Midani Ben Salah
Biographie
Zitounien et diplômé en histoire de l'Université de Bagdad, il enseigne l'histoire à Tunis et participe à la fondation de plusieurs associations[1] comme l'Union générale des étudiants de Tunisie en 1956, l'Association des rencontres maghrébines, l'Union des écrivains tunisiens en 1971 et la Ligue tunisienne des droits de l'homme en 1977. Il occupe également le poste de président de l'Union des écrivains tunisiens de 1991 à 2005[1].
Il écrit une douzaine de recueils de poèmes[1]. Selon la critique Imen Abderrahmani, son recueil Fi Rihab El Metwali, qui contient dix poèmes, « porte les prémices d'une expérience soufie qui a marqué son parcours poétique »[1] - [2].
Décédé des suites d'une longue maladie, il est enterré au cimetière de Sidi Ben Ferjallah à Nefta. Une bibliothèque, qui portera son nom, doit être créé à Nefta. On y déposerait le fonds d'ouvrages et de documents qu'il a offert à sa ville natale.
Publications
Il publie plusieurs ouvrages et recueils de poèmes dont :
Décorations
Il est décoré à cinq reprises : troisième médaille du mérite culturel (1994), quatrième médaille de la République (1997), médaille d'or de l'anniversaire du Changement (1998), première médaille du mérite culturel (1999) et médaille d'or du douzième anniversaire du Changement (1999).
Notes et références
- Pierre Joris et Habib Tengour, Poems for the Millennium, vol. IV, éd. University of California Press, Berkeley, 2012, p. 397 (ISBN 9780520953796)
- Imen Abderrahmani, « Midani Ben Salah : Sisyphe, cet arabe qui souffre... », Le Quotidien, date inconnue
Voir aussi
Bibliographie
- Soufiane Ben Farhat, « Midani Ben Salah. La course folle du khammès errant », L'Expression,