Accueil🇫🇷Chercher

Maurice GaĂŻt

Maurice Gaït, né le à Marseille et mort le dans le 15e arrondissement de Paris[1], est un journaliste français. Commissaire général à la Jeunesse sous le régime de Vichy, il est directeur de Rivarol de 1973 à sa mort.

Maurice GaĂŻt
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Maurice Antoine Marie GaĂŻt
Pseudonymes
Fabricius Dupont, Hugues Saint-Cannat, Scrutator, François Tavera, Dominique Vico
Nationalité
Formation
Activité

Biographie

Ancien élève de l'École normale supérieure, agrégé de philosophie (1935)[2], il avait été le condisciple notamment de Maurice Bardèche, de Robert Brasillach, de Thierry Maulnier, de Jean Nocher et de René Château. Il collabore à La Flèche de Gaston Bergery.

Directeur de l'École nationale des cadres civiques (1941-1942), directeur de cabinet d'Abel Bonnard, ministre de l'Ă©ducation nationale (1942-1943), et commissaire gĂ©nĂ©ral adjoint (1940-1942), puis commissaire gĂ©nĂ©ral Ă  la Jeunesse (1944), il est après guerre incarcĂ©rĂ© et poursuivi pour son implication dans le RĂ©gime de Vichy. Il bĂ©nĂ©ficie d'un non-lieu pour « faits de rĂ©sistance Â» le [3].

En 1948, il signe sous le nom de plume de « Fabricius Dupont » un Manifeste des inĂ©gaux. Il a aussi utilisĂ© les pseudonymes « Hugues Saint-Cannat Â», « Scrutator Â», « François Tavera Â» et « Dominique Vico Â»[4].

Après avoir dirigé La Fronde, il se joint à l'équipe de l'hebdomadaire d'extrême droite Rivarol fondé en par René Malliavin. Gaït en fut le rédacteur en chef et l'éditorialiste à partir de 1973 jusqu'à sa mort (Camille Galic lui succède alors qu'il succédait lui-même à Pierre Dominique, décédé en 1973).

En 1973-74, il appuie les négociations entre Ordre nouveau et Jean-Marie Le Pen relatives à la création du Front national[5].

Lors du retour en politique de Charles de Gaulle durant la guerre d'Algérie, Gaït compta parmi ses critiques les plus acharnés. Il meurt en fonctions le .

Ouvrage

  • « Fabricius Dupont Â», Manifeste des inĂ©gaux, Paris, Les Gazettes, 1948 (BNF 34191123).

Références

  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. « Les agrégés de l'enseignement secondaire. Répertoire 1809-1960 », sur cnrs.fr (consulté le ).
  3. Laurent Wetzel, « Les normaliens durant l'Occupation », La Nouvelle Revue d'histoire, no 74 de septembre-octobre 2014, p. 58-62.
  4. Henry Coston et Emmanuel Ratier (préf. Henry Coston), Encyclopédie des pseudonymes, t. II, Paris, Faits et Documents, , 479 p. (ISBN 2-909769-01-1), p. 410.
  5. « Rivarol, l'antisémitisme comme idée fixe », sur Slate.fr, (consulté le ).

Annexes

Bibliographie

  • Le Monde, article nĂ©crologique du

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.