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Massacre de Palmiry

Le massacre de Palmiry est une série de tueries de masses perpétrées par les forces allemandes de répression (S.S. et police régulière) , pendant la Seconde Guerre mondiale, près du village de Palmiry dans la forêt de Kampinos au nord-ouest de Varsovie.

Des femmes polonaises conduites par des soldats allemands sur le site d'exécution à Palmiry, 1940.

Massacres

Entre décembre 1939 et juillet 1941, plus de 1 700 Polonais non juifs et Polonais d'origine juive, qui étaient la plupart des détenus de la prison de Pawiak à Varsovie, sont exécutés par les SS et l'Ordnungspolizei dans une clairière de la forêt de Kampinos près du village de Palmiry.

Le pic du massacre s'est déroulé les 20 et 21 juin 1940, lorsque 358 membres de l'élite politique, culturelle et sociale polonaise sont assassinés en une seule opération.

Palmiry est l'un des sites les plus tristement célèbres des crimes allemands en Pologne et « l'un des lieux les plus notoires d'exécutions de masse » en Pologne[1].

Avec le massacre de Katyń, cet événement devint emblématique du martyr de l'intelligentsia polonaise pendant la Seconde Guerre mondiale.

Sorts des responsables

Certains des auteurs du massacre de Palmiry furent traduits en justice. Ludwig Fischer, gouverneur du district de Varsovie en 1939-1945, et le colonel SS ou Standartenführer SS Josef Meisinger, qui occupait le poste de commandant de la police allemande (Si-Po) et du service de sécurité (SD) à Varsovie entre 1939 et 1941, ont été arrêtés après la guerre par les forces soit anglaises soit américaines et ont été remis aux autorités polonaises. Leur procès s'est tenu entre le 17 décembre 1946 et le 24 février 1947. Le 3 mars 1947, le Tribunal national suprême de Varsovie les condamna tous deux à mort. Meisinger et Fischer furent pendus dans la prison de Mokotów en mars 1947[2].

Le général de division SS ou S.S.-Gruppenführer Paul Moder, chef supérieur de la SS et de la Police du district de Varsovie en 1940-1941, fut tué au combat sur le front de l'Est en février 1942[3].

Notes et références

  1. Lukas (2004), p. 70.
  2. Bartoszewski (1970), pp. 54 and 423.
  3. Bartoszewski (1970), p. 424.

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • (pl) WĹ‚adysĹ‚aw Bartoszewski, Palmiry, Warszawa, KsiÄ…ĹĽka i Wiedza,
  • (pl) WĹ‚adysĹ‚aw Bartoszewski, Warszawski pierĹ›cieĹ„ Ĺ›mierci 1939–1944, Warszawa, Interpress,
  • (pl) Jochen Böhler, Klaus-Michael Mallmann et JĂĽrgen Matthäus, Einsatzgruppen w Polsce, Warszawa, Bellona, (ISBN 978-83-11-11588-0)
  • (pl) Regina DomaĹ„ska, Pawiak – wiÄ™zienie Gestapo. Kronika lat 1939–1944, Warszawa, KsiÄ…ĹĽka i Wiedza,
  • (pl) Krzysztof Dunin-WÄ…sowicz, Warszawa w latach 1939–1945, Warszawa, PaĹ„stwowe Wydawnictwo Naukowe, (ISBN 83-01-04207-9)
  • Richard C. Lukas, Forgotten Survivors: Polish Christians Remember the Nazi Occupation, University Press of Kansas, (ISBN 978-0-7006-1350-2, lire en ligne)
  • (pl) Zygmunt MaĹ„kowski, AuĂźerordentliche Befriedungsaktion 1940 – akcja AB na ziemiach polskich, Warszawa, ZakĹ‚ad Historii Najnowszej Uniwersytetu Marii SkĹ‚odowskiej-Curie i OKBZpNP-IPN w Lublinie,
  • (pl) Jerzy Misiak, Palmiry, Izabelin, Kampinoski Park Narodowy, (ISBN 83-89961-22-9)
  • Robert Rozett et Shmuel Spector, Encyclopedia of the Holocaust, Routledge, (ISBN 978-1135969509, lire en ligne)
  • (pl) RafaĹ‚ SierchuĹ‚a et Wojciech MuszyĹ„ski, « KatyĹ„ i Palmiry 1940 (Dodatek specjalny IPN) », NiezaleĹĽna Gazeta Polska,‎
  • (pl) Artur Stelmasiak, « Dobry proboszcz na zĹ‚e czasy », e-civitas.pl, (consultĂ© le )
  • (pl) Wojciech ĹšwiÄ…tkiewicz, « Palmiry: warszawski KatyĹ„ », idziemy.pl, (consultĂ© le )
  • (pl) Maria WardzyĹ„ska, ByĹ‚ rok 1939. Operacja niemieckiej policji bezpieczeĹ„stwa w Polsce. Intelligenzaktion, Warszawa, Instytut PamiÄ™ci Narodowej, (ISBN 978-83-7629-063-8)
  • « Palmiry National Memorial Museum (Miejsce PamiÄ™ci Palmiry) » [archive du ], warsawtour.pl (consultĂ© le )
  • (pl) « Prezydent: Palmiry to warszawski KatyĹ„ » [archive du ], prezydent.pl, (consultĂ© le )
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