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Keiko Nagaoka

Keiko Nagaoka (永岡 桂子, Nagaoka Keiko), née le , est une femme politique japonaise, représentant la préfecture d'Ibaraki à la Chambre des représentants du Japon pour le Parti libéral-démocrate japonais. Elle est nommée plusieurs fois au gouvernement, en 2005 au poste de secrétaire parlementaire chargée de l'Agriculture, des Forêts et de la Pêche au sein du gouvernement Abe I, en 2014 au poste de Ministre d'État chargée de la Santé au sein du gouvernement Abe II, en 2018 au poste de Ministre d'État chargée de l'Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie au sein du gouvernement Abe IV, puis en 2022 au poste de Ministre de l'Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie après un remaniement du gouvernement Kishida II.

Keiko Nagaoka
Illustration.
Keiko Nagaoka en 2018.
Fonctions
Ministre japonaise de l'Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie
En fonction depuis le
(10 mois et 21 jours)
Premier ministre Fumio Kishida
Gouvernement Kishida II
Prédécesseur Shinsuke Suematsu
Ministre d'État chargée de l'Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie

(11 mois et 12 jours)
Premier ministre Shinzō Abe
Gouvernement Abe IV
Prédécesseur Hideki Niwa (en) et Toshiei Mizuochi (en)
Successeur Michiko Ueno et Yoshitami Kameoka (en)
Ministre d'État chargée de la Santé, du Travail et des Affaires sociales

(1 an, 1 mois et 5 jours)
Premier ministre Shinzō Abe
Gouvernement Abe II et III
Prédécesseur Shinako Tsuchiya et Shigeki Sato
Successeur Naomi Tokashiki et Yuzuru Takeuchi (ja)
Secrétaire parlementaire chargée de l'Agriculture, des Forêts et de la Pêche

(11 mois)
Premier ministre Shinzō Abe
Gouvernement Abe I
Prédécesseur Yasushi Kaneko et Toshifumi Kosei (ja)
Successeur Yaichi Tanigawa (en) et Yuji Sawa (en)
Représentante du Japon
En fonction depuis le
(1 an et 8 mois)
Élection 1er novembre 2021
Circonscription 7e d'Ibaraki
Législature 49e
Prédécesseur Kishiro Nakamura (ja)

(16 ans, 1 mois et 20 jours)
Élection 11 septembre 2005
Réélection 30 août 2009
16 décembre 2012
14 décembre 2014
22 octobre 2017
Circonscription Représentation proportionnelle
Législature 44e, 45e, 46e, 47e et 48e
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Shibuya (Tokyo, Japon)
Nationalité Japonaise
Parti politique PLD
Conjoint Yoji Nagaoka (ja)
Diplômée de Université Gakushūin

Carrière électorale

Keiko Nagaoka se présente en lors des élections législatives de 2005 dans la septième circonscription d'Ibaraki avec le soutien du parti libéral démocrate. Il s'agit de la circonscription de son défunt mari, et Nagaoka est ainsi candidate à sa succession[1]. Bien qu'elle perde cette élection contre le député indépendant Kishiro Nakamura (ja), elle obtient tout de même un titre grâce à la représentation proportionnelle[2].

Elle se représente en 2009 aux élections législatives, et est de nouveau battue. Elle conserve néanmoins son siège de répartition proportionnelle[3]. Elle fait partie des 10 enfants de Koizumi, un terme utilisé pour désigner les 83 membres du parti libéral-démocrate de la chambre des représentants élus pour la première fois aux élections législatives japonaises de 2005, à conserver son siège, à l'issue des élections de 2009[4].

Similairement, elle est candidate dans la 7e circonscription d'Ibaraki en 2012, en 2014 puis en 2017, pour être systématiquement battue par Nakamura. Elle conserve son siège de répartition proportionnelle à chaque législature[5].

En 2016, elle est nommée à la tête de la Commission de l'Éducation à la Diète[6].

Lors des élections de 2021, elle se représente pour la 6e fois dans la septième circonscription d'Ibaraki, toujours contre Kishiro Nakamura (ja), et remporte pour la première fois l'élection, mettant ainsi un terme à 14 ans de députation de ce dernier, qui conserve néanmoins un siège à la Diète par représentation proportionnelle[5] - [7].

Le , elle est nommée ministre de l'Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie lors d'un remaniement du Gouvernement Kishida II[8].

Prises de position

Nagaoka est impliquée dans la lutte contre les discriminations faites aux femmes, notamment à l'embauche[7]. Elle se déclare également ouvertement pour l'ouverture du mariage aux personnes de même sexe au Japon, ainsi que pour l'instauration de quotas afin de favoriser l'embauche de femmes[9] - [10]. Elle se prononce également en faveur d'un âge maximal pour les députés, afin de favoriser le renouvellement[9].

Elle se prononce également en faveur d'une modification de la constitution japonaise, permettant une augmentation des forces de défense japonaises[11].

Vie privée

Keiko Nagaoka est mariée à Yoji Nagaoka (ja), député de la septième circonscription d'Ibaraki lors des 42e et 43e législatures de la Diète. Son mari se suicide en 2005, à la suite du stress engendré par ses différentes fonctions de députés. C'est elle qui découvre le corps de son mari, pendu dans la demeure familiale[12].

Références

  1. (ja) « 「自殺」弔いVS出所元大臣 », sur Yomiuri Shimbun, (consulté le )
  2. (ja) « "小選挙区 茨城 : 開票結果 : 総選挙2005" », sur Yomiuri Shimbun (consulté le )
  3. (ja) « 永岡桂子 総選挙2009 », sur Yomiuri Shimbun (consulté le )
  4. « 衆院選:小泉チルドレン退場…小選挙区で次々と落選 », sur Mainichi shinbun, (consulté le )
  5. (ja) Mikio Kano, « 「14勝0敗、無敗の男」なぜ負けた 中村喜四郎氏、奪われた支持層 », sur Asahi Shimbun, (consulté le )
  6. (ja) Ichiro Aisawa, « 衆院議運委員長に佐藤前国対委員長 », sur Nihon keizai shinbun, (consulté le )
  7. (ja) « 衆院選茨城7区 永岡氏、悲願成就 小選挙区で初勝利 », sur Ibaraki Shimbun (ja), (consulté le )
  8. (en) Bloomberg News, « To understand birthrate crisis, Japan’s new male minister tries out ‘pregnancy belly’ », sur The Indian Express, (consulté le )
  9. (ja) Yuki Furukawa, « 茨城7区 », sur NHK (consulté le )
  10. (en) Kan Takeuchi, « Japan ruling party bigwig eager to 'prioritize women' as candidates in upcoming election », sur Mainichi shinbun, (consulté le )
  11. (ja) « 朝日・東大調査>候補者の考え : 永岡 桂子(ながおか けいこ) », sur Asahi Shimbun (consulté le )
  12. (en) « LDP lawmaker Nagaoka found hanged », sur The Japan Times, (consulté le )

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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