Mary Fowler (géologue)
Christine Mary Rutherford Fowler, FRAS, FSG, FRCGS (né en 1950) est une géologue et universitaire britannique. De 2012 à 2020, elle est maître du Darwin College de Cambridge. Elle est auparavant chargée de cours à Royal Holloway, Université de Londres, avant de devenir doyenne de sa faculté des sciences.
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Jeunesse et éducation
Fowler est née en 1950 de Rosemary et Peter Fowler[1]. Elle vient d'une famille d'éminents scientifiques. Un arrière-grand-père, Ernest Rutherford, est le "père de la physique nucléaire", et son grand-père, le gendre de Rutherford, est le physicien mathématicien Ralph H. Fowler[2].
Elle étudie les mathématiques au Girton College de Cambridge et obtient un baccalauréat ès arts (BA) de première classe en 1972[2] - [1]. En 1972, elle rejoint le Darwin College de Cambridge pour entreprendre des études de troisième cycle en géophysique et obtient son doctorat en philosophie (PhD) en 1976[3]. Sa thèse de doctorat s'intitule "Seismic Studies of the Mid-Atlantic Ridge (Études sismiques de la dorsale médio-atlantique)"[4].
Carrière académique
De 1977 à 1978, Fowler est membre de la Royal Society European Fellow à l'École polytechnique fédérale de Zurich en Suisse[1]. Elle rejoint l'Université de la Saskatchewan au Canada en tant qu'ingénieure de recherche en 1981[1] - [5]. Elle est professeure adjointe de 1982 à 1983, avant de reprendre son poste d'ingénieure de recherche[1]. Elle reste associée à l'université en tant que professeure auxiliaire entre 1991 et 2001[1].
En 1992, Fowler rejoint Royal Holloway, Université de Londres en tant que chargée de cours ; elle est ensuite promue maître de conférences[1] - [6]. Entre 2002 et 2008, elle dirige le Département des Sciences de la Terre[6]. Elle est nommée professeur de géophysique en 2003[1]. En 2011, elle est nommée doyenne de la Faculté des sciences[1].
En avril 2012, elle est élue sixième maître du Darwin College de Cambridge[2] et prend ses fonctions en octobre 2012, succédant à William Brown[5]. Elle prend sa retraite en 2020 et est remplacée par Michael Rands[7].
Vie privée
En 1975, Fowler épouse Euan Nisbet, maintenant professeur de sciences de la Terre au Royal Holloway[1] - [8] - [9]. Ils se sont rencontrés au Darwin College de Cambridge alors qu'ils étaient étudiants[2] - [8]. Ensemble, ils ont trois enfants : deux filles et un garçon[1]. Leur fille (Ruth) Ellen Nisbet, biochimiste et universitaire, étudie également au Darwin College de Cambridge[2].
En 1996, Fowler reçoit la médaille Prestwich de la Société géologique de Londres[10]. Elle est membre de la Royal Astronomical Society (FRAS), membre de la Société géologique de Londres (FGS) et de la Société géographique royale du Canada (FRCGS)[5]. En juillet 2018, Fowler reçoit un doctorat honorifique en sciences (DSc) de l'Université de Leeds[11] et de l'Université d'Édimbourg[12].
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Mary Fowler (geologist) » (voir la liste des auteurs).
- « Fowler, Prof. (Christine) Mary Rutherford », Who's Who 2018, Oxford University Press, (DOI 10.1093/ww/9780199540884.013.246624)
- « New Master for Darwin », University of Cambridge, (consulté le )
- « New Master for Darwin College » [archive du ], News, Darwin College, Cambridge (consulté le )
- Fowler, « Seismic Studies of the Mid-Atlantic Ridge. », E-Thesis Online Service, The British Library Board, (consulté le )
- « Mary Fowler », Darwin College, University of Cambridge (consulté le )
- « Appointments », Times Higher Education, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Latest news | www.darwin.cam.ac.uk », www.darwin.cam.ac.uk, (consulté le )
- Jennie Baker, « Four decades later, Mary returns », Cambridge News, (lire en ligne, consulté le )
- « Professor Euan Nisbet », Earth Sciences, Royal Holloway, University of London (consulté le )
- « Prestwich Medal », The Geological Society of London (consulté le )
- « Christine Mary Rutherford Fowler », University of Leeds, (consulté le )
- (en) « Honorary Graduates in 2018 », The University of Edinburgh, - (lire en ligne, consulté le )