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Mike Enzi

Michael Bradley Enzi, dit Mike Enzi, né le à Bremerton (État de Washington) et mort le à Loveland (Colorado)[2], est un homme politique américain, membre du Parti républicain et sénateur du Wyoming au Congrès des États-Unis de 1997 à 2021.

Mike Enzi
Illustration.
Portrait officiel de Mike Enzi (2018).
Fonctions
Sénateur des États-Unis
–
(24 ans)
Élection 5 novembre 1996
RĂ©Ă©lection 5 novembre 2002
4 novembre 2008
4 novembre 2014
Circonscription Wyoming
LĂ©gislature 105e, 106e, 107e, 108e, 109e, 110e, 111e, 112e, 113e, 114e, 115e et 116e
Groupe politique RĂ©publicain
Prédécesseur Alan K. Simpson
Successeur Cynthia Lummis
Biographie
Nom de naissance Michael Bradley Enzi
Date de naissance
Lieu de naissance Bremerton (État de Washington, États-Unis)
Date de dĂ©cès (Ă  77 ans)
Lieu de décès Loveland (Colorado, États-Unis)
Nationalité Américaine
Parti politique Parti républicain
Diplômé de Université George-Washington
Université de Denver
Profession Comptable
Homme d'affaires
Religion Presbytérianisme[1]

Biographie

Mike Enzi est né le 1er février 1944 à Bremerton, dans l'État de Washington. Après une scolarité dans les écoles publiques de Thermopolis et Sheridan au Wyoming, il est diplômé de l'université George-Washington en 1966 et d'un MBA de l'université de Denver en 1968. Il est de religion presbytérienne et il est membre de la franc-maçonnerie[3].

Il participe Ă  la Wyoming Air National Guard de 1967 Ă  1973.

Homme d'affaires, propriétaire d'un magasin de chaussures, il est maire de Gillette (Wyoming) de 1975 à 1982. De 1987 à 1991, Enzi est député à la Chambre des représentants du Wyoming. À cette date, il entre et reste jusqu'en 1996, au Sénat du Wyoming.

En 1996, Mike Enzi se fait connaitre au niveau fédéral en étant élu au Sénat des États-Unis.

Réélu en 2002, il réalise en 2008, l'un des meilleurs scores des élections sénatoriales, avec 75,63 % des voix recueillies. Il décroche un nouveau mandat lors des élections de 2014 avec 71 % des voix. Le , il annonce qu'il ne se représente pas lors des élections de novembre 2020[4].

Positions politiques

Mike Enzi est considéré comme l'un des membres les plus conservateurs du Sénat américain[5].

Sur les questions économiques et sociales, il s'est engagé contre toutes les mesures visant à étendre le Medicare ou à inscrire davantage d'enfants ou de personnes de classe sociale modeste dans le système de santé public. Il a voté pour l'abrogation de la législation régissant notamment l'impôt sur les successions. Il a voté en faveur de la plupart des projets de loi sur le libre-échange, à l'exception notable du CAFTA[6]. Il est signataire de la charte du Americans for Tax Reform, une organisation conservatrice militant pour la réduction des taxes et la défense de la propriété privée[7].

Fervent partisan de l'industrie du charbon, il s'est opposé aux propositions de loi visant à promouvoir les énergies alternatives et a défendu le maintien des activités de forage en mer au sein de l'Arctic National Wildlife Refuge (ANWR). Il a milité pour le retrait des États-Unis de l'Accord de Paris sur le climat. Selon le Center for Responsive Politics, Mike Enzi a reçu plus de 270 000 dollars de l'industrie pétrolière et gazière entre 2012 et 2010 pour ses campagnes électorales[8].

Sur les questions sociétales, il s'est opposé à l'avortement et a voté en faveur de propositions visant à restreindre la procédure pour les mineurs, les personnes stationnées sur des bases militaires et d'autres groupes. Il a voté en faveur d'amendements constitutionnels qui proposaient d'interdire le mariage homosexuel et la profanation du drapeau. Mike Enzi est également un fervent partisan de la libéralisation des armes à feu et son action a été saluée par la National Rifle Association (NRA). En 2013, il vote contre l'adoption d'un projet de loi qui aurait élargi les vérifications des antécédents pour tous les acheteurs d'armes à feu. En matière de lutte contre l'immigration illégale, il soutient des contrôles plus stricts aux frontières et la construction d'une clôture le long de la frontière américano-mexicaine. Il a voté en faveur du maintien du PATRIOT Act et s'est opposé au renforcement de l'encadrement des écoutes téléphoniques et des droits des détenus du camp de Guantanamo[6].

Concernant la politique internationale, il est en 2003 un partisan de l'invasion de l'Irak. Il vote en 2010 contre la ratification du Traité New Start, qui engageait les États-Unis et la Russie à ne pas mener une course aux armements dans le domaine des armes nucléaires pour les sept prochaines années[9].

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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