Shinako Tsuchiya

Shinako Tsuchiya effectue ses études secondaires au lycée pour filles de Kyoritsu (ja), situé à Tokyo[1]. Elle est la fille de Yoshihiko Tsuchiya (ja), gouverneur de la préfecture de Saitama[2]. Elle effectue son cycle universitaire au département d'histoire et de sociologie de l'Université du Sacré Cœur (en), elle aussi située à Tokyo[1]. Elle se spécialise ensuite dans la recherche et la culture culinaire, jonglant entre recherches et émissions télévisées. Elle est également une artiste florale[1].

Shinako Tsuchiya est élue pour la première fois en 1996 dans la treizième circonscription de la préfecture de Saitama, alors gouvernée par son père, Yoshihiko Tsuchiya (ja)[1]. Elle siège alors en indépendant à la Diète, et est réélue en 2000[1]. Elle rejoint alors le parti libéral-démocrate, et est nommée en 2002 au poste de vice-ministre parlementaire chargée des affaires étrangères au sein du gouvernement Koizumi I[1].

Elle est réélue à deux nouvelles reprises, en 2003 et en 2005, sous les couleurs du PLD[1]. Elle est nommée en 2006 au poste de Ministre d'État chargée de l'Environnement du gouvernement Abe I[3].

Elle échoue à se faire réélire en 2009, cédant ainsi son siège à Yōichirō Morioka (ja)[3]. Elle est réélue en 2012 en tant que représentante de la treizième circonscription de Saitama, battant Morioka, et retrouvant ainsi son siège[3]. Toujours candidate en 2014, elle remporte à nouveau l'élection, entamant son sixième mandat[3].

En août 2016, elle est nommée à la tête de la commission du PLD pour la promotion de l'avancement des femmes au sein du parti[4].

Elle est de nouveau réélue en 2017 et 2021, et débute ainsi son huitième mandat de représentante du Japon[5].

Shinako Tsuchiya en campagne en 2014.

Elle se dit favorable une réforme de la constitution japonaise, qui empêche le pays de posséder une armée[6]. Elle se déclare néanmoins opposée au développement de l'arme nucléaire par le Japon[6].

En termes de relations internationales, elle se dit pour un durcissement des relations avec la Chine et la Corée du Sud[6].

D'un point de vue sociétal, elle se déclare pour l'ouverture du mariage aux personnes du même sexe[6].

Sa fortune personnelle est estimée à plusieurs centaines de millions de yens, faisant d'elle la représentante la plus riche de la 46^e législature de la Diète japonaise[2].