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Mathias Otounga Ossibadjouo

Mathias Otounga Ossibadjouo est un homme politique gabonais né le à Okondja. Il est ministre de la Décentralisation, de la Cohésion et du Développement des territoires depuis octobre 2019.

Mathias Otounga Ossibadjouo
Illustration.
Mathias Otounga Ossibadjouo en juin 2016
Fonctions
Ministre de la Décentralisation, de la Cohésion et du Développement des territoires
En fonction depuis le
(3 ans, 8 mois et 24 jours)
Président Ali Bongo
Premier ministre Julien Nkoghe Bekalé
Rose Christiane Ossouka Raponda
Prédécesseur Arnaud Calixte Engandji Alandji
Ministre des Sports, du Tourisme et des Loisirs
–
(8 mois et 13 jours)
Président Ali Bongo
Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet
Julien Nkoghe Bekalé
Prédécesseur Nicole Assélé
(partiellement)
Madeleine Berre
(partiellement)
Successeur Alain Claude Bilie-Bi-Nze
Ministre du Budget et des Comptes publics
–
(10 mois et 19 jours)
Président Ali Bongo
Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet
Prédécesseur Christian Magnagna
Successeur Jean-Fidèle Otandault
Ministre de la DĂ©fense nationale
–
(1 an et 17 jours)
Président Ali Bongo
Premier ministre Daniel Ona Ondo
Prédécesseur Ernest Mpouho
Successeur Étienne Massard Kabinda Makaga
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Okondja (Gabon)
Nationalité Drapeau du Gabon Gabonais
Parti politique Parti démocratique gabonais
Diplômé de Université Omar-Bongo
Université Mohammed-V de Rabat

Membre du bureau politique du Parti démocratique gabonais (PDG), il fut également ministre de la Défense nationale (2015-2016), ministre du Budget et des Comptes publics (2016-2017), ainsi que ministre des Sports, du Tourisme et des Loisirs (2017-2018).

Biographie

Né le à Okondja (province du Haut-Ogooué), Mathias Otounga Ossibadjouo fait ses études supérieures à l'Université Omar-Bongo ainsi qu'à l'Université Mohammed-V de Rabat (Maroc). Il étudie également à l'École nationale des douanes de Neuilly-sur-Seine (France)[1]. Il travaille par la suite dans l'administration civile, où il exerce la fonction d'inspecteur principal des douanes[2].

En 1975, il adhère à l'union des jeunes du Parti démocratique gabonais (PDG)[2].

En 2006, il est nommĂ© directeur gĂ©nĂ©ral de la Caisse de stabilisation et de pĂ©rĂ©quation (Caistab), oĂą il amorce une politique de soutien Ă  l'Ă©conomie du cacao et du cafĂ©[1] - [3]. Par la suite, dans le cadre des Ă©lections prĂ©sidentielles de 2009, il soutient Ali Bongo en crĂ©ant l'association « GĂ©nĂ©ration Ali Bongo Ondimba Â», regroupant les jeunes membres du PDG[2] - [4]. Cette organisation, qu'il prĂ©side, continuera son action auprès des jeunes les annĂ©es suivantes, aidant par exemple en 2012 des lycĂ©ens en dispensant des cours gratuits pour les prĂ©parer au baccalaurĂ©at[5].

Le , il est nommé directeur adjoint du cabinet du chef de l'État[6] - [7]. La même année, il entre au bureau politique du PDG, devenant chef du parti dans son département natal, le Sébé-Brikolo[8]. Enfin, le , à la faveur d'un remaniement, il est nommé ministre de la Défense nationale dans le gouvernement de Daniel Ona Ondo[9], succédant ainsi à Ernest Mpouho. La passation de pouvoir a lieu le [10]. Le , à la suite de critiques envers l'armée l'accusant, dans un contexte d'élection présidentielle proche, de n'agir que pour défendre le pouvoir en place et non les intérêts de la population, il réaffirme la neutralité de l'armée, et appelle les responsables politiques à respecter cette neutralité[11].

Après la réélection contestée d'Ali Bongo à la tête du pays, Mathias Otounga Ossibadjouo change de portefeuille le et est nommé ministre du Budget et des Comptes publics dans le nouveau gouvernement d'Emmanuel Issoze Ngondet, succédant ainsi à Christian Magnagna[12].

Le , il est nommé ministre des Sports, du Tourisme et des Loisirs[13]. Lors du remaniement ministériel du 4 avril 2018, il ne conserve pas ce poste et doit quitter le gouvernement, laissant sa place à Alain Claude Bilie-Bi-Nze le 4 mai[14]. Cependant, à la suite du limogeage d'Arnaud Calixte Engandji Alandji, il fait son retour au sein du gouvernement le 6 octobre 2019 en étant nommé ministre de la Décentralisation, de la Cohésion et du Développement des territoires[15], poste qu'il conserve lors du remaniement du [16] et lors de celui du 17 juillet 2020[17].

Références

  1. Anne Marie Dworaczek-Bendome, « Gabon : Mathias Otounga Ossibadjouo, un homme du peuple au cœur du pouvoir », sur dworaczekbendome.blogs.nouvelobs.com,
  2. « Les 5, chiffres et/ou nombres clés, de Mathias Otounga Ossibadjouo », sur mazleck.com,
  3. Serge Noël, « Mathias Otounga Ossibadjouo, directeur général de la Caisse de stabilisation et de péréquation », sur marchesafricains.fr,
  4. « Ali Bongo Ondimba, le candidat de la jeunesse », sur alibenbongo.canalblog.com,
  5. « L’Ong, Génération Ali Bongo Ondimba, au chevet de la future élite », sur mazleck.com,
  6. « Gabon : Mathias Otounga Ossibadjouo, le technocrate devient homme de confiance du Chef de l’État », sur fr.infosgabon.com,
  7. Loïc Ntoutoume, « Fronde au sein du PDG : Mathias Otounga Ossibadjouo appelle à «l’union sacrée» », sur gabonreview.com,
  8. « Mathias Otounga Ossibadjouo présenté au militants PDG d’Okondja », sur nouvellesdugabon.com,
  9. « Politique : Le nouveau gouvernement gabonais », sur gouvernement.ga,
  10. « Passation de charges : Mathias Otounga Ossibadjouo prend ses nouvelles fonctions », sur gouvernement.ga,
  11. Griffin Ondo Nzuey, « Présidentielle 2016: Mathias Otounga et la neutralité de l’armée », sur gabonreview.com,
  12. Pierre Eric Mbog Batassi, « Gabon : composition du gouvernement Issoze Ngondet », sur afrik.com,
  13. « Gabon : composition du nouveau gouvernement et nomination d’un vice-président », sur agenceecofin.com,
  14. Jean-Claude Nounamo, « Alain Claude Bilié bi Nzé désormais ministre des Sports », sur gabonallsport.info,
  15. « Gabon : Le grand retour de Mathias Otounga Ossibadjouo », sur fr.infosgabon.com,
  16. « Gabon : composition du nouveau gouvernement », sur agenceecofin.com,
  17. Georges Dougueli, « Gabon : un nouveau gouvernement taillé pour préparer la présidentielle », sur jeuneafrique.com,
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