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Mer d'Arafura

La mer d'Arafura est une petite mer chaude de l'ocĂ©an Indien d’environ 700 000 km2, baignant les Ă®les de l'est de l’IndonĂ©sie, la Papouasie occidentale et les cĂ´tes du nord de l’Australie. Elle n’est pas très profonde (200 m de profondeur au maximum, une cinquantaine normalement). Au sud-est, l'espace maritime compris entre la terre d'Arnhem et la pĂ©ninsule du cap York est appelĂ© golfe de Carpentarie.

Mer d'Arafura
Carte de la mer d’Arafura.
Carte de la mer d’Arafura.
GĂ©ographie humaine
Pays côtiers Drapeau de l'Indonésie Indonésie
Drapeau de l'Australie Australie
GĂ©ographie physique
Type Mer Ă©picontinentale
Localisation Océan Indien
CoordonnĂ©es 9° sud, 135° est
Subdivisions Golfe de Carpentarie
Superficie 700 000 km2
Profondeur
· Moyenne ~50 m
· Maximale ~200 m
Géolocalisation sur la carte : océan Indien
(Voir situation sur carte : océan Indien)
Mer d'Arafura

Pendant les glaciations, elle forma le pont terrestre de Sahul.

Son débouché occidental donne sur la mer de Timor.

À l’est, elle communique avec la mer de Corail (océan Pacifique) par le détroit de Torres, entre l’Australie et la Nouvelle-Guinée.

GĂ©ographie

L'Organisation hydrographique internationale définit les limites de la mer d'Arafura de la façon suivante[1] :

  • Au nord : une ligne depuis Karufa (3° 51′ 50″ S, 133° 26′ 27″ E), en Papouasie occidentale, jusqu’à l’extrĂ©mitĂ© sud-est de pulau Adi (4° 18′ 53″ S, 133° 37′ 58″ E), de lĂ  jusqu’au tanjung Borang (5° 16′ 20″ S, 133° 09′ 13″ E), la pointe septentrionale de pulau Nuhuyut. Ensuite, Ă  travers cette Ă®le jusqu’à sa pointe mĂ©ridionale, de lĂ  une ligne jusqu’à la pointe nord-est de pulau Fordate, ensuite Ă  travers cette Ă®le et une traversĂ©e jusqu’à la pointe nord-est de pulau Larat, Ă®les Tanimbar (7° 06′ 10″ S, 131° 54′ 55″ E), le long de la cĂ´te est de pulau Yamdena jusqu’à sa pointe sud-est, de lĂ  Ă  travers pulau Anggarmasa jusqu’à la pointe nord de pulau Selaru et Ă  travers cette Ă®le jusqu’au tanjung Arousu, sa pointe mĂ©ridionale (8° 20′ 16″ S, 130° 45′ 21″ E).
  • A l’est : la cĂ´te sud-ouest de la Papouasie occidentale depuis Karufa (3° 51′ 50″ S, 133° 26′ 27″ E) jusqu’au fleuve Bensbach (9° 07′ 55″ S, 141° 00′ 58″ E), et de lĂ  une ligne jusqu’à l’extrĂ©mitĂ© nord-ouest de la pĂ©ninsule du cap York.
  • Au sud : par la cĂ´te nord de l’Australie depuis l’extrĂ©mitĂ© nord-ouest de la pĂ©ninsule du cap York (10° 56′ 41″ S, 142° 08′ 13″ E) jusqu'au cap Don (11° 18′ 03″ S, 131° 45′ 36″ E).
  • Ă€ l’ouest : une ligne depuis le cap Don jusqu’au tanjung Arousu (8° 20′ 16″ S, 130° 45′ 21″ E), la pointe mĂ©ridionale de pulau Selaru (8° 20′ 16″ S, 130° 45′ 21″ E) (ĂŽles Tanimbar).

La bataille de la mer d'Arafura

Le , en plein conflit hollando-indonésien au sujet de la Nouvelle-Guinée occidentale, trois vedettes lance-torpilles de la marine indonésienne affrontent deux destroyers de la marine néerlandaise. Le combat se conclut par l’envoi par le fond d’une des vedettes indonésiennes.

Naufrages

Un nombre important d'expéditions, à la recherche de liaisons entre l'Australie et la Nouvelle-Guinée, auraient fait naufrage en mer d'Arafura au XVIIe siècle[2] :

  • En 1605, l'expĂ©dition hollandaise de Duyfken aurait perdu quatre hommes face aux indigènes après avoir dĂ» accoster en Nouvelle-GuinĂ©e lors d'une tempĂŞte;
  • Plus tard, le trois-mâts anglais Trial aurait fait naufrage sur les rĂ©cifs de Nouvelle-GuinĂ©e, perdant un tiers de son Ă©quipage;
  • Trois ans après, l'expĂ©dition du capitaine Carstens aurait dĂ» fuir avec ses deux navires après avoir accostĂ© pour rĂ©parer des avaries et perdu cinq hommes lors d'un combat contre les indigènes;
  • En 1636, le capitaine Pool aurait Ă©tĂ© tuĂ© avec plusieurs de ses hommes sur la cĂ´te de Nouvelle-GuinĂ©e.

Notes et références

  1. (en) Limits of oceans and seas, 1953, 3rd edition/ International Hydrographic Organization
  2. Delloye, Gérard, 1927-, La hache de pierre : expédition française en Nouvelle-Guinée : première traversée intégrale Sud-Nord de l'île dans sa plus grande largeur, 1959-1960, Rennes, Ouest-France, , 259 p. (ISBN 2-7373-0466-0 et 978-2-7373-0466-8, OCLC 22420159, lire en ligne)

Voir aussi

Articles connexes

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