Michaela Tschuor
Michaela Tschuor, née le dans la Ruhr en Allemagne, est une personnalité politique suisse, binationale germano-suisse, membre du Centre.
Michaela Tschuor | |
Fonctions | |
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Conseillère d'État du canton de Lucerne Département de la santé et des affaires sociales | |
- – en attente d'investiture | |
Élection | 2 avril 2023 |
Députée au Conseil cantonal de Lucerne | |
En fonction depuis le | |
Présidente de Wikon | |
En fonction depuis le | |
Membre du Conseil communal de Wikon | |
– | |
Biographie | |
Nom de naissance | Michaela Naydowski |
Date de naissance | |
Nationalité | Allemande Suisse |
Parti politique | Le Centre |
Profession | Juriste |
Elle est élue au Conseil d'État du canton de Lucerne en .
Biographie
Michaela Tschuor naît Michaela Naydowski le dans la Ruhr en Allemagne[1] - [2]. Elle est binationale germano-suisse[3]. Son père est un cadre dirigeant[2], proche de la CDU[4].
Elle grandit à Ennepetal. Elle déménage avec sa famille en Suisse, à Brittnau en Argovie, lorsqu'elle est âgée de 13 ans[2].
Elle est titulaire d'un doctorat en droit. Sa thèse porte sur les conséquences éthico-légales de l'avortement tardif[2].
Elle est mariée à Fluorin Tschuor, vétérinaire d'origine grisonne, et mère de trois enfants[1] - [2]. Elle travaille depuis dans la clinique de son mari, à Oftringen[4], qui compte 80 employés en 2023[2]. Ils habitent à Wikon[5].
Parcours politique
Elle succède le à la centriste Marta Brülhart au Conseil communal (exécutif) de Wikon, où elle est chargée des affaires sociales. Elle remplace le [5] le président de la commune, René Wiederkehr, d'abord en arrêt maladie à la suite d'une crise politique frappant la commune depuis l'été 2018 puis démissionnaire après des menaces anonymes[1] - [2].
Elle accède au Conseil cantonal de Lucerne le [5], à la suite de la démission de Ludwig Peyer[2].
Après le retrait surprise de la candidature du conseiller d'État sortant Guido Graf (de), elle remet son mandat de chef de campagne de son parti, dont elle est vice-présidente depuis [5], pour se présenter elle-même à l'élection[2]. Désignée candidate officielle par son parti fin face à trois autres candidates (au deuxième tour, après avoir raté de justesse la majorité absolue au premier)[3], elle est élue au premier tour le , en troisième position[6]. Elle se voit confier la responsabilité du département de la santé et des affaires sociales[7].
Notes et références
- (de) Dominik Weingartner, « «Die weibliche Komponente in der Regierung fehlt» – Michaela Tschuor will das ändern » , sur Luzerner Zeitung, (consulté le )
- (de) Michael Flückiger, « Michaela Tschuor will als Vermittlerin Akzente setzen », sur zentralplus, (consulté le )
- (de) Dominik Weingartner, « Mitte nominiert Michaela Tschuor für den Luzerner Regierungsrat », sur Luzerner Zeitung, (consulté le )
- (de) Dominik Weingartner, «Ich traue mir das Gesundheitsdepartement zu» , sur Luzerner Zeitung, (consulté le )
- (de) « Mitglieder. Tschuor Michaela », sur site officiel du canton de Lucerne (consulté le )
- ats/kkub, « A Lucerne, trois des cinq sièges du gouvernement sont pourvus », sur rts.ch, (consulté le )
- (de) « Regierungsrat hat Departemente zugeteilt », sur site officiel du canton de Lucerne, (consulté le )