Maurice Eisenberg
Maurice Eisenberg est un violoncelliste, concertiste et enseignant, né le à Königsberg, alors en Prusse-Orientale, et mort le à New York[1].
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(Ă 72 ans) New York |
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Biographie
Ses parents, polonais, émigrent aux États-Unis en 1902, l’emmenant. Ayant commencé des études de violon, Maurice Eisenberg se tourne vers le violoncelle qu’il étudie au Conservatoire Peabody de Baltimore[2].
Soliste de l’Orchestre de Philadelphie dès 1916 sous la direction de Stokowski, il entre en 1918 au Philharmonique de New York alors sous la direction de Walter Damrosch[2]. Il rencontre Pablo Casals en 1921 au cours d’une tournée de ce dernier aux États-Unis. Avec le soutien de Casals, il se perfectionne en Europe avec des personnalités comme Julius Klengel, Hugo Becker, Nadia Boulanger, Diran Alexanian et Casals lui-même avec lequel une amitié s’établit[3].
Entre 1926 et 1939, il se partage entre concerts et enseignement en Europe :
- Soliste avec les principaux orchestres européens et américains, il crée, en 1938, dans le cadre des Concerts Pasdeloup, le Concerto Ballata de Glazounov sous la direction de celui-ci ; il interprète à Londres la Rhapsodie Hébraïque Schelomo sous la direction d’Ernest Bloch, son compositeur[2] ; ses interprétations des Suites pour violoncelle seul de Bach sont admirées et il est membre du Trio Menuhin[3].
- Il crée le « London International Violoncello Center » dont il est le directeur artistique, enseigne à l’École Normale de Musique de Paris où il succède à Diran Alexanian[3].
Aux États-Unis, il enseigne à l’Académie de Musique de Philadelphie, à l’Université de Californie du Sud ainsi qu’à la Cambridge Longy School[4] (Massachusetts) et, pendant les dix dernières années de sa vie, à l’Académie Internationale de Cascais (Portugal)[3].
À la fin de sa vie, Maurice Eisenberg enseigne également à la « Juilliard School of Music » où il meurt en 1972 au cours d’une leçon qu’il y donne[2].
En 1938, le violoncelliste Louis Rosoor, ayant orchestré la Sonate pour basson et violoncelle de Mozart (K.292/196c), lui dédie une réduction pour violoncelle et piano[5]. Le livre Cello Playing of Today de Maurice Eisenberg, initialement publié en 1957, a été réédité maintes fois. Son élève Michael Masters s'est chargé de la publication posthume de l’édition annotée des Suites pour violoncelle seul de Bach que Maurice Eisenberg avait préparée[2].
Notes et références
- Site web des données de la Bibliothèque Nationale de France
- Lyse Vézina, Le violoncelle: Ses origines, son histoire, ses interprètes, Varia (Éditions), 2006, p. 285
- Site web (Cello Music Collections) de l'Université de Greensboro - Caroline du Nord, États-Unis (en)
- Voir l'article School of Music of Bard College (en)
- L'exemplaire « polygraphié » envoyé par Louis Rosoor à Maurice Eisenberg est conservé à l'Université de Greensboro - Caroline du Nord, États-Unis (en)
Liens externes
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- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :