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Maurice Bernhardt

Maurice Bernhardt est un dramaturge et directeur de théâtre français, né le à Paris (8e arrondissement) et mort le à Paris 17e[1].

Maurice Bernhardt
Description de cette image, également commentée ci-après
Maurice Bernhardt, cliché de Napoléon Sarony.
Naissance
Paris 8e
Décès
Paris 17e
Activité principale Dramaturge
Activités annexes Directeur de théâtre
Lieux d'activité Paris
Années d'activité 1862-1923
Ascendants Sarah Bernhardt
Descendants Lysiane Bernhardt et Simone Bernhardt

Biographie

Le Théâtre Sarah-Bernhardt en 1925.Administration : M.M. Bernhardt.
Tombe de Sarah et Maurice Bernhardt au cimetière du Père-Lachaise.

Maurice Bernhardt est le fils naturel de la grande actrice Sarah Bernhardt (1844-1923) et du prince belge Henri-Maximilien-Joseph de Ligne (1824-1871). Il naît le au domicile de sa mère, 11 boulevard Malesherbes à Paris[2].

Auteur de quelques pièces dans lesquelles se produit sa mère, il se voit confier par celle-ci les directions successives du théâtre de l'Ambigu (1882-1883), du théâtre de la Porte-Saint-Martin (1883-1884) et enfin du théâtre Sarah-Bernhardt, ancien théâtre des Nations que la ville de Paris lui avait concédé pour vingt ans à compter de 1899, lorsqu'elle abandonna la direction du théâtre de la Renaissance qu'elle avait dirigé durant cinq ans. Il meurt le à 64 ans, cinq ans après sa mère, et est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (44e division)[3].

Il épouse en premières noces à Paris 16e le , la princesse Maria Teresa Wirginia Klotylda Jablonowska (dite Terka) (1863-1910), artiste peintre, dont il eut deux filles :

  • Simone (1889-1982), qui Ă©pouse Ă  Versailles le Edgar Gross (1880-1962, fils d'un riche producteur de savon amĂ©ricain de Philadelphie). Le couple a deux enfants dont Emma Terka Gross (nĂ©e en 1910), qui se mariera trois fois, la première Ă  Paris 16e le avec Pierre Clemenceau, petit-fils de Georges Clemenceau ;
  • Lysiane (1896-1977). Recueillie par Sarah Bernhardt au dĂ©cès de sa mère, elle Ă©pouse Ă  Paris 17e le , Louis Collin du Bocage dit Louis Verneuil (1893-1952), auteur des deux dernières pièces jouĂ©es par sa grand-mère (Daniel en 1920 et RĂ©gine Armand en 1922) mais dont elle divorcera dès l'Ă©tĂ© 1923.

Il se remarie le à Paris 17e avec Marie-Ernestine Appoullot[2] avec parmi ses témoins le peintre Georges Clairin[4].

Il meurt le 21 décembre 1928 en son domicile au 156 boulevard Malesherbes.

Ĺ’uvres

  • 1896 : Impressions d’AmĂ©rique, Paris, Impr. industrielle et artistique
  • 1902 : Nini l’Assommeur, drame en 5 actes et 7 tableaux
  • 1904 : Par le fer et par le feu, drame en 5 actes et 11 tableaux d’après le roman homonyme de Henryk Sienkiewicz
  • 1906 : Monsieur Cupi ; Une idĂ©e gĂ©niale ; Un accident ; L’Appât ; Calamity Jane ; Le Jockey Ă  l’hĂ´pital ; La Rente viagère ; Un croyant ; Le Bon ApĂ´tre ; Le Hennissement, Paris, F. Juven
  • 1912 : Une nuit de NoĂ«l sous la Terreur, comĂ©die en 1 acte avec Henri Cain

Notes et références

  1. Tables décennales des décès pour le 17e arrondissement (vue 12/21) sur le site des archives numérisées de la ville de Paris.
  2. « Acte de naissance n°1500 (vue 15/26), registre des naissances du 8e arrondissement », sur Archives de Paris, (consulté le )
  3. « Brèves », Le Gaulois,‎ (lire en ligne).
  4. « Visionneuse - Archives de Paris », sur archives.paris.fr (consulté le )
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