Georges Bruguier
Georges Bruguier est un homme politique, résistant et journaliste français né le à Nîmes et mort le à Carcassonne.
Député français Gard | |
---|---|
- | |
Président du conseil général du Gard | |
- | |
Conseiller général Canton de Sauve | |
- | |
Georges Martin (d) | |
Président Comité local de libération de Nîmes (d) | |
Membre (d) Comité départemental de libération du Gard (d) | |
- | |
Conseiller général Canton de Sauve | |
- | |
Paul Gachon (d) | |
Sénateur de la Troisième République Gard | |
- |
Naissance | |
---|---|
Décès |
(Ă 78 ans) Carcassonne |
SĂ©pulture |
Cimetière de la Cité (d) |
Nationalité | |
Formation | |
Activités | |
Père | |
Fratrie |
Eugène Bruguier (d) |
Enfant |
Parti politique | |
---|---|
Conflit |
Biographie
Fils de Victorien Bruguier, pionnier du socialisme dans le Gard, Georges Bruguier fait ses études au lycée de Nîmes, puis à la faculté de droit de Montpellier et devient journaliste. Il collabore également à La Dépêche de Toulouse et collabore à l'hebdomadaire satirique Le Cri de Nîmes[1].
Il s'engage pendant la Première Guerre mondiale et passe tout le conflit au front.
Comme son père, Georges Bruguier, dans un premier temps n'adhère pas à un parti. Cela ne l'empêche pas d'être candidat (malheureux) aux élections législatives de 1919 et 1924, sur deux listes communes SFIO-Parti radical, puis d'être élu sénateur en et conseiller municipal de Nîmes l'année suivante. Il est constamment réélu jusqu'en 1940 et adhère à la SFIO dans les années 1930.
Le , il fait partie des quatre-vingts parlementaires qui votent contre les pleins pouvoirs à Philippe Pétain. À la suite de ce vote, il est révoqué de tous ses mandats par le régime de Vichy et interné au camp de Saint-Paul-d'Eyjeaux, en Haute-Vienne, où il passe toute la Seconde Guerre mondiale.
Il retrouve ses fonctions à la Libération, et est nommé président de la délégation spéciale de Nîmes le [2]. Le , il est remplacé par Léon Vergnole, maire élu[2] ; il se retire alors à Carcassonne. Il n'exerce plus dès lors, en politique, qu'un mandat de conseiller municipal de cette ville, de 1959 à son décès.
Son nom a été donné à une rue et à un groupe scolaire de Nîmes.
Il est aujourd'hui inhumé à Carcassonne, dans le cimetière de la cité.
Il est le père du résistant Michel Bruguier[3].
DĂ©tail des mandats
- SĂ©nateur du Gard de 1924 Ă 1940
- Conseiller général du canton de Sauve de 1945 à 1951
- Président du conseil général du Gard de 1945 à 1951
- Président de la délégation spéciale de Nîmes en 1945
- Conseiller municipal de Nîmes de 1925 à 1940 et de 1959 à 1962
Notes et références
- Discours de réception de Léon Fosse, Bulletin des séances de l'Académie de Nîmes, 1971, p. 101 (lire en ligne).
- Cantini et Gilabert 2012.
- « Michel Bruguier », dans Serge Velay (dir.), Visas pour le Gard : un siècle, un département, Vauvert, Au diable Vauvert, (ISBN 978-2-84626-101-2), p. 351.
Annexes
Bibliographie
- « Georges Bruguier », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960
- Jean Maitron (dir.), Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, éditions de l'Atelier, cédérom, 1997
- Laurent Pichon, « Bruguier Georges (1884-1962) », dans La Résistance dans le Gard (DVD-ROM), Paris, Association pour des études sur la résistance intérieure, (ISBN 978-2-915742-23-7) — notice individuelle non paginée.
- Maureen Cantini et Mariette Gilabert, « Georges Bruguier », dans David Mataix (dir.), Les Maires de Nîmes depuis la Révolution, Nîmes, Lacour, coll. « Rediviva », (ISBN 978-2-7504-2885-3), p. 147-149.
Liens externes
- Ressources relatives Ă la vie publique :