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Mike Parson

Michael L. Parson, dit Mike Parson, nĂ© le Ă  Wheatland (États-Unis), est un homme politique amĂ©ricain, membre du Parti rĂ©publicain et gouverneur du Missouri depuis le . Élu lieutenant-gouverneur du Missouri le , il accède au gouvernorat suite de la dĂ©mission d'Eric Greitens.

Mike Parson
Illustration.
Mike Parson en 2018.
Fonctions
57e gouverneur du Missouri
En fonction depuis le
(5 ans, 1 mois et 5 jours)
Élection 3 novembre 2020
Lieutenant-gouverneur Mike Kehoe
Prédécesseur Eric Greitens
47e lieutenant-gouverneur de Missouri (en)
–
(1 an, 4 mois et 23 jours)
Élection 8 novembre 2016 (en)
Gouverneur Eric Greitens
PrĂ©dĂ©cesseur Peter Kinder (en)
Successeur Mike Kehoe
Membre du SĂ©nat du Missouri
–
(6 ans et 4 jours)
Circonscription 28ème district sénatorial du Missouri
PrĂ©dĂ©cesseur Delbert Lee Scott (en)
Successeur Sandy Crawford (en)
Membre de la Chambre des reprĂ©sentants du Missouri (en)
–
(5 ans, 11 mois et 29 jours)
Circonscription 133ème district du Missouri
Prédécesseur Ronnie Miller
Successeur Sue Entlicher (en)
Biographie
Nom de naissance Michael L. Parson
Date de naissance
Lieu de naissance Wheatland, Comté de Hickory, Missouri (États-Unis)
Nationalité Américaine
Parti politique Parti républicain
Conjoint
Teresa Parson (m. 1985)
Diplômé de Université d'Hawaï
Université du Maryland
RĂ©sidence Manoir du gouverneur du Missouri (en)

Mike Parson
Gouverneurs du Missouri

Biographie

Shérif du comté de Polk de 1993 à 2005, il est élu à la Chambre des représentants du Missouri de 2005 à 2011 pour le 133e district de l'État. Il est par la suite élu au Sénat du Missouri de 2011 à 2017 pour le 28e district.

Il devient lieutenant-gouverneur en 2017, puis gouverneur en 2018. Il nomme alors Mike Kehoe, sénateur de l'État, à la fonction de lieutenant-gouverneur.

Il est élu pour un mandat plein lors de l'élection gouvernorale de 2020 au Missouri, remportant 57,2 % des suffrages contre 40,6 % à la candidate du Parti démocrate, Nicole Galloway.

Positions politiques

IVG

Hostile à l'avortement, Mike Parson décide en 2019 de ne pas renouveler la licence de la dernière clinique à pratiquer des avortements dans le Missouri[1].

Peine de mort

Il est favorable Ă  la peine de mort[2].

Incompréhension des procédures de sécurité

En 2011, un journaliste du Post-Dispatch de Saint-Louis, Josh Renaud dĂ©couvre par hasard que dans un site officiel de l'Etat du Missouri, plus de 100 000 numĂ©ros de sĂ©curitĂ© sociale de professeurs de primaire et secondaire sont exposĂ©s dans le code html des pages. Il informe les responsables du site pour qu'ils corrigent cette anomalie. Après confirmation de cette correction, il publie un article dans le Post-Dispatch. En rĂ©ponse, Mike Parson fait une confĂ©rence de presse oĂą il promet que son administration va rechercher et poursuivre les auteurs de cette dĂ©couverte comme des pirates et tous ceux qui ont participĂ© Ă  la publication dans leur « tentative d'embarasser l'Etat et de vendre des gros titres dans leur feuilles de choux ».

En pratique, le rapport de 158 pages produit par le Missouri Highway Patrol commissionné par Parson, montre que les données étaient librement accessibles depuis 10 ans et que Josh Renaud n'a rien fait de mal, mais a au contraire suivi scrupuleusement les méthodologies de corrections de tels incidents. Le FBI déclare qu'il n'y a pas eu intrusion et que la base de données était mal configurée.

Il apparait que les équipes qui géraient la base de données étaient directement pilotées par le Bureau d'Administration de Parson, qu'elles n'avaient pas respecté les procédures de sécurité basiques, n'ont pas protégé les numéros de sécurité sociales des enseignants, mais on également refusé d'assumer leur responsabilité.

La réponse de Parson a été critiquée par des spécialistes de sécurité informatique comme Brian Krebs et par des législateurs dont Tony Lovasco (Républicain) et le sénateur de l'Oregon Ron Wyden (Démocrate). Lovasco a tweeté que le Bureau du Gouverneur Parson avait une incompréhension fondamentale de la technologie web mais aussi des procédures standards de déclaration des vulnérabilités informatiques[3].

Notes et références

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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