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Massacre de Lachenaie

Le massacre de Lachenaie est l'événement durant lequel des colons de la Nouvelle-France furent massacrés par des Iroquois, le à Lachenaie, sur la rive nord de Montréal. Le nombre de victimes est incertain. Le gouverneur Louis de Buade de Frontenac rapporte pour sa part un massacre complet à l'exception de 2 habitants, mais il est possible qu'il ait exagéré, afin de marquer les esprits dans la métropole. Plusieurs chercheurs parlent plutôt du tiers des habitants de cette petite bourgade comptant 90 personnes à l'époque qui furent massacrés, donnant un nombre de 30 victimes[1].

Massacre de Lachenaie
Description de cette image, également commentée ci-après
Guerrier iroquois au XVIIe siècle.
Informations générales
Date
Lieu Lachenaie
Issue Victoire iroquoise, massacre de civils
Belligérants
IroquoisDrapeau de la Nouvelle-France Nouvelle-France
Forces en présence
150 guerriers90 civils
Pertes
Très faible30 à 88 morts

Première Guerre intercoloniale
Guerres franco-iroquoises

Batailles

Baie d'Hudson


Québec et New York


Nouvelle-Angleterre, Acadie et Terre-Neuve

CoordonnĂ©es 45° 58′ 00″ nord, 73° 13′ 00″ ouest

Contexte

Ce massacre fait suite à celui de Lachine, qui eut lieu quelques mois auparavant, dans le contexte de la Première Guerre intercoloniale et des Guerres franco-iroquoises, qui opposaient les Royaumes de France et d'Angleterre, ainsi que leurs alliés autochtones respectifs..

TĂ©moignage

Selon un soldat en poste Ă  Lanoraie[1]:

«Il y avait une femme veuve (Marguerite Forget, veuve de Jean Muloin), de qui le marie avait été tué l’année précédente, à qui un vieux garçon de son voisinage fut rendre visite (François Le Masson). Comme il voulait se rendre chez lui, la femme le pria de rester avec elle, lui disant que la peur l’avait saisie. Le garçon fort complaisant, qui ne marchait point sans son fusil et un petit chien, lorsque la nuit fut avancée, le petit chien fit grand bruit. Le garçon sortit dehors qui vit toutes les habitations en feu, fit lever la femme qui avait aussi un fusil et se mit en sentinelle au coin de la maison. Il n’y fut point longtemps sans voir des ennemis qui faisaient l’approche de la maison, lorsqu’ils furent à la portée, tira dessus et donna son fusil à la femme pour le charger et tira son deuxième avec le fusil de la femme. Les ennemis tirèrent sur lui et ne le touchèrent point. Le jour étant venu, les ennemis se retirèrent, l’habitant et la femme s’embarquèrent dans un canot et se rendirent au fort».

Notes et références

  1. « UN BRIN D'HISTOIRE - Journal La Revue », sur Journal La Revue, (consulté le ).
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