Mohamed Lamari
Mohamed Lamari (en arabe : Ů…ŘŮ…ŘŻ العماري), nĂ© le Ă Alger et mort le Ă Tolga en AlgĂ©rie, est un gĂ©nĂ©ral algĂ©rien.
Mohamed Lamari | ||
Naissance | Alger (Algérie) |
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Décès | Tolga (Algérie) |
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Origine | Algérie | |
Allégeance | Algérie | |
Arme | Armée nationale populaire | |
Grade | Général de corps d'armée | |
Années de service | 1961 – 2004 | |
Commandement | Chef d'État-Major | |
Conflits | Guerre d'Algérie Guerre civile algérienne |
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Il est le chef d'État-Major de l'Armée nationale populaire de 1993 à 2004.
Biographie
Sa famille est originaire de Bordj Ben Azzouz, près de Biskra. Ancien officier dans l'armée française, il déserte en 1961 pour rejoindre l'Armée de libération nationale, un an avant l'indépendance.
En , Lamari, alors commandant de l'armée de terre fait partie, comme la plupart des chefs militaires, des Janviéristes. Ces militaires contraignent le président Chadli Bendjedid à la démission et annulent les premières élections législatives libres du pays[1].
Il est nommé chef d’État-Major de l'Armée nationale populaire en 1993 et commande l'armée pendant la guerre civile algérienne qui fait entre 100 000 et 200 000 morts[1].
Après la réélection d'Abdelaziz Bouteflika à la présidence en , Lamari est mis à l'écart. En , Lamari est démissionné « pour raison de santé » de son poste de chef d'État-major par le président Bouteflika est remplacé par Ahmed Gaïd Salah, commandant de l'armée de terre[1].
Lamari meurt le Ă l'hĂ´pital Mohamed-Ziouchi de Tolga, dans la wilaya de Biskra[2].
Fonctions
- 1988 -1992 : commandant de la Ve région militaire[2]
- 1993-2004 : chef d'État-Major de l'Armée nationale populaire