Maurice Amman
Maurice Amman (Saint-Maur-des-Fossés, - Saint-Mandé, [1]) est un officier de marine français.
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(à 83 ans) Saint-Mandé |
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Biographie
Il entre à l'École navale en et en sort enseigne de 2e classe en . Enseigne de 1re classe (), lieutenant de vaisseau en , il embarque sur le contre-torpilleur Tigre puis embarque en 1940 sur le cuirassé Jean-Bart à Saint-Nazaire qui parvient à gagner Casablanca à la barbe des Allemands.
Capitaine de corvette en sur le contre-torpilleur Albatros, il participe aux combats de Casablanca en novembre 1942 puis commande l'aviso La Boudeuse en avant d'être affecté en au cabinet de l'amiral Lemonnier. Nommé chef d'état-major général de la marine et capitaine de frégate en ) il commande le contre-torpilleur Hoche en 1946.
Capitaine de vaisseau en , il est membre de la délégation française du comité permanent du Comité militaire du Pacte atlantique en 1950 et dirige en 1951 le croiseur Jeanne d'Arc ainsi que l’École d'application des enseignes de vaisseau.
En 1952, il est chargé du bureau des affaires alliés à l’État-major général. Il est promu contre-amiral en . Nommé attaché naval à Londres puis vice-amiral en , il commande l’École de guerre navale et devient préfet maritime de Cherbourg. En , il est nommé commandant supérieur de la base stratégique de Bizerte et doit faire face en à la crise franco-tunisienne, ce qui lui vaut des marques de reconnaissance de la part du Général de Gaulle.
Il prend rang et appellation de vice-amiral d'escadre en , Il est préfet maritime de Brest et de la 2ème région maritime en décembre 1961. En octobre 1964, il prend rang et appellation d'amiral. Il est versé dans la 2ème section des officiers généraux en .
En 1967, il fonde la Société nationale de sauvetage en mer. Membre de l'Académie de marine qu'il préside en 1975-1976, Amman est aussi le fondateur du Cercle de la mer à Paris.
Distinctions
- Chevalier, Officier, Commandeur puis Grand-Officier de la LĂ©gion d'Honneur, son dossier n'est pas encore disponible dans la base LĂ©onore[2].
- Grand Croix de l'Ordre National du MĂ©rite[3], titulaire de la Croix de guerre 39-45 et de la Croix de la Valeur militaire[4].
Bibliographie
- Jacques Lafitte, Stephen Taylor, Qui est qui en France, 1988, p. 132
- Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Tallandier, , 576 p. (ISBN 978-2-84734-008-2), p. 14.
- Hubert Granier, Histoire des marins français, 2008, p. 95