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Midori (navigateur)

Midori (, vert en Japonais) est un navigateur web libre qui vise à être léger et rapide[2]. Il utilise pour cela une interface basée sur la boîte à outils GTK+2 et le moteur de rendu de pages Web WebKitGTK+ (un portage de WebKit).

Midori
Description de l'image Midori.svg.
Description de cette image, également commentée ci-après

Fenêtre "À propos de" du navigateur Web Midori v7 s'exécutant sur le système d'exploitation Ubuntu 18

Fonctionnalités

  • navigation par onglets (facilement réorganisables et minimisables, et possibilité de les afficher verticalement),
  • un gestionnaire de sessions,
  • gestion des signets classés hiérarchiquement par dossiers,
  • possibilité d'effectuer une recherche sur le Web à partir d'une boîte de recherche configurable ou directement depuis la barre d'adresse qui propose de façon sous-jacente, lors de la saisie, la liste des moteurs de recherche,
  • une barre d'adresse « intelligente » (des suggestions de complétion puisées dans votre historique de navigation apparaissent lors de la frappe en même temps, le cas échéant, que la liste de vos moteurs de recherche),
  • recherche dans la page durant la saisie,
  • vérificateur d'orthographe,
  • zoom de la page dans le respect de la mise en page (zoom du texte et des images),
  • prise en charge des scripts et des styles (voir ci-après),
  • prise en charge des marque-pages scriptés (appelés aussi applisignets, bookmarklets ou encore favelets),
  • un gestionnaire de cookies (dont une version avancée peut être activée par le gestionnaire d'extensions),
  • un outil pour nettoyer sélectivement les données personnelles (dont les cookies Flash),
  • une page d'appel rapide de vos sites favoris permettant d'avoir une sélection de sites choisis présentés sous forme de vignettes lors de l'ouverture d'un nouvel onglet (similaire à la fonction Speed Dial d'Opera),
  • une interface configurable,
  • extensible en langage C (gestuelle de la souris, onglets colorés par site...), des bindings vers Lua et/ou Python sont prévus pour le futur[3].
  • extensions activables, présentes par défaut : bloqueur de publicités, mouvements de souris, onglets colorés, panneau d'onglets, etc.,
  • support des noms de domaine internationalisés,
  • intégration avec Maemo pour les systèmes mobiles.

Respect des normes

Grâce au moteur de rendu HTML utilisé, à savoir WebKitGTK+, Midori passe avec succès les tests Acid2 et Acid3. Les marque-pages sont sauvegardés dans un fichier au format XBEL.

Historique et développement

Depuis , Midori fait partie du projet Xfce[4], mais, comme l'auteur le précise, Midori est utilisable sur toute plateforme remplissant le cahier des charges (GTK+ 2.10, WebkitGTK+ 1.1.17, libXML2 et libsoup 2.25.2, sqlite 3.0 et Vala 0.10).

Avec la version 0.1.6 publiée le , Midori intègre le support des nouvelles fonctions du composant GtkEntry de GTK+ 2.16 lorsque ce dernier est installé sur la machine[5] : barre de progression du chargement de la page et icône notifiant l'existence d'un flux RSS sont intégrées à la barre d'adresse. La version 0.1.8 incorpore également à la barre d'adresse son bouton de validation.

Le logo du navigateur représente une patte de chat de couleur verte. Il fait aussi référence au M de Midori, mis en perspective pour donner une impression de vitesse[6].

Référence

  1. « Download Midori Browser »
  2. FAQ sur le site de XFCE, section What is "Midori" and why should I use it? : « Midori is a web browser, that aims to be lightweight and fast ».
  3. (en) Christian Dywan, « Hot soup, history completion and extensions » [html] (consulté le )
  4. (en) Christian Dywan, « Midori - Moving to Xfce land » [html] (consulté le )
  5. (fr) GTK+ 2.16
  6. (en) FAQ de Midori

Voir aussi

Article connexe

  • Web (navigateur web) (précédemment nommé Epiphany) est un autre navigateur web basé sur WebKitGTK+

Lien externe

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