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Mohamed Driss

Mohamed Driss (arabe : محمد إدريس), également orthographié Mohamed Idriss, né en 1944 à Tunis[1], est un acteur, metteur en scène de théâtre et dramaturge tunisien. Il est directeur du Théâtre national tunisien de 1988 à 2012.

Mohamed Driss
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Biographie
Naissance
Nom dans la langue maternelle
محمد إدريس
Nationalité
Activités
Autres informations
Distinction

Biographie

Il commence sa carrière en 1961[2] et se trouve tour à tour comédien, d'abord amateur puis professionnel, étudiant à Tunis et Paris, réalisateur et metteur en scène[2]. De 1969 à 1972, il est acteur et assistant à la mise en scène du Théâtre de la Tempête dirigé par Jean-Marie Serreau[1]. Il raconte :

« À cette époque, j'ai commencé à jouer des rôles secondaires dans le théâtre tunisien, mais la situation du théâtre et mes confrontations continues avec les responsables n'étaient pas encourageantes. Un jour, en pleine dépression, j'ai eu Serreau au téléphone et me plaignais de mon état. Il m'a dit : il est temps de vous lancer dans le théâtre comme un professionnel. Venez joindre ma compagnie théâtrale[3]. »

Il reste en exil volontaire en France jusqu'en 1985[1] avant de rentrer en Tunisie en 1988 pour devenir directeur du Théâtre national tunisien[2] après avoir écrit ses Ismaïl Pacha (1986) et Salut l'instit[1]. Il prend des mesures visant à renouveler le théâtre tunisien et s'engage dans de nombreux spectacles et projets théâtraux[2]. Mais Driss est aussi intéressé par d'autres formes artistiques et c'est ainsi qu'en 2003, il fonde l'École nationale des arts du cirque de Tunis[2]. Il déclare alors :

« Le centre est un projet et une décision présidentielle qui sert à mettre en évidence le rôle que peut jouer l'art du cirque dans la culture arabe. Dans ce centre, on trouve le théâtre, la musique, la danse, les arts plastiques et le cirque artistique[3]. »

En 2005, il fonde le Centre national des arts du cirque et des arts visuels et préside les Journées théâtrales de Carthage (JTC) en 2006[3] et 2009. Il rend également un hommage à l'historien Ibn Khaldoun par l'écriture d'un opéra[1].

Distinctions

Ĺ’uvres

Metteur en scène

Cinéma

Télévision

Références

  1. « Mohamed Driss », sur tuniscope.com, (consulté le ).
  2. « Al Moutachaâbitoun », sur jtc2005.com.
  3. May Sélim, « Réformateur obstiné »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur hebdo.ahram.org.eg.com, .
  4. (ar) « Liste des récipiendaires de récompenses lors de la première Journée nationale de la culture », sur moultaka.info (consulté le ).
  5. « Ordre national du mérite », Journal officiel de la République tunisienne, no 48,‎ , p. 1566 (ISSN 0330-7921, lire en ligne [PDF], consulté le ).
  6. « Remises des insignes des Arts et des Lettres », sur tuniscope.com, (consulté le ).
  7. « Sept intellectuels tunisiens "épinglés" par l'ambassadeur de France », sur leaders.com.tn, (consulté le ).
  8. « Décrets et arrêtés », Journal officiel de la République tunisienne, no 78,‎ , p. 2335 (ISSN 0330-7921, lire en ligne [PDF], consulté le ).
  9. « Une pièce signée Mohamed Driss, directeur du Théâtre national tunisien. Haddith : quand le silence est d'or », L'Orient-Le Jour,‎ (ISSN 1564-0280, lire en ligne, consulté le ).
  10. Faouzia Mezzi, « Othello ou Étoile d'un jour du TNT, un spectacle de culture théâtrale », La Presse de Tunisie,‎ (ISSN 0330-9991, lire en ligne, consulté le ).
  11. Adel Latrech, « Tunisie : Med Driss et David Gauchard, metteurs en scène d'une coproeduction tuniso-française : la fille du général - Au théâtre national tunisien », La Presse de Tunisie,‎ (ISSN 0330-9991, lire en ligne, consulté le ).

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