Accueil🇫🇷Chercher

Menhir de Pontusval

Le menhir de Pontusval, souvent improprement appelé "Men Marz", est un menhir christianisé situé sur la commune de Brignogan-Plages, dans le département français du Finistère. Dans de nombreux ouvrages, le menhir est appelé Men Marz mais en réalité Men Marz désigne un rocher situé sur l'estran à km du menhir et aucun des auteurs du XIXe siècle ne le désigne sous ce nom[1].

Menhir de Pontusval
Image illustrative de l’article Menhir de Pontusval
Vue générale de l'édifice
Présentation
Nom local Men Marz, Pierre du Miracle
Type menhir
PĂ©riode NĂ©olithique
Protection Logo monument historique ClassĂ© MH (1889)
Caractéristiques
Dimensions 8,35 m de haut
3,40 m de large
1,50 m d'Ă©paisseur
Matériaux granite
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 40′ 13″ nord, 4° 20′ 07″ ouest
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
Département Finistère
Commune Brignogan-Plages
Géolocalisation sur la carte : Finistère
(Voir situation sur carte : Finistère)
Menhir de Pontusval
GĂ©olocalisation sur la carte : Bretagne
(Voir situation sur carte : Bretagne)
Menhir de Pontusval
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Menhir de Pontusval

Historique

Le menhir est représenté sur le plan cadastral de 1818. C.-P. de Fréminville en donne une première description en 1844[1]. Il est classé au titre des monuments historiques par la liste de 1889[2].

Description

Le menhir est un bloc de granite porphyroĂŻde qui a Ă©tĂ© extrait d'un affleurement situĂ© Ă  peu de distance au sud, site qui fut exploitĂ© comme carrière au XXe siècle. Il mesure 8,35 m de hauteur pour une largeur Ă  la base de 3,40 m et une Ă©paisseur de 1,50 m. Son poids est estimĂ© Ă  80 tonnes. Il a Ă©tĂ© christianisĂ© au XVIIIe siècle par l'adjonction d'une première croix sur son sommet et la gravure d'une deuxième croix pattĂ©e sur la face orientale[1].

LĂ©gendes et traditions

La tradition voulaient que les jeunes filles lancent un petit caillou sur la cassure horizontale qui orne la face sud du menhir, si le caillou demeurait en place elles se marieraient dans l'année ou, selon une autre tradition, auraient un héritier[1].

D'après la légende, saint Paul Aurélien ordonna à la mer, qui ravageaient les terres de son abbaye et celles de sa sœur, de s'arrêter et de ne jamais dépasser la limite fixée par la pierre jetée par sa sœur, appelée désormais Pierre du miracle[3].

Notes et références

Annexe

Bibliographie

  • Georges GuĂ©nin, « Pierres Ă  lĂ©gendes de la Bretagne. [Un faux-titre porte : G. Guenin. Le Folklore prĂ©historique de la Bretagne, prĂ©cĂ©dĂ© d'une bibliographie par P. Saint-Yves.] », dans Corpus du folklore prĂ©historique en France et dans les colonies françaises, Paris, J. ThiĂ©baud, (BNF 34088552, lire en ligne), p. 337
  • Yohann Sparfel et Yvan Pailler, Les mĂ©galithes de l'arrondissement de Brest, Rennes, Institut culturel de Bretagne et Centre rĂ©gional d'archĂ©ologie d'Alet, coll. « Patrimoine archĂ©ologique de Bretagne », , 290 p. (ISBN 978-2-86822-111-7), p. 74-77. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Article connexe

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.