Moderne Olympia
Moderne Olympia est un album de bande dessinée français scénarisé et dessiné par Catherine Meurisse, coédité le par Futuropolis et le Musée d'Orsay.
Moderne Olympia | |
Album | |
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Auteur | Catherine Meurisse |
Pays | France |
Langue originale | Français |
Éditeur | Futuropolis et Musée d'Orsay |
Première publication | |
ISBN | 978-2-7548-0976-4 |
Nb. de pages | 72 |
Synopsis
Au Musée d'Orsay, où de célèbres toiles ont pris vie, deux clans s'affrontent, celui du Salon Officiel, et celui du Salon des Refusés. Au cœur de ce conflit, Olympia, jeune actrice moderne, ne veut pas se contenter de rôles de figuration dans ce musée, devenu un immense studio de cinéma[1]...
Cinquante œuvres du Musée d'Orsay sont citées dans Moderne Olympia[2].
Historique
Projet et réalisation
Moderne Olympia fait référence au célèbre tableau d'Édouard Manet de 1863 Olympia, conservé au Musée d'Orsay, musée coéditeur de l'album[3] : « La figure de la femme dans l'art m'intéresse, qu'elle soit muse, modèle ou peintre. Olympia s'est imposée à moi car il s'agit d'un tableau phare d'Orsay, c'est La Joconde locale ! Et puis j'ai été interpellée de voir autant de femmes nues aux cimaises et si peu de femmes parmi les artistes exposés[4] », déclare l'auteure, Catherine Meurisse à Télérama en . Elle connaît bien le musée d'Orsay puisqu'elle précise au journal Ouest-France : « J'y ai travaillé, quand j'étais étudiante, comme agent de surveillance[5] ».
Lancement d'une nouvelle collection
Cet album est la première bande dessinée publiée par le Musée d'Orsay[6], autour du fonds de ses œuvres. Son coéditeur Futuropolis le mentionne aussi sur sa notice de l'album : « À l’instar de celle qui existe avec le Louvre, une nouvelle collection est initiée avec le musée d’Orsay, et c’est Catherine Meurisse qui l’inaugure[1]. ».
RĂ©ception critique
La critique de l'album de M, le magazine du Monde supplément du journal Le Monde indique que le musée est « transformé par ses soins en studio de cinéma hollywoodien[7] », et que les « tableaux célèbres et comédies musicales bien connues composent ce joyeux et savant bazar, stimulé par le trait à la Reiser de Catherine Meurisse[7]. »
Selon Christine Siméone sur le site de France Inter : « L'humour est partout dans ce livre : dans les dessins, dans les références, dans le texte. C'est un très bel hommage au Musée d'Orsay, et à l'Art en général[8]. ».
Pauline Le Gall écrit dans Le Figaro que cette bande dessinée est « une désacralisation nécessaire et érudite de la peinture depuis 1870[9]. »
Pour le magazine Télérama, en , Laurence Le Saux mentionne : « Jonglant entre les références au cinéma, à la peinture et à la littérature, son trait élastique véhicule d’irrésistibles gags. Faisant de cette love story inattendue une délectable – et érudite – fantaisie[4]. »
Fin , pour le même magazine Télérama, l'album fait partie des « 10 meilleures BD de l’année 2014[10]. »
Distinctions
- SĂ©lection officielle au Festival d'AngoulĂŞme 2015[1] - [11]
- Sélection Prix Artémisia 2015[1] - [12]
Notes et références
- Fiche de l'album sur le site de son coéditeur Futuropolis.
- Moderne Olympia, p. 67-71.
- Notice de la publication, sur le site du Musée d'Orsay.
- « La bédéthèque idéale #46 : Moderne Olympia, une fantaisie picturale de Catherine Meurisse », article journalTélérama, du 26/03/2014.
- « BD : les projets de Catherine Meurisse », article journal Ouest-France, du 02/07/2014.
- Publication des bandes dessinées du Musée d'Orsay, l'album est le seul à ce jour ; consulté le 18/01/2015.
- « Orsay fait mumuse », article M, le magazine du Monde, du 21/02/2014.
- « Catherine Meurisse : Invitée du web », article site France Inter, du 20/03/2014.
- « Moderne Olympia, quand les stars du Musée d'Orsay font l'Histoire », Article Le Figaro, du 21/02/2014.
- « La bédéthèque idéale : les 10 meilleures BD de l’année 2014 », article Télérama du 22/12/2014.
- « Angoulême 2015 - La sélection officielle », sur bdgest.com, .
- « Prix Artémisia 2015 : la sélection », sur Association Artémisia, .