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Michiko Ueno

Michiko Ueno (上野 通子, Ueno Michiko), née le , est une femme politique japonaise, représentant la préfecture de Tochigi à la Chambre des conseillers du Japon pour le Parti libéral-démocrate japonais. Elle est nommée en 2013, puis en 2019 dans le gouvernement Abe au poste de vice-ministre parlementaire chargée de l'éducation, de la culture, des sports, de la science et de la technologie, puis ministre d'État chargée de l'éducation, de la culture, des sports, de la science et de la technologie.

Michiko Ueno
Illustration.
Michiko Ueno en octobre 2019.
Fonctions
Ministre d'État chargée de l'éducation, de la culture, des sports, de la science et de la technologie

(1 an et 5 jours)
Premier ministre Shinzō Abe
Gouvernement Gouvernement Abe IV
Prédécesseur Keiko Nagaoka et Tomoko Ukishima (en)
Successeur Hinako Takahashi (ja)et Taido Tanose (ja)
Conseillère du Japon
En fonction depuis le
(12 ans, 11 mois et 19 jours)
Élection 11 juillet 2010 (en)
Réélection 10 juillet 2016
Circonscription Préfecture de Tochigi
Législature 22e, 23e, 24e et 25e
Prédécesseur Susumu Yanase (en)
Secrétaire parlementaire chargée de l'éducation, de la culture, des sports, de la science et de la technologie

(11 mois et 5 jours)
Premier ministre Shinzō Abe
Gouvernement Gouvernement Abe II
Prédécesseur Hideki Niwa (en) et Hiroyuki Yoshiie (en)
Successeur Masaaki Akaike (en) et Tomohiro (en)
Présidente du Bureau des femmes du parti libéral-démocrate
Prédécesseur Aiko Shimajiri (en)
Successeur Junko Mihara
Membre de l'Assemblée préfectorale de Tochigi
Réélection 2006
Circonscription Utsunomiya
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Utsunomiya, préfecture de Tochigi, Drapeau du Japon Japon
Nationalité Japonaise
Parti politique PLD
Diplômée de Université pour femmes Kyoritsu (en)

Jeunesse et études

Michiko Ueno naît le à Utsunomiya, dans la préfecture de Tochigi. Elle effectue ses études supérieures à l'Université pour femmes Kyoritsu (en), et obtient un diplôme de littérature en 1981[1]. Dès l'obtention de son diplôme, elle obtient un poste de professeur dans un lycée pour filles d'Utsunomiya[1].

Carrière électorale

Sa première expérience en politique a lieu en 2003, lors de sa campagne pour l'assemblée préfectorale de Tochigi (ja), où elle candidate en tant qu'indépendante. Le , elle se présente à sa réelection, cette fois sous les couleurs du parti libéral-démocrate japonais[2]. Au sein de cette assemblée, elle est à la tête du comité de l'agriculture, de l'environnement et des ressources forestières[3].

En 2010, à 52 ans, elle candidate pour la première fois à un mandat national, celui de député à la chambre haute du Japon[3]. Lors des élections à la chambre des conseillers du Japon de 2010 (en), elle s'oppose ainsi au député sortant Susumu Yanase (en), du parti démocrate du Japon, en place depuis 1998[3]. Elle remporte cette première élection de justesse[3].

En 2013, elle est nommée vice-ministre parlementaire chargée de l'éducation, de la culture, des sports, de la science et de la technologie du gouvernement Abe II[4].

En 2016, elle est candidate à sa réélection, cette fois face à Takao Tanobe, représentant de l'opposition. Elle est réélue, cette fois avec une avance de 170 000 voix[5].

Prises de positions

Ueno est impliquée dans la lutte contre les discriminations faites aux femmes, notamment à l'embauche. Elle est notamment présidente du Bureau des femmes du parti libéral-démocrate entre 2012 et 2013, après avoir été présidente du bureau préfectoral de Tochigi pour le parti en 2010[3]. Elle remplace Aiko Shimajiri (en) à ce poste, est y est remplacée en 2013 par Junko Mihara.

En 2016, elle s'oppose notamment à l'éducation à domicile, en avançant que les problèmes familiaux nuisent au développement des enfants[4]. Elle milite également pour la prévention du tabagisme passif, avec la proposition de plusieurs lois visant à interdire le fait de fumer en intérieur[6].

Au sein du PLD, elle est proche de la faction Hosoda (en), prônant un conservatisme libéral, principal courant traversant le parti libéral démocrate japonais et représenté par Shinzō Abe[7].

Comme plusieurs personnalités du PLD et du gouvernement Abe, elle est associée au lobby révisionniste Nippon Kaigi[8].

Controverses

En 2020, un rapport dénonce la non-déclaration de plusieurs dépenses du bureau de la conseillère Ueno, qu'elle justifie comme étant un oubli de sa part[9] - [10].

Références

  1. (en) « Ms. UENO Michiko », sur Chambre des conseillers du Japon (consulté le )
  2. (ja) « 開票結果一覧 ■栃木県議選 », sur Yomiuri shinbun, (consulté le )
  3. (ja) « 参院選2010>プロフィル : 選挙区 栃木県 上野 通子 », sur Yomiuri shinbun, (consulté le )
  4. (en) « Critics view 'family education' bill as step toward revision of Constitution's Article 24 », sur Mainichi shinbun, (consulté le )
  5. (ja) « 候補者候補者候補者 【選挙区】栃木県 », sur Yomiuri shinbun, (consulté le )
  6. (ja) « 受動喫煙防止強化案 自民党上野氏「名ばかり法案にならぬよう」 », sur Shimotsuke Shinbun (en), (consulté le )
  7. (ja) Toshihiro Matsumoto, « 自民・麻生派に松本剛明元外相が入会 細田、額賀両派も各1人加入 », sur Sankei shinbun, (consulté le )
  8. Tawara 2016
  9. (ja) « 上野通子参院議員、約2年にわたり事務所費不記載 政治資金収支報告書 », sur Mainichi Shimbun, (consulté le )
  10. (ja) Takuya Ikeda, « 上野通子参院議員、事務所費を不記載 政治資金報告書 », sur Asahi Shimbun, (consulté le )

Annexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (ja) Yoshifumi Tawara (ja), 日本会議の全貌: 知られざる巨大組織の実態 [« Nippon Kaigi : La réalité d'une organisation géante inconnue »], Kadensha (ja), , 144 p. (ISBN 9784763407818). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Articles connexes

Liens externes

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