Michel Bruguier

Fils de Georges Bruguier[1], Michel Bruguier naît le 17 novembre 1921 à Carcassonne[2]. « Monté » à Paris, il intègre les classes préparatoires du lycée Henri-IV[1].

Mais la débâcle et l'Occupation le poussent à s'engager dans la résistance intérieure[1]. Membre du réseau Combat, il en devient le responsable départemental en juillet 1942[1]. Il est ensuite incarcéré en 1942-1943, nommé inspecteur régional des Mouvements unis de la Résistance, puis promu chef des Forces françaises de l'intérieur du Gard (sous le nom de guerre de « Commandant Audibert »)[1]. « Organisateur d'exception » pour Michel Boissard, il s'attelle à l'unification de la résistance régionale[1].

Après la Libération, il intègre le comité départemental de libération du Gard, en sa qualité d'étudiant[1], mais il y est souvent représenté par Lucien Quet[3]. Il adhère par la suite au Parti communiste français[1].

Ayant opté pour le métier d'avocat, il plaide quelques dossiers marquants durant une carrière toutefois écourtée par la maladie ; ainsi plaide-t-il la défense de Mehdi Ben Barka en compagnie de René Thorp[1].

Il meurt des suites d'une hémorragie cérébrale le 16 mars 1967[2].

• La France devant les accords de Bonn et le traité de Paris : leur origine, leur contenu, leurs conséquences, Paris, Mouvement de la paix, 1954 (BNF 33926100).

• Chevalier de la Légion d'honneur
• Croix de guerre 1939-1945, palme de bronze
• Médaille de la Résistance française