Maxime V Hakim
Maxime V Hakim (arabe : ماكسيموس الخامس حكيم), né le à Tanta (Égypte) et mort le à Beyrouth (Liban), fut le patriarche de l'Église grecque-catholique melkite avec le titre de « patriarche d'Antioche et de tout l'Orient, d'Alexandrie et de Jérusalem des melkites » de 1967 à 2000.
Maxime V ماكسيموس الخامس حكيم | ||||||||
Maxime V avec Ben Gourion en 1960 | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | Tanta (Égypte) |
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Ordination sacerdotale | ||||||||
Décès | Beyrouth (Liban) |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | par le patriarche Cyrille IX |
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Dernier titre ou fonction | Patriarche émérite d'Antioche et de tout l'Orient, d'Alexandrie et de Jérusalem des Melkites | |||||||
Patriarche d'Antioche et de tout l'Orient, d'Alexandrie et de Jérusalem des Melkites | ||||||||
– (33 ans) | ||||||||
Archéparque de Saint-Jean-d'Acre | ||||||||
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(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
Biographie
Il est né à Tanta (Égypte), le . Il a été ordonné prêtre, après des études complètes à Sainte Anne de Jérusalem, à la Basilique Sainte Anne même, par Maximos IV Saïgh, alors encore Archevêque de Tyr, le .
Il a été sacré archevêque de St Jean d'Acre, Haïfa, Nazareth et toute la Galilée, au Caire, par Cyrille IX Moughabghab, assisté de Dionysios Kfoury et Pierre Kamel Médawar, auxiliaires patriarcaux, le .
Il a enfin été élu Patriarche, par le Saint-Synode à Aïn Traz au Liban, le .
Principales activités du prêtre :
- Direction et animation du Collège patriarcal du Caire. Lancement et direction de la revue Le lien.
Principales activités de l'archevêque:
- Bâtisseur d'écoles, d'un petit séminaire, d'un orphelinat, d'une maison de vieillards, et de plusieurs églises. Soin particulier au clergé, aux ordres religieux et séculiers, introduction de plusieurs groupes européens venus s'intégrer dans son Église.
Durant l'exode massif vers le Liban, du peuple palestinien en 1948, il a été l'un des premiers à s'occuper des réfugiés palestiniens. Il les aida à s'organiser avant que la Croix-Rouge américaine, puis les Nations unies n'en aient la responsabilité.
Il ouvrit pour les enfants palestiniens au Liban un asile qui en contenait environ deux cents de toutes confessions, car l'évêque Hakim ne faisait aucune distinction entre religions ou communautés chrétiennes.