Maurice Valette
Maurice Valette ( à Sarlat - au Mans), est un poète, nouvelliste, auteur dramatique et auteur d’opérettes, lauréat de sociétés littéraires et académies nationales et régionales, prix exceptionnel Ronsard en 1924, aux Jeux Floraux de Toulouse.
Naissance | |
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Décès |
(Ă 93 ans) Le Mans |
Nom de naissance |
Lucien Camille Maurice Valette |
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Biographie
Maurice Valette arrive au Mans, où se déroula toute son existence, en 1889 avec sa famille. Il fait carrière à la Mutuelle générale de France au service du contentieux.
Influencé par un frère journaliste qui le mena à écrire, ses premières œuvres datent de 1905. « Aimant le beau parler, sensible aux choses de la nature, à la présence des objets familiers »[1], Maurice Valette commence à publier des vers : Le Nid du toit qui fut couronné par l'Académie française[2], L’Écho sonore, La Flûte et le Roseau.
En captivité en Allemagne durant la Première Guerre mondiale, il compose deux recueils poétiques : Le Coffret aux clous d’or, et Des pas sur l’argile. La troupe théâtrale du camp devait inscrire à son répertoire des œuvres de Maurice Valette, jouées dans des décors réalisés au camp, décors dont le théâtre de la ville de Munster en Basse-Saxe (Allemagne) fit l’acquisition.
La musique de ses opérettes fut composée par un compagnon de captivité, Francisque Darcieux[3].
Il résida 4, rue Cauvin au Mans, « menant une vie discrète, refusant même d’appartenir à telle ou telle société littéraire pour préserver son indépendance »[1]. Il fut néanmoins durant de longues années délégué pour la Sarthe de la Société des poètes français[2]. Il décède le au 28 bis, rue de la Solitude au Mans.
Prix littéraires
- prix Ronsard, 1924, aux Jeux Floraux de Toulouse[4]
- prix Fondation Le Métais-Larivière de l'Académie française, 1924, pour Le Nid du toit[5]
- premier prix au concours de la revue Poésie, 1924[6]
- Jasmin d'argent pour Le Pèlerin Agen 1927
- l’Académie du Var lui décerne le prix Jean Alcard, 1936
- la Société d’Encouragement au Bien le couronne sept fois
- l’Académie Nationale de Reims cinq fois
- Prix Jacques-Normand, 1919, de la Société des gens de lettres (SGDL)[7].
Ĺ’uvres
- L’Écho sonore, Poèmes, 1913
- L'Amour au bandeau, Comédie en un acte, en vers, Éditions de la "Chanson française", 1914
- Le Coffret aux clous d’or, Poèmes, Les Gémeaux, 1920
- Des pas sur l’argile, Poèmes, Les Gémeaux, 1921
- Le Nid du toit, Les GĂ©meaux, 1923
- La Braise sous la cendre, Comédie en un acte, en vers, Les Gémeaux, 1923
- La Flûte de roseau, Poèmes, Les Gémeaux, 1923
- Trois, Six, Neuf, Opérette en 1 acte, musique de Francisque Darcieux, vers 1925
- La Bonne Aubaine, comédie en 2 actes, vers 1925
- Vite et Bien, comédie en 1 acte, vers 1925
- Pour marier Angélique, opérette en 3 actes, musique de Francisque Darcieux, vers 1925
- Pour marier Alexis, opérette en 3 actes, musique de Francisque Darcieux, vers 1925
- L’œil du maître, comédie en 1 acte, vers 1927
- Le Siège de Cambuzac, comédie en 1 acte, vers 1928
- L'Article 435, opérette en 1 acte, musique de Francisque Darcieux, vers 1930
- Le Livre des Sages et des Fous, Poèmes, imparu
- L'Eau sur le feu, Comédie en un acte, en vers, 1931
- Feu de paille, Comédie en un acte, Librairie Gabriel Enault, 1932
- 74, rue Mirabeau, comédie en un acte, M. Eschig, 1936
- Sans douleur, comédie en 1 acte, vers 1930
- Les Écluses du pactole, comédie en 1 acte, vers 1934
- Une fine lame, comédie en 1 acte, vers 1935
- La Tournée des Grands Ducs, comédie en 2 actes, vers 1935
- Le Lieutenant d'Esculape, comédie en 1 acte, vers 1935
- Plaids et bosses, comédie en 1 acte, A. Lesot, 1938
Références
- Ouest-France, édition de la Sarthe du 27 février 1962.
- La Vie mancelle, Ă©dition de septembre 1974.
- BNF
- "maurice valette" lire en ligne sur Gallica
- https://www.academie-francaise.fr/prix-dacademie
- "maurice valette" lire en ligne sur Gallica
- "maurice valette" lire en ligne sur Gallica