Accueil🇫🇷Chercher

Maurice Failevic

Biographie

Après un baccalauréat de philosophie, il entame une licence de droit et anime le ciné-club universitaire de la Sorbonne tout en préparant l’IDHEC dont il sort diplômé en 1957. En 1962, il entre comme assistant réalisateur à la RTF aux côtés d'Henri Spade et de Jacques Krier.

En 1967, pour l'émission Les femmes aussi, Éliane Victor lui confie la réalisation de son premier film sur l’histoire d’une femme médecin à la campagne, puis de son second film consacré au quotidien de Renée Delanches, institutrice en poste depuis deux ans dans un village de Haute Ardèche (Faire l’école à Conges en Ardèches). Entre le village, les cinq enfants de la classe unique et le couple Delanches, le réalisateur témoigne de l'évolution de la ruralité et de la pédagogie à la veille de 1968. Les documentaires qu'il réalise jusqu'en 1970 lui valent de nombreux prix (le prix de la critique, le prix Albert Ollivier) et marquent à jamais sa façon de préparer et de faire des films.

Après cette période, il devient réalisateur de fictions pour le cinéma et pour la télévision.

Cinéaste, téléaste et cinéphile, il se fait pédagogue en prenant la direction du département réalisation de la FEMIS entre 1986 et 1995.

Maurice Failevic rejette les principes et les théories générales. Il qualifie ses méthodes de travail de « cuisine personnelle ». Il semble pourtant que son travail repose sur l'enquête, le rapport à l'Autre et à la société. Ainsi, il se refuse d'écrire pour un comédien. En revanche, il se repose sur une famille de création composée principalement de Georges Orset (cadrage), Charlie Gaêta (éclairage), Tamani Berkani (maquillage) et Claude Fréchède (montage), Michel Portal (musique). Par l’image, Maurice Failevic et Georges Orset intègrent dans la fiction une esthétique toute documentaire en privilégiant la force des plans longs à l'utilisation des effets.

Les fables de Maurice

Maurice Failevic revendique le terme de fable pour les téléfilms qu’il produit. Comme le conteur, il prend appui sur la réalité. Qu’il s’agisse de Les Sangliers (1976), Les Saltimbanques (1980), ou Le Jardinier récalcitrant, l'esthétique du documentaire lui permet de faire voyager les spectateurs aux confins de fiction et de la réalité. Son cinéma n’est pas un cinéma de certitudes. Il interpelle vigoureusement les structures sociales et les modes de vie.

Filmographie

Scénariste
RĂ©alisateur

Distinctions

Sources

Références

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. « Failevic Maurice », Trombinoscope, Fonds audiovisuel du PCF
  3. « Décès du réalisateur Maurice Failevic », Le Figaro, 27 décembre 2016
  4. Les Sangliers sur télé70, consulté le 23 juin 2016
  5. Anne Marie ou quelque chose d'autre (Vidéo : extrait de 7 min) sur le site de INA. fr
  6. Portrait de la francophonie : XXe siècle (Vidéo : extrait de 9 min) sur le site de l'INA, consulté le 25 juin 2016
  7. Eurêka : Être chercheur (Vidéo : extrait de 6 min) sur le site de l'INA, consulté le 25 juin 2016
  8. Je suis Vincent le Hollandais sur le site de film-documentaire.fr
  9. Patrick et Sylvie, 9 ans, un documentaire de Maurice Failevic (1972). Portrait de famille avec enfants. sur le site de Libération, consulté le 24 juin 2016
  10. Patrick et Sylvie… et les vacances sur le site de lesvacancesunehistoire
  11. Les Agriculteurs sur le site de worldcat, consulté le 25 juin 2016
  12. Les Visiteurs du dimanche soir sur le site de Télé70, consulté le 24 juin 2016
  13. Au jour le jour (Vidéo : extrait de 7 min) sur le site de INA. fr, consulté le 23 juin 2016
  14. « Failevic sur un scénario de Didier Daeninckx. L'autre but de Momo l'avant-centre » sur le site de Libération, consulté le 24 juin 2016

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.