Mathias d'Alençon
Charles-Mathias, comte d'Alençon, seigneur de Neuville-sur-Ornain et de Braux (, Bar-le-Duc - , Paris), est un militaire et homme politique français.
Député français |
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Décès |
(Ă 70 ans) Paris |
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Biographie
Capitaine au régiment des Gardes Lorraines, il est élu député suppléant de la noblesse aux États généraux par le bailliage de Toul le .
Président du district de Toul, il est admis à siéger à l'Assemblée constituante le , à la suite de la démission de Joseph Balthazar, comte de Rennel[1].
Sa naissance et son attitude politique ne tardèrent pas à le rendre suspect ; inculpé « d'avoir à l'époque où les Prussiens occupaient le camp de la Lune, pratiqué des manœuvres et entretenu des intelligences avec les ennemis de la République, notamment avec les émigrés, tendant à faciliter les progrès de leurs armes, à leur fournir des soldats, argent, vivres et munitions, etc., » il est condamné par le tribunal criminel révolutionnaire à la peine de mort le 25 germinal an II (), et guillotiné à Paris le lendemain.
Notes et références
- « Mathias d'Alençon », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]