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Mohamed Ould Bouamatou

Mohamed Ould Bouamatou est l'un des hommes les plus riches de Mauritanie[1]. Homme d'affaires, banquier et mécÚne, il est notamment actionnaire de la compagnie Mauritania Airways, du premier opérateur de téléphonie de Mauritanie, Mattel, et de la premiÚre banque du pays, la Générale de banque de Mauritanie (GBM).

Mohamed Ould Bouamatou
Naissance
Mauritanie
Nationalité Drapeau de la Mauritanie Mauritanien
Profession
Formation
École normale d'instituteurs, comptabilitĂ©, banque et finance.

Biographie

Enfance et formation

Mohamed Ould Bouamatou est né le au sein d'une famille de la tribu maure Ouled Bou Sbaa[2], une tribu commerçante[3].

CarriĂšre

Il dĂ©bute dans la vie active en tant qu'instituteur aprĂšs avoir obtenu un diplĂŽme de l'École normale d'instituteurs. À 22 ans, il se lance dans le monde des affaires en rejoignant SOMIPEX, une sociĂ©tĂ© dirigĂ©e par son oncle et spĂ©cialisĂ©e dans l'import-export. À peine deux ans plus tard, en 1977 alors qu'il a 24 ans, son oncle le nomme directeur gĂ©nĂ©ral adjoint de l'entreprise[3].

Mohamed Ould Bouamatou commence alors des cours du soir de comptabilité et crée sa propre affaire : une fabrique de pains dans un quartier populaire de Nouakchott, à la Médina G[3]. En 1983, alors que le Gouvernement mauritanien vient de mettre en place un systÚme de financement du secteur privé, le Fonds national de développement, il obtient un petit crédit qui lui permet de fonder une nouvelle société : Cogitrem, avec laquelle il vend des caramels en Mauritanie, mais aussi au Sénégal et au Mali[3].

À la fin des annĂ©es 1980, sa carriĂšre d'homme d'affaires prend un autre tournant. Alors qu'il voyage en Espagne, il rencontre le dirigeant de Gallina Blanca[3]. L'entreprise commercialise des bouillons, les bouillons Jumbo, dans toute l'Afrique exceptĂ© en Mauritanie. Mohamed Ould Bouamatou devient alors le reprĂ©sentant officiel de la marque dans son pays[3]. En parallĂšle, il profite de ses contacts chez Philip Morris pour accaparer le marchĂ© de la revente des cigarettes de la marque. Un monopole qui le place sous le feu des critiques, certains observateurs assurant qu'il aurait obtenu cette exclusivitĂ© Ă  coups de "liasses de billets"[3]. Il multiplie les activitĂ©s et devient ensuite Ă©galement concessionnaire de la marque automobile Nissan[3].

En 1995, alors ùgé de 42 ans, Mohamed Ould Bouamatou crée la premiÚre banque privée du pays, la Générale de banque de Mauritanie (GBM). Grùce à ses relations, il obtient le soutien de la Belgolaise, une filiale de Fortis[3]. Une aide qui lui permet d'obtenir des crédits de la Société financiÚre internationale (SFI)[3].

AprĂšs la banque, Mohamed Ould Bouamatou se lance dans les assurances et crĂ©Ă© les Assurances gĂ©nĂ©rales de Mauritanie (AGM). Il devient Ă©galement actionnaire de diverses entreprises dans le pays qu'il aide Ă  fonder Ă  l'instar de Mattel, le premier opĂ©rateur GSM mauritanien, Ă  la crĂ©ation duquel il participe en 2000, en collaboration avec Tunisie TĂ©lĂ©com, et dĂ©tient encore en 2008 39 % des actions[3]. À partir de ces annĂ©es-lĂ , l'expansion de ses affaires est soutenue par l'influence croissante de deux de ses cousins militaires Ouled Bou Sbaa, Mohamed Ould Abdel Aziz et Ely Ould Mohamed Vall[1]. En 2006, il remet le couvert et participe Ă  la crĂ©ation de Mauritania Airways[3]. Entretemps, Bouamatou fut prĂ©sident de la ConfĂ©dĂ©ration nationale du patronat de Mauritanie (CNPM)[3].

Il investit en 2008 une somme évaluée à 40 millions d'euros pour construire une usine de fabrication et d'emballage de ciment à quelques kilomÚtres de Nouakchott, afin de se lancer dans ce secteur en pleine expansion et de concurrencer le duopole mauritanien du secteur, composé de la Mauritano-française de ciment (MAFCI) et de Ciment de Mauritanie[3].

Mohamed Ould Bouamatou est considĂ©rĂ© comme un pionniers de l’« africapitalisme », un multi-millionnaire qualifiĂ© de « discret » pour qui « la puissance Ă©conomique reprend du sens et devient une façon d’Ɠuvrer au dĂ©veloppement des peuples et Ă  la lutte contre les inĂ©galitĂ©s »[4].

Fondation pour l’égalitĂ© des chances en Afrique

ApĂŽtre et dĂ©fenseur de l’égalitĂ© des chances, Ould Bouamatou s’associe en 2015 avec Me Georges-Henri Beauthier et Me William Bourdon pour crĂ©er la Fondation Africaine pour l’égalitĂ© des chances en Afrique[5]. Cette derniĂšre, lancĂ©e officiellement le depuis les locaux du Parlement europĂ©en Ă  Bruxelles, s’attachera Ă  soutenir des projets dans le monde de l’éducation, de la justice, de la santĂ© et des droits de l’Homme.

En 2016, le premier « Prix Fondation Bouamatou »[6] est décerné au kino-congolais Denis Mukwege[7] qui sera couronné deux ans plus tard Prix Nobel de la paix[8] en considération de son engagement contre les mutilations génitales des femmes au Congo.

En 2017, Bouamatou et sa fondation participent au financement de la Plate-forme de protection des lanceurs d’alerte en Afrique (PPLAAF)[9] en vue de soutenir les militants de l’ombre dans leur combat en faveur d’une rĂ©elle expression dĂ©mocratique et d’une lutte efficiente contre la corruption et les pratiques illĂ©gales en Afrique.

La mĂȘme annĂ©e, donnant suite au Global Women Leaders' Forum de 2016, c’est en tant que fondateur et prĂ©sident de la Fondation pour l'Ă©galitĂ© des chances en Afrique que Mohamed Ould Bouamatou sponsorise et participe Ă  la confĂ©rence Soft Power Today de l’UNESCO Ă  Paris[5]. AccompagnĂ© de plus de 50 personnalitĂ©s de haut niveau dĂ©sirant « Promouvoir l’autonomisation et le leadership des femmes », Ould Bouamatou soutiendra la dĂ©claration officielle de l’UNESCO envers l' ÉgalitĂ© des sexes [5].

Dans son pays, soutenant les artistes en exil, Ould Bouamatou offre au nom de sa fondation une dotation de 100.000€ au bĂ©nĂ©fice du groupe de rap Ewlad Leblad (« les fils du pays »)[10], objet de menaces liĂ©es Ă  leurs opinions politiques et Ă  leur engagements contre les dĂ©rives politiques et la corruption en Mauritanie[11]. En 2018, il inaugure l’extension du lycĂ©e français de Nouakchott, fleuron de l’ Éducation en Mauritanie, qu'il a contribuĂ© Ă  financer Ă  hauteur de 2,6 millions d'euros[12] - [13].

En Avril 2020, Mohamed Ould Bouamatou dĂ©bloque 1 milliard de Franc CFA (1,6 million de dollars) pour le SĂ©nĂ©gal, “sa seconde patrie” comme il aime Ă  le dire, dans le cadre du fond Force Covid-19 mis en place par le prĂ©sident Macky Sall afin de combattre le flĂ©au. Auparavant, Mohamed Ould Bouamatou, rentrĂ© d’exil le 10 mars 2020, avait fait don de 1 milliard d’Ouguiyas (2,6 millions de dollars) au gouvernement mauritanien, dĂšs la dĂ©tection du premier cas positif au Covid-19 en Mauritanie[14].

Engagement féministe

QualifiĂ© de « plus grand fĂ©ministe africain »[15], Ould Bouamatou considĂšre l’égalitĂ© des genres comme un fondement de la justice sociale mais aussi comme une nĂ©cessitĂ© Ă©conomique[5]. Admettant ĂȘtre issu d’une culture souvent stigmatisĂ©e dans un rĂŽle de soumission des femmes, il rejette l’idĂ©e de voir ces derniĂšres comme une minoritĂ© placĂ©e sous le joug autoritaire de l’homme et n’hĂ©site pas Ă  rappeler que le dĂ©veloppent humain en Afrique est liĂ© Ă  la capacitĂ© des femmes Ă  s’emparer et Ă  exploiter les richesses du continent[5].

En Mauritanie, il soutient l’Association des Femmes Chefs de Famille et sa prĂ©sidente Aminetou Mint El-Moctar, activiste fĂ©ministe[16]. Afin de lutter contre la mortalitĂ© maternelle, il construit en 2004 une extension de la maternitĂ© de l’HĂŽpital Cheikh Zayed Ă  Nouakchott[5].

Au Maroc, il contribue au fonctionnement d’un centre d’hĂ©bergement accueillant des lycĂ©ennes dĂ©sirant poursuivre des Ă©tudes supĂ©rieures. Au niveau international, il apporte son soutien Ă  l’Alliance mondiale genre et mĂ©dia, au programme MOST pour la gestion des transformations sociales et aux multiples programmes de l’UNESCO en faveur des femmes[5].

Dans l’objectif de servir la Paix, la justice et le dĂ©veloppement durable dans le monde, il appelle Ă  ce que le XXIe siĂšcle soit celui des femmes. Reprenant Mohandas Karamchand Gandhi qui dĂ©clarait que « nous sommes tous frĂšres », il proclame que « nous sommes tous sƓurs »[5].

Engagement auprĂšs d'Organisations Non Gouvernementales

Mohamed Ould Bouamatou soutient financiÚrement plusieurs ONG dont Human Rights Watch, Sherpa, SOS esclave en Mauritanie et SOS Méditerranée[17].

Prises de position et controverses

En 2008, Mohamed Ould Bouamatou a soutenu le coup d’État menĂ© par Mohamed Ould Abdel Aziz. Il est, selon les rumeurs, la principale source de financement pour sa campagne prĂ©sidentielle qui aboutira un an plus tard Ă  son Ă©lection Ă  la magistrature suprĂȘme[1].

ConsidĂ©rant que le prĂ©sident Mohamed Ould Abdel Aziz a pleinement trahi les promesses du changement attendu, Mohamed Ould Bouamatou n’hĂ©site pas par la suite Ă  s’opposer ouvertement Ă  son cousin ainsi qu’à son rĂ©gime. À son tour, Mohamed Ould Abdel Aziz accuse son cousin de financer illĂ©galement les acteurs de l’opposition, notamment ceux qui rejettent avec force le rĂ©fĂ©rendum du et l’idĂ©e d’une rĂ©vision constitutionnelle pouvant ouvrir la voie Ă  un troisiĂšme mandat.

Mohamed Ould Bouamatou a Ă©tĂ© l'objet de nombreuses attaques de la part de l'appareil d’État mauritanien en reprĂ©sailles de son opposition publique au rĂ©gime militaire du gĂ©nĂ©ral Mohamed Ould Abdel Aziz[18].

En 2013, plusieurs entreprises appartenant à Mohamed Ould Bouamatou sont ainsi soupçonnées par le pouvoir en place de détournement fiscal[19]. La Direction générale des impÎts mauritanienne (DGI) menace de fermeture l'entreprise Bouamatou Ciment pour "non payement d'impÎts" et "fraude fiscale", alors qu'un contrÎle fiscal de la société effectué en 2012 avait pourtant approuvé son bilan et sa déclaration[19] - [20]. En tout, trois de ses sociétés reçoivent des avis de redressement fiscal d'un montant total estimé à 10,3 millions d'euros, soit 4,3 milliards d'ouguiyas[21]. Des montants encore jamais vus en Mauritanie, que la presse locale a décrits comme la preuve d'un "acharnement" de la part du régime de Mohamed Abdelaziz contre Mohamed Bouamatou[21] - [20].

En , c'est au tour du journaliste de Mondafrique, Nicolas Beau, d'ĂȘtre attaquĂ© par la junte militaire[22]. Le journaliste, souvent vĂ©hĂ©ment Ă  l'encontre du prĂ©sident mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, est accusĂ© sur des blogs et mĂ©dias contrĂŽlĂ©s par le pouvoir en place d'ĂȘtre payĂ© par Mohamed Ould Bouamatou, actionnaire de Mondafrique Ă  hauteur de 10 %[22] - [23]. Nicolas Beau rĂ©fute ces accusations dans une tribune et dĂ©clare "ĂȘtre indĂ©pendant", "malgrĂ© l'aide de quelques mĂ©cĂšnes"[22].

En 2017, devenu principal appui de l’opposition et bĂȘte noire du rĂ©gime, Ould Bouamatou met ses ressources au profit de ceux qui refusent de voir l’institution sĂ©natoriale abolie et soutient lĂ©galement l'opposition mauritanienne afin de favoriser la dĂ©mocratie en Mauritanie[24]. Il se retrouve alors sous le coup d’un mandat d'arrĂȘt de la justice mauritanienne, provoquant la diffusion automatique par Interpol d’une notice rouge visant l’homme d’affaires rĂ©sidant Ă  l’étranger.

CiblĂ© par le rĂ©gime militaire en place en mĂȘme temps que Mohamed Ould Debagh, vice-prĂ©sident du groupe BSA et onze sĂ©nateurs de l’opposition, Mohamed Ould Bouamatou sera officiellement inculpĂ© de corruption. La sĂ©natrice Malouma Mint MeĂŻdah est parallĂšlement entendue par la justice et le sĂ©nateur Mohamed Ould Ghadde, chargĂ© de la commission d'enquĂȘte sur les marchĂ©s publics, se retrouve placĂ© sous mandat de dĂ©pĂŽt[25]. En raison des liens qu’ils entretiennent avec Mohamed Ould Bouamatou, le procureur place Ă©galement sous contrĂŽle judiciaire trois journalistes, la directrice d'un site d'information ainsi que deux leaders syndicaux[25].

En rĂ©action Ă  l’affaire qui a fait grand bruit, l’ONU se dĂ©clarera prĂ©occupĂ©e par la sĂ©paration des pouvoirs judiciaire et exĂ©cutif en Mauritanie. À travers son groupe d’experts, elle appellera en le rĂ©gime de Ould Abdelaziz Ă  respecter ses engagements en matiĂšre de droits de l'homme et Ă  libĂ©rer immĂ©diatement le sĂ©nateur Mohamed Ould Ghadde, arbitrairement privĂ© de sa libertĂ© en raison de son activisme politique. ConsidĂ©rant que Ould Bouamatou n’a jamais cachĂ© son soutien lĂ©gal Ă  l’opposition mauritanienne, la commission d’Interpol annulera quant Ă  elle les notices rouges qui ont Ă©tĂ© Ă©mises contre lui et Mohamed Debagh, concluant que l’affaire est entachĂ©e d’une notoire dimension politique[24].

Sollicité par l'opposition mauritanienne pour la représenter lors des élections présidentielles de 2019, Mohamed Bouamatou a finalement été contraint de renoncer à se présenter en raison des poursuites dont il fait l'objet en Mauritanie, ce qui a été considéré par l'opposition comme « représailles » du régime de Mohamed Ould Abdel Aziz « contre le ralliement » de Bouamatou à l'opposition et « son soutien aux droits de l'homme »[26].

Vie personnelle

Le , Mohamed Ould Bouamatou se voit décerner la médaille de commandeur de l'Ordre du mérite national pour sa fondation et sa lutte contre la cécité et le trachome en Mauritanie et dans la sous-région[19] - [27].

Famille

Partisan d’une Ă©ducation progressiste, Mohamed Bouamatou a encouragĂ© deux de ses filles Ă  poursuivre de longs parcours universitaires[5].

Ghlana Bouamatou a rĂ©ussi un cursus de droit Ă  l’UniversitĂ© de Paris II Assas[5]. Leila Bouamatou a effectuĂ© quant Ă  elle son enseignement supĂ©rieur en Tunisie[28] et en Espagne puis a obtenu un PHD Ă  la Fox School of Business Ă  l’universitĂ© de Philadelphie[5].

FormĂ©e Ă  Londres dans le domaine de la finance internationale, Leila Bouamatou est aujourd’hui Ă  la tĂȘte de la GĂ©nĂ©rale de banque de Mauritanie (GBM)[29]. PremiĂšre femme Ă  diriger un Ă©tablissement bancaire en Mauritanie, elle est reconnue comme l’un des dix plus jeunes espoirs africains et est classĂ©e par l’institut Choiseul et le magazine Forbes dans la liste des 100 dirigeants de demain[29].

Notes et références

  1. THE RISE OF THE OULED BISBAA.
  2. Ibrahima Dia, « Mauritanie: le président Mohamed Abdel Aziz et les deux tribus », sur www.financialafrik.com, (consulté le ).
  3. « Mohamed Ould Bouamatou - JeuneAfrique.com » (consulté le ).
  4. Olivier Piot, « Rencontre avec les pionniers de l’« africapitalisme » », sur Le Monde diplomatique, (consultĂ© le ).
  5. UNESCO, UNESCO's soft power today : fostering women's empowerment and leadership, Paris, UNESCO Publishing, , 120 p. (ISBN 978-92-3-100247-2, lire en ligne), p. 24-25.
  6. « Docteur Denis Mukwege, rĂ©compensĂ© pour son Ɠuvre », sur bipmedia.be, (consultĂ© le ).
  7. « Quant Bouamatou récompensait Denis Mukwege », sur mondafrique.com, (consulté le ).
  8. « Prix Nobel de la paix Ă  Denis Mukwege, la consĂ©cration d’un mĂ©decin engagĂ© », sur jeuneafrique.com, (consultĂ© le ).
  9. (en) « Africa’s Whistle-blowers: ‘All I Did Was Tell the Truth’ », sur thenation.com, (consultĂ© le ).
  10. (ar) « "ŰŁÙˆÙ„Ű§ŰŻ Ù„ŰšÙ„Ű§ŰŻ" Űčلى ÙŰ±Ű§Ù†Űł 24 :Ű­Ű”Ù„Ù†Ű§ Űčلى 100 Ű§Ù„Ù ÙŠÙˆŰ±Ùˆ من Ù…Ù†ŰžÙ…Ű© ŰšÙˆŰčÙ…Ű§ŰȘو ÙˆÙ†ŰłŰčى لŰȘŰșÙŠŰ± Ű§ÙŰ±ÙŠÙ‚ÙŠŰ§ », sur elhora.info,‎ (consultĂ© le ).
  11. « Des hommes en armes menacent des rappeurs mauritaniens réfugiés à Dakar », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  12. « Inauguration de l’extension du lycĂ©e français de Nouakchott: Hommage Ă  la Fondation Bouamatou », sur 29 janvier 2018 (consultĂ© le ).
  13. (en) UNESCO, UNESCO's soft power today : fostering women's empowerment and leadership, Paris, UNESCO, , 120 p. (ISBN 978-92-3-100247-2, lire en ligne), p. 24.
  14. « Covid-19: le mauritanien Ould Bouamatou offre 1 milliard de Franc CFA au Sénégal », sur 11 avril 2020 (consulté le ).
  15. « Autonomisation et leadership des femmes dans le monde », sur tutelleauquotidien.fr, (consulté le ).
  16. « Mauritanie : des ONG financées par Bouamatou condamnent une décision de justice le concernant », sur afriactuel.com, (consulté le ).
  17. « Mohamed Ould Bouamatou, businessman, philantrope [sic] et trublion de l’Afrique », sur L'Opinion, (consultĂ© le ).
  18. « Mauritanie : Bouamatou visĂ© par une plainte pour blanchiment d’argent en France », sur JeuneAfrique.com, (consultĂ© le ).
  19. Hindou, « Affaire Bouamatou : Une entreprise de liquidation ? », sur www.gps.mr (consulté le ).
  20. « Bouamatou/DGI : Quand les impĂŽts servent de bĂąton ! », Le Quotidien de Nouakchott,‎ (lire en ligne).
  21. « Mauritanie : qui veut la peau de Bouamatou ? - JeuneAfrique.com » (consulté le ).
  22. « Pourquoi "Mondafrique" charge Ould Abdel Aziz - MAURITANIE - La Lettre du Continent », sur www.africaintelligence.fr (consulté le ).
  23. « L’acharnement de Mondafrique contre le prĂ©sident Aziz: Nicolas Beau donne l’explication. | Mauriactu : MAURITANIA AL MALOUMA », sur mauriactu.info (consultĂ© le ).
  24. « Mauritanie : au grand dam du Président, Interpol annule les avis de recherche contre Bouamatou et Debagh », sur La Tribune (consulté le ).
  25. « Mauritanie: l’étau judiciaire se resserre autour d’opposants au prĂ©sident Aziz », sur RFI, (consultĂ© le ).
  26. La redaction de Mondafrique, « Mauritanie, l'opposition derriÚre Mohamed Bouamatou », sur Mondafrique, (consulté le ).
  27. « Ordre du MĂ©rite National – HĂŽpital Ophtalmologique de la Fondation Bouamatou » (consultĂ© le ).
  28. Christine Holzbauer, « Leila Bouamatou, La banque en héritage », sur financialafrik.com, (consulté le ).
  29. « Leïla Bouamatou: banquiÚre, fille de son pÚre et femme de son continent », sur rfi.fr, (consulté le ).
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