paris entre 1930 et 1939. Révoqué en 1939 pour ses écrits nationalistes et défaut de naturalisation. Il s’engage dans la lutte pour la cause algerienne. Il devient journaliste, critique et créateur des journaux: El Oumma, El Ifriqia, El Hayat et Résistance algérienne. En 1939, il rencontre Mostefa Lacheraf. En 1950, il renoue avec l’enseignement en France.
Il écrit en 1947, Le message de Youghourta et L’Emir Abdelkader Chevalier de la foi. En 1955, il est membre de la commission presse de la fédération FLN de France. De 1957 à 1962, il est représentant permanent du FLN, puis ambassadeur du GPRA dans les pays scandinaves. Au lendemain de l’indépendance, il est directeur des Archives, puis ambassadeur en Chine, Corée du Nord, Vietnam, puis en Tchécoslovaquie (1971-1978). Il ne s’est jamais marié et a été recueilli, depuis sa retraite en 1978, par le fils d'un de ses cousins, chez qui, il est mort, le à Alger. Il est enterré au carré des Martyrs d’El Alia[1].
Bibliographie
- Abdelkader, chevalier de la foi, 1967 (Éditeur Amicale des Algériens en Europe (A.A.E)).
- Le complot contre les peuples africains,1950 à Alger, Les éditions algériennes En-Nahdha.
- Décoloniser l'histoire. L'Algérie accuse le complot contre les peuples africains,1986, édition ENAP, Alger
- L'Emir Abdelkader.: Mythes français et réalités algériennes,1988, édition ENAP, Alger
- Le message de Yougourtha, 1968 Edition Paris : L'Algérien en Europe.
Notes et références
- Le philosophe happé par la politique. Article du journal El Watan du 30/06/2011. Consulté le 09/04/2012.