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Meir Kahane

Meir David HaKohen Kahane, (en hĂ©breu : ŚžŚŚ™Śš Ś“Ś•Ś“ Ś›Ś”Ś Ś), nĂ© Martin David Kahane (nĂ© Ă  Brooklyn, New York le – assassinĂ© Ă  Manhattan, New York le ), est un rabbin et homme politique israĂ©lo-amĂ©ricain.

Meir Kahane
Fonctions
Rosh yeshiva
Yeshiva of the Jewish Idea (en)
-
Membre de la Knesset
-
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
(Ă  58 ans)
Manhattan (New York)
SĂ©pulture
Nationalité
Formation
New York Law School
Yeshivah of Flatbush (en)
Yechiva Mir (en)
Université de New York
Marsha Stern Talmudical Academy (en)
Activités
Appartenance ethno-culturelle
Fratrie
Nachman Kahana (en)
Enfant
Binyamin Ze'ev Kahane (en)
Autres informations
Religion
Parti politique
Idéologie
Vue de la sépulture.

Fondateur de l'organisation Jewish Defense League (JDL) aux États-Unis puis de Kach, un parti politique israĂ©lien d'extrĂȘme droite, il devint dĂ©putĂ© Ă  la Knesset lors des Ă©lections de 1984.

PrÎnant une ligne ultra-nationaliste, Meir Kahane est favorable à une ségrégation totale entre juifs et non-juifs, au retrait du droit de vote aux Arabes israéliens, et à l'expulsion de tous les Palestiniens des territoires occupés, incluant les Arabes vivant en Israël, hors de ce pays[1].

En 1988, Ă  la suite d'une dĂ©cision de la Cour suprĂȘme, qui juge le parti Kach « raciste et antidĂ©mocratique », Meir Kahane est interdit de se prĂ©senter aux Ă©lections[2]. En 1994, le parti est interdit en IsraĂ«l pour terrorisme et racisme[3] - [4].

Kahane fut assassiné à Manhattan en 1990 par un groupe lié à Ayman al-Zaouahiri, à Omar Abdel Rahman et à d'autres participants à l'assassinat du président égyptien Sadate en .

PremiĂšres annĂ©es aux États-Unis

Jeunesse

Meir Kahane, de son nom de naissance Martin David Kahane est nĂ© en 1932 Ă  New York, aux États-Unis dans une famille juive orthodoxe. Son pĂšre, Yechezkel (Charles) Kahane, l'auteur de la Torah Yesharah, a Ă©tudiĂ© dans des yeshivas polonaises et tchĂšques, Ă©tait impliquĂ© dans le mouvement sioniste rĂ©visionniste et Ă©tait un ami proche de Vladimir Jabotinsky. Il fait partie, pendant sa jeunesse, du Mouvement sioniste-rĂ©visionniste uni d’AmĂ©rique (United Zionist-Revisionist Movement of America). Adepte et admirateur des thĂšses de Jabotinsky et d'Hillel Cook (qui Ă©taient invitĂ©s frĂ©quemment chez les parents de Kahane), il est Ă©galement membre du Betar. Il Ă©tudie Ă  la yeshiva (collĂšge talmudique) Mir de Brooklyn, de laquelle il reçoit son titre de rabbin, et entreprend des Ă©tudes d’histoire et science politique (licence), relations internationales (master) et droit.

Création de la Jewish Defense League

Au mois de , il s'associe Ă  Bertam Zweibon et Morton Dolinsky pour former la Jewish Defense League ou JDL. Le but premier de l’organisation est de lutter contre l’antisĂ©mitisme en gĂ©nĂ©ral, et de maniĂšre plus spĂ©cifique de dĂ©fendre les Juifs new-yorkais en proie Ă  des attaques de la communautĂ© noire. Pour ce faire, le mouvement met l’accent sur un retour aux racines juives, combinĂ© Ă  un entraĂźnement physique et quasi-militaire incluant l’usage d’armes.

À la fin de l’annĂ©e 1969, Kahane – qui s’est progressivement imposĂ© comme l’unique leader et idĂ©ologue du groupe – annonce un changement d’orientation de la LDJ : c’est dĂ©sormais la « cause » des Juifs soviĂ©tiques, interdits d’émigrer en IsraĂ«l, qui sera le premier motif d’action. Dans cette optique, la LDJ commence une campagne contre l’Union soviĂ©tique, allant du boycott des sociĂ©tĂ©s amĂ©ricaines faisant du commerce avec l’URSS au harcĂšlement (physique ou tĂ©lĂ©phonique) des diplomates soviĂ©tiques, et mĂȘme d’artistes russes. Le recours Ă  la violence, Ă  la fois symbolique et rĂ©el attire l’attention des mĂ©dias, et la reconnaissance de la LDJ s’accroĂźt, facilitant le recrutement et les levĂ©es de fonds. À l’apogĂ©e de son succĂšs, en 1970, la LDJ compte 19 000 membres aux États-Unis, des branches en Europe et en Afrique du Sud.

Sa participation en tant que rĂ©dacteur-ajdoint et contributeur du Jewish Press, le journal anglo-juif le plus vendu aux États-Unis, lui sert de tribune pour exposer son idĂ©ologie. Aujourd'hui la LDJ est classĂ© organisation terroriste aux États-Unis.

Installation en Israël

C’est en septembre 1971 que Kahane Ă©migre en IsraĂ«l, moment Ă  partir duquel l’aliyah (Ă©migration en IsraĂ«l) devient une prĂ©occupation centrale de la LDJ. Si son dĂ©part des États-Unis est alors officiellement justifiĂ© par l’idĂ©ologie sioniste qu’il promeut, les dĂ©tracteurs de Kahane ont, eux, mis en avant que celui-ci n’avait en rĂ©alitĂ© pas d’autre choix. D’une part parce qu’il affrontait des critiques au sein de la LDJ, dĂ©jĂ  en perte de vitesse, mais aussi parce que le gouvernement amĂ©ricain, craignant que l'engagement violent de la Ligue contre l'URSS ne mette en pĂ©ril la pĂ©riode de dĂ©tente engagĂ©e entre les deux super-puissances, le menaçait de sanctions de plus en plus ouvertement.

Le rabbin se montre actif dĂšs son arrivĂ©e en IsraĂ«l, renonçant ainsi Ă  son dĂ©sir initial de poursuivre une carriĂšre dans l’éducation juive. DĂ©terminĂ© Ă  poursuivre son militantisme anti-soviĂ©tique, il dĂ©veloppe Ă©galement des revendications davantage centrĂ©es sur des questions proprement israĂ©liennes, s’élevant contre les activitĂ©s des missionnaires chrĂ©tiens mais surtout en rĂ©clamant le dĂ©part de tous les Arabes d’Eretz IsraĂ«l Ă  travers des provocations violentes. Bien qu’attirant l’attention des mĂ©dias et du public israĂ©liens de temps Ă  autre, Kahane est Ă  cette Ă©poque une figure marginale, peinant Ă  rassembler des fonds et des nouvelles recrues, suivi par un petit cortĂšge de supporters, composĂ© de jeunes militants amĂ©ricains de la LDJ et d’une poignĂ©e d’immigrants russes.

De la LDJ Ă  Kach

En marge de son militantisme extra-parlementaire, il tente Ă©galement d’investir le systĂšme politique institutionnel : en 1973, la Jewish Defense League devient Kach (Ainsi), organisation sous la banniĂšre de laquelle il se prĂ©sente aux Ă©lections lĂ©gislatives la mĂȘme annĂ©e. Il n’obtient cependant que 0,8 % de voix (un peu moins de 13 000), alors que le seuil Ă©lectoral requiert 1 %.

Lors de la pĂ©riode qui suit la guerre du Kippour, Kahane systĂ©matise et intensifie l’usage de la violence physique et verbale Ă  l’encontre des Arabes en Cisjordanie. Cette stratĂ©gie s’avĂšre cependant peu payante sur le plan politique, puisque sa deuxiĂšme tentative d’élection Ă  la Knesset, en 1977, est un net Ă©chec : il n’obtient que 4 400 votes, soit seulement 0,25 % des suffrages.

Les accords de Camp David de 1979, instituant la paix entre IsraĂ«l et l’Égypte, sont une Ă©tape importante dans la radicalisation de Kahane et de ses supporteurs, dans la mesure oĂč la « trahison » de Begin au camp nationaliste leur fait perdre toute confiance dans le systĂšme politique dĂ©mocratique et institutionnel. Le dĂ©but des annĂ©es 1980 est en IsraĂ«l une pĂ©riode propice au dĂ©veloppement de la droite radicale, ce qui favorise l’idĂ©ologie du rabbin Ă  ĂȘtre de plus en plus acceptable, et acceptĂ©e. Mais il Ă©choue une fois encore Ă  Ă©largir sa base Ă©lectorale : Kach obtient, en 1981, sensiblement les mĂȘmes rĂ©sultats que lors des prĂ©cĂ©dentes Ă©lections lĂ©gislatives.

L'Ă©lection Ă  la Knesset

Entre 1981 et 1984, un mouvement de soutien populaire pour le rabbin et son parti se construit enfin, et il cesse alors d’ĂȘtre perçu comme un simple marginal, fou, dĂ©sirant simplement attirer l’attention. Ce soutien progressif repose cependant sur des facteurs extĂ©rieurs Ă  la personnalitĂ© de Kahane, et notamment sur la perte d’autoritĂ© du premier Ministre Menahem Begin, qui s’accentue jusqu’à sa dĂ©mission.

La conjoncture Ă©conomique dĂ©lĂ©tĂšre a Ă©galement contribuĂ© Ă  accentuer la concurrence sur le marchĂ© du travail entre juifs sĂ©pharades et Arabes israĂ©liens, thĂšme largement exploitĂ© par Kahane depuis plusieurs annĂ©es. Enfin, le contexte de l'invasion du Liban en 1982, qui a largement contribuĂ© Ă  renforcer la polarisation politique et idĂ©ologique de la sociĂ©tĂ© israĂ©lienne et a rĂ©vĂ©lĂ© son insatisfaction grandissante Ă  l’égard de la classe politique au pouvoir, a jouĂ© un rĂŽle majeur dans l’élection de Meir Kahane Ă  la Knesset, lors des Ă©lections de 1984, aprĂšs trois tentatives infructueuses. Ayant obtenu le soutien de presque 26 000 Ă©lecteurs, reprĂ©sentant 1,2 % des votes dans le pays, il rĂ©ussit enfin Ă  entrer Ă  la Knesset, disposant d’un siĂšge sous la banniĂšre du parti Kach.

Lors de son premier discours parlementaire, il demande l'expulsion du Grand Israël des quelque deux millions de Palestiniens qui y vivent[5].

Éviction de la Knesset

À son arrivĂ©e en IsraĂ«l, Meir Kahane a bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une attitude assez laxiste de la part du gouvernement. La permissivitĂ© des institutions Ă  la fois politiques et judiciaires Ă  l’égard de Kahane et des membres de Kach apparaĂźt en rĂ©alitĂ© comme une constante dans la dĂ©cennie des annĂ©es 1970.

La rĂ©action de l’État israĂ©lien n’apparaĂźt que lors des Ă©lections de 1984, et plus encore une fois que Kahane a Ă©tĂ© Ă©lu Ă  la Knesset, aprĂšs que la disqualification du parti Kach par le ComitĂ© Ă©lectoral central a Ă©tĂ© rejetĂ©e par la Haute Cour de Justice. Celle-ci invoque en effet l’absence de loi permettant d’interdire un parti politique aux Ă©lections sur la base de son programme ou de son idĂ©ologie.

Se retrouvant devant le « fait accompli » de la prĂ©sence Ă  la Knesset d’un membre prĂŽnant ouvertement ses convictions racistes, un consensus se forme dans la classe parlementaire pour tenter de « stigmatiser » le rabbin, niant la lĂ©gitimitĂ© acquise lors du processus Ă©lectoral.

Les mesures prises Ă  l’encontre de Kahane pour minimiser son influence sont multiples : restriction de son immunitĂ© parlementaire afin d’établir une interdiction de se dĂ©placer Ă  certains endroits (essentiellement des villes arabes, oĂč le rabbin et ses supporters avaient l’habitude de se rendre afin d'affirmer le caractĂšre juif de l’Ètat d’IsraĂ«l), instauration par le MinistĂšre de l’Education du programme d’« Ă©ducation Ă  la dĂ©mocratie » dans les Ă©coles, limitation de sa libertĂ© d’expression avec la dĂ©cision de l’AutoritĂ© IsraĂ©lienne des TĂ©lĂ©communications (Israeli Broadcasting Authority) – entitĂ© sous contrĂŽle de l’État gĂ©rant la diffusion de tous les mĂ©dias Ă©lectroniques du pays – de censurer ses discours et ne pas relayer ses activitĂ©s.

C’est le manque d’outil lĂ©gal pour restreindre l’activitĂ© parlementaire de Kahane qui a motivĂ© les membres de la Knesset Ă  adopter plusieurs amendements majeurs :

  • inclusion du racisme dans la section en rapport aux « incitations » dans le Code PĂ©nal ;
  • l’article 134 des RĂšglements de la Knesset autorisant son prĂ©sident Ă  refuser des lois comportant des incitations au racisme ou des principes allant Ă  l’encontre des caractĂšres juif et dĂ©mocratique du pays ;
  • l’amendement no 9 de la Loi Fondamentale : la Knesset (1958), qui dĂ©clare : « Une liste de candidats ne pourra participer aux Ă©lections de la Knesset si l’un des Ă©lĂ©ments suivants est exprimĂ© ou sous-entendu dans ses propos ou actions :
  1. dĂ©ni de l’existence de l’État d’IsraĂ«l comme l’État du peuple juif ;
  2. dĂ©ni du caractĂšre dĂ©mocratique de l’État ;
  3. incitation au racisme. »

Assassinat

Cette disqualification porte un trĂšs grand coup au mouvement kahaniste, qui ne peut dĂšs lors plus que compter sur son action extra-parlementaire pour diffuser son idĂ©ologie et faire progresser ses objectifs. Si lors des derniĂšres annĂ©es de sa vie, Kahane ne participe plus lui-mĂȘme Ă  des actions violentes, et tente soigneusement d’éviter toute confrontation avec les autoritĂ©s, ses fidĂšles, eux, continuent d’utiliser la violence, de la revendiquer, et de la mĂ©diatiser : depuis le dĂ©but de la premiĂšre intifada et l’établissement de l’État de JudĂ©e, la section Kach de la communautĂ© de Kiryat Arba, juste Ă  l’est d’HĂ©bron, est devenu le groupe d’auto-dĂ©fense anti-arabe et le contestataire de l’État d’IsraĂ«l le plus visible. C’est Ă  cette Ă©poque que se dĂ©tache une nouvelle gĂ©nĂ©ration de militants, ĂągĂ©s d’une vingtaine ou trentaine d’annĂ©es, parmi lesquels Baruch Marzel, Noam Federman et Yekutiel Ben-Yaakov.

Le , en soirĂ©e, Kahane livre un discours dans lequel il incite les Juifs amĂ©ricains Ă  immigrer vers IsraĂ«l avant qu’il ne soit trop tard. L’assemblĂ©e, majoritairement composĂ©e de Juifs orthodoxes de Brooklyn, est rĂ©unie dans une salle de confĂ©rence au deuxiĂšme Ă©tage du Marriott East Side Hotel en plein cƓur de Mahattan, au 525 Lexington Avenue. À la fin du discours, peu aprĂšs 21 heures, des supporteurs se massent autour de Kahane qui poursuit la discussion et rĂ©pond Ă  des questions. C’est Ă  ce moment qu’un individu, vĂȘtu Ă  la maniĂšre d’un Juif orthodoxe, s’approche de Kahane et le tire Ă  bout portant Ă  l’aide d’un pistolet de calibre.357[6] - [7] - [8]. Atteint au cou, Kahane succombe Ă  ses blessures peu de temps aprĂšs.

La disparition brutale du chef met le mouvement dans une situation difficile, notamment en rapport Ă  la question de sa succession.

Idéologie : le kahanisme

Le kahanisme est une doctrine basée en apparence sur la Torah, qui commanderait de conquérir la terre promise, qui est l'héritage du peuple Juif et d'y installer un gouvernement dont la Constitution est la Loi de la Torah. Le kahanisme n'est reconnu par aucune autorité spirituelle juive d'Israël ou d'ailleurs et reste confiné à des milieux marginaux isolés.

Terrorisme et condamnations

Un certain nombre de membres et de dirigeants de la Jewish Defense League, dont Kahane, ont Ă©tĂ© reconnus coupables d'actes liĂ©s au terrorisme intĂ©rieur[9]. En 1971, Kahane a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  une peine de cinq ans d'emprisonnement avec sursis pour conspiration dans le but de fabriquer des explosifs[10]. En 1975, Kahane a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© pour avoir dirigĂ© l'attaque contre la mission des Nations unies dans l'Union soviĂ©tique et blessĂ© deux officiers, mais il a Ă©tĂ© relĂąchĂ© aprĂšs avoir Ă©tĂ© convoquĂ© pour conduite dĂ©sordonnĂ©e. Plus tard la mĂȘme annĂ©e, Kahane Ă©tait accusĂ© de conspiration en vue de kidnapper un diplomate soviĂ©tique, de bombarder l'ambassade irakienne Ă  Washington et d'expĂ©dier des armes Ă  l'Ă©tranger depuis IsraĂ«l. Il a Ă©tĂ© reconnu coupable d'avoir violĂ© sa peine de probation Ă  la suite de la condamnation pour attentat Ă  la bombe de 1971 et a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  un an de prison[11]. Cependant, il en servit la plupart dans un hĂŽtel, avec de frĂ©quentes absences non surveillĂ©es, en raison d'une concession sur la fourniture de nourriture casher.

Dans une interview accordée en 1984 à Carla Hall, correspondante du Washington Post, Kahane a admis que la JDL "avait bombardé la mission russe (soviétique) à New York, la mission culturelle russe ici (Washington) en 1971, les bureaux de commerce soviétiques"[12] - [13].

Références

  1. « PersonnalitĂ© israĂ©lienne d'extrĂȘme droite Le rabbin Meir Kahane a Ă©tĂ© assassinĂ© Ă  New-York », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  2. (en-US) Joel Brinkley et Special To the New York Times, « Israel Bans Kahane Party From Election », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consultĂ© le )
  3. (en) Cnaan Liphshiz, « French Jewish Defense League on the attack », Timesofisrael.com,
  4. « En IsraĂ«l, le camp suprĂ©maciste juif de retour Ă  la Knesset », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  5. « Le rabbin Meir Kahane : un raciste Ă  la Knesset », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  6. (en) Juergensmeyer, Mark, Terror in the Mind of God, University of California Press, , p. 59
  7. (en) Katz, Samuel M., Relentless Pursuit : The DSS and the manhunt for the al-Qaeda terrorists,
  8. (en) Hamm, Mark S, Terrorism as Crime : From Oklahoma City to Al-Qaeda and Beyond, NYU Press, , 29 p., p. 29
  9. « Middle East History: Jewish Defense League Unleashes Campaign of Violence in America » [archive du ], Wrmea.com (consulté le )
  10. Morris Kaplan, « Kahane Gets 5-Year Suspended Sentence in Bomb Plot », New York Times,‎ , p. 26
  11. « Kahane gets year in '71 conviction », New York Times,‎ , p. 18
  12. Harvey W. Kushner, Encyclopedia of Terrorism, SAGE, , 192–193 p. (ISBN 978-0-7619-2408-1, lire en ligne)
  13. Carla Hall, « The Message of Meir Kahane: In Silver Spring, Boos and Applause for the Knesset Member Meir Kahane », The Washington Post,‎ (lire en ligne)

Bibliographie

  • Bar Itzhak Shulamith, Kahane et le Kahanisme, un tĂ©moignage de premiĂšre main, 285 pages, contient des documents et des photos. https://www.scribd.com/my_document_collections/3535244
  • Raphael Cohen-Almagor, The Boundaries of Liberty and Tolerance. The Struggle against Kahanism in Israel, Gainesville, University Press of Florida, 1994, p. 154-173.
  • Raphael Cohen-Almagor, Vigilant Jewish Fundamentalism: from the JDL to Kach, Terrorism and Political Violence, 4 (1), print. 1992, p. 44-66.
  • Ehud Sprinzak, Brother Against Brother : Violence and Extremism in Israeli Politics from Altalena to the Rabin Assassination, New York, Free Press, 1999, p. 187-215.
  • Ehud Sprinzak, The Ascendance of Israel’s Radical Right, New York, Oxford University Press, 1991, p. 243-250.
  • Ami Pedahzur, The Israeli Response to Jewish Extremism and Violence, Manchester et New York, Manchester University Press, 2002.
  • Aviezer Ravitsky, Roots of Kahanism: Consciousness and Political Reality, The Jerusalem Quarterly, 39, 1986.

Lectures complémentaires (liens externes)

  • 1968. Ruth Bondy, Mission Survival, N.Y. Sabra Books
  • 1973. Jewish Radicalism, an Anthology, New York Grove Press
  • 1973. Sprinzak, Origins of the Politics of Delegitimization in Israel 67-72, Eshkol Instit. (en hĂ©breu)
  • 1974. Natan Yalin Mor - The Fighters for the Freedom of Israel, Shikmona, Jer. (en hĂ©breu)
  • 1974. The JDL: Mature not Moribund, Sh'ma 2/8/74
  • 1975. Israel Eldad, The First Tenth, Adar TA. (in Hebrew)
  • 1976. Stanley Clawar, Neo-Vigilantism in America, an analysis of the JDL
  • 1977. Janet Dolgin Jewish Identity and the JDL, Princeton University Press
  • 1978. Friedman Society & Religion, Yad Ben Zvi
  • 1978. Gary Goodman Rhetoric of Meir Kahane
  • 1979. Conflict about institutionalizing of the Values of Judaism in the State of Israel, Hebrew U. of Jerusalem, Sociology Dept. (en hĂ©breu)
  • 1980. Shlomo Russ, The Zionist Hooligans, the JDL, Ph. D. Thesis, City U. of NY
  • 1981 Challenge Groups in Israel, Middle East Journal 35
  • 1981. Kahane On Tour, Present Tense 8:3
  • 1981. Public Life in Israel and the Diaspora, Comparative Jewish Politics, Bar Ilan University Press
  • 1982. Judaism and Psychoanalysis, Ktav Publishing House
  • 1983. Libman & Don Yehiya, Civil Religion in Israel, L.A. U. of California Press
  • 1984. False Messianism from Brooklyn, Midstream 30/10
  • 1984. Jewish Ethics and Halakha for Our Times, Ktav Publishing House
  • 1984. Schenker Kahanism: A Clear and Present Danger, New Outlook Aug/Sept. 84
  • 1984. Meir Kahane's Time Bomb, The Village Voice Oct. 2, 84
  • 1984. Aviezer Ravitski, Messianism, Zionism & the Future of Israel, in “Towards the 21st Century”, Van Leer Inst. (en hĂ©breu)
  • 1985 Mergui & Simonnot, Le Rabbin qui fait peur aux Juifs
  • 1985. Charles Liebmann, Jewish Ultra-Nationalism in Israel, Survey of Jewish Affairs, London Univ. Press.
  • 1985. Eleventh Knesset Election, New Outlook
  • 1985. Liebman, Jewish Ultra Nationalism, London, University Press
  • 1985. The Flip Side of Meir Kahane, New Outlook July 85
  • 1985. Reich, The Kahane Controversy, Moment Jan/Feb 85
  • 1985. Yair Kotler, Heil Kahane! (in Hebrew)
  • 1986. Daniel Breslauer, Meir Kahane - Ideologue, Hero, Thinker, Edwin Mellen Press.
  • 1986. Ideology of MK and his supporters, Van Leer Inst. (en hĂ©breu)
  • 1986. Jewish Terror Organization, Conflict NÂŒ 4
  • 1986. The Elections in Israel in 1984, Kach and Kahane, T.A. Ramot
  • 1987. Don Yehiya Eliezer, Jewish Messianism, Middle Eastern Studies Vol 23 #2
  • 1987. Moshe Negbi, Above the Law – Constitutional Crisis in Israel Am Oved, (en hĂ©breu)
  • 1988. Gerald Cromer - The Debate about Kahanism in Israeli Society 84-88, Occasional Papers of the Guggenheim Found # 3.
  • 1989. Zvi Shiloach The Guilt of Jerusalem, Karni Tel Aviv
  • 1990. Religious Radicalism and Politics in the Middle East, Albany State U. of NY
  • Dershowitz, The Best Defense
  • 1990. Robert Freidman, The False Prophet
  • 1990. Robert Freidman, Religious Radicalism and Politics in the Middle East, Albany State Univ.
  • 1990. Simon Epstein Les Chemises Jaunes, Chronique d'une extrĂȘme-droite raciste en IsraĂ«l.
  • 1993. Max Weber The Zionist Terror Network
  • Ehud Sprinzak, The Israeli Radical Right: History, Culture and Politics, in: MERKL Peter, WEINBERG Leonard (Ă©ds.), Encounters with the Contemporary Radical Right, Boulder, Westview Press, 1993 :
  • Ehud Sprinzak, Kach and Meir Kahane: The Emergence of Jewish Quasi-Fascism., Patterns of Prejudice, 19 (3/4), 1985 :

  • Ehud Sprinzak, « Extreme Politics in Israel Â», The Jerusalem Quarterly, (5), aut. 1977:

Articles connexes

Liens externes

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