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Mary Emma Woolley

Mary Emma Woolley, née le à Norwalk dans l'État du Connecticut et morte le à Westport, dans l'État de New York, est une professeure d'université et une militante pacifiste américaine.

Mary Emma Woolley
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  84 ans)
Westport
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
A travaillé pour
Distinction
Rhode Island Heritage Hall of Fame Women inductee (en)
Archives conservées par

Elle est présidente du Mount Holyoke College de 1901 à 1937.

Mary Emma Woolley est élue vice présidente de l'American Peace Society de 1907 à 1913 et elle fait partie des fondatrices de la College Equal Suffrage League.

Elle représente les États-Unis à la Conférence mondiale pour le désarmement à Genève.

Biographie

Jeunesse et formation

Mary Emma Woolley est l'enfant aînée du révérend Joseph Judah Woolley, un ancien aumônier de l'Union Army pendant la guerre de Sécession devenu pasteur congrégationaliste, et de Mary Augusta Ferris Woolley, une enseignante d’école primaire. Elle a deux frères cadets Erwing et Frank[2] - [3].

Elle passe une partie de son enfance à Meriden dans le Connecticut, puis sa famille s'installe Pawtucket dans le Rhode Island en 1871, où son père est nommé pasteur. Le revérend Woolley associe son pastorat à un souci de réforme sociale, se tournant vers les travailleurs et donnant la parole aux femmes. Ces convictions ainsi que le pacifisme de ses parents influencent profondément la pensée de Mary Emma Woolley[4] - [5] - [6] - [7] - [8].

Après ses études primaires, elle entre à la Providence High School (en) où elle suit un cursus d'études classiques (latin, grec). Une fois ses études secondaires achevées, elle est admise au Wheaton Seminary connu aujourd'hui sous le nom de Wheaton College (Massachusetts). Les séminaires pour jeunes femmes, à une époque opposée à l'entrée des femmes à l'université, sont des établissements exclusivement féminins d'enseignement supérieur qui occupent une place intermédiaire entre les High School et les collèges qui conduisent au baccalauréat universitaire (licence) au bout de quatre années d'études. Les jeunes femmes, qui sortaient de ces établissements, représentaient l'élite des étudiantes ayant reçu une instruction secondaire. Mary Emma Woolley en sort diplômée en 1884 et elle y enseigne de 1885 à 1891[6] - [9] - [5] - [10].

L'entrée à l'université Brown

Lors d'un voyage en Europe, voyant que pour les femmes, il y est plus facile de continuer des études universitaires, elle envisage de s'inscrire à l'université d'Oxford. Mais Elisha Andrews (en), le président de l'université Brown de Providence, la convainc de devenir la première femme étudiante dans son université. En 1890, elle commence les cours comme invitée parmi les étudiants. En 1891, six autres jeunes femmes la rejoignent, ce qui permet d'ouvrir une classe spécifique pour les femmes. Elle obtient successivement le Bachelor of Arts (licence) en 1894, un Master of Arts (master) d'histoire en 1895, en soutenant un mémoire qui porte le titre de « The Early History of the Colonial Post-Office »[11]. Mary Emma Woolley fait partie des sept premières femmes diplômées de l'université Brown[3] - [4] - [12] - [5] - [6].

Enseignante au Wellesley College

Jeannette Augustus Marks, la compagne de Mary Emma Woolley.

Elle est assistante en littérature biblique au Wellesley College, puis elle est titularisée en tant que professeure en 1899. Elle est populaire parmi les étudiants, et se fait remarquer par ses innovations pédagogiques.

Parmi ses étudiantes de 1895, il y a Jeannette Augustus Marks. Entre elles c'est le début d'un longue vie commune[5] - [3] - [4] - [12] qui durera jusqu'au décès de Mary Emma Woolley[13] - [14] - [15].

Elle prĂ©pare un doctorat Ă  l'universitĂ© Brown. Elle reçoit deux propositions professionnelles, une de la part de l'universitĂ© Brown, qui lui propose de diriger le nouveau collège pour femmes tandis que le Mount Holyoke College fondĂ© par Mary Lyon, la sollicite pour ĂŞtre sa nouvelle prĂ©sidente. Elle accepte l'offre du Mount Holyoke College, tout en diffĂ©rant sa prise de fonction, après un sĂ©jour d'Ă©tudes au Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande[note 1] . Elle commence son mandat de prĂ©sidente le , se situant ainsi, Ă  38 ans, parmi les plus jeunes prĂ©sidents d'universitĂ© amĂ©ricaine[5] - [16] - [17].

La présidence du Mount Holyoke College

Mary Emma Woolley lance un programme de réforme du collège pour le hisser au niveau des meilleurs collèges américains du XXe siècle. Elle souhaite que les étudiantes bénéficient d'un niveau de formation égal à celui des hommes, estimant que l'objectif de la formation universitaire est de préparer les étudiantes à améliorer la société par l'ouverture d'esprit. Quand l'enseignement des arts ménagers deviennent des cours à la mode pour les étudiantes des collèges américains, Mary Emma Woolley refuse de considérer que son collège soit destiné à enseigner les arts domestiques[18].

Elle commence par le cœur du problème : pour élever le niveau du collège, elle augmente le salaire des professeurs afin d’attirer et de conserver les meilleurs. Ce qui lui permet d'embaucher des professeures venues d'universités prestigieuses comme celles de l'université Yale, de l'université Cornell, de l'université de Chicago, du Collège Bryn Mawr. Elle encourage ses enseignantes les moins diplômées à prendre des congés rémunérés pour obtenir des diplômes supérieurs[19]. En 1911, le collège compte quatre-vingt-dix enseignants, soit le double de 1901, et trente-quatre d'entre eux sont titulaires d'un Ph.D (doctorat)[17]. Pour favoriser la créativité et l'innovation, elle laisse aux professeurs la liberté de créer de nouvelles thématiques d'études. Pour stimuler l'ouverture des étudiantes, elle invite des personnalités extérieures à donner des conférences au sein de l'établissement. Mary Emma Woolley, a fait du Mount Holyoke College non seulement un établissement universitaire de référence mais aussi un centre de femmes enseignantes-chercheuses [20] - [21].

Mary Emma Woolley diversifie les filières : à celles des humanités, elle ajoute des filières scientifiques et de sciences sociales. Le nombre de crédits de formation pour obtenir un baccalauréat universitaire passe à 120, surpassant ainsi les exigences pédagogiques du College Vassar, exigences égales à celles du Collège Bryn Mawr dirigé par Martha Carey Thomas[22] - [23].

La valorisation des cursus permet au Mount Holyoke College de joindre le programme de la Fondation Carnegie pour la promotion de l'enseignement qui vient d’être fondée en 1905 et qui a pour mission de financer des innovations pédagogiques et d'attribuer des bourses d'études aux étudiants[24] - [25] - [26].

En 1905, une section de la fraternité Phi Beta Kappa, y est créée[26] et en 1907, Mary Emma Woolley est la première femme à y être élue sénatrice[27].

En 1833, atteignant 70 ans, âge auquel elle avait décidé de prendre sa retraite, elle prolonge sa présidence jusqu'au centenaire de l'institution en 1937. Elle rencontre cependant une perte de confiance du conseil d'administration du collège qui lui reproche ses trop nombreuses absences, sa gestion des fonds alloués à l'université et ses choix pédagogiques. Malgré le désir de Woolley et d'une grande partie des élèves de conserver à la tête de l'université une présidente femme, le conseil prend la décision d'y nommer un homme, rompant avec une tradition datant de la création du collège et provoquant la rupture entre Wolley et le collège et une baisse dans le recrutement de femmes professeurs [28] - [29].

Autres engagements

Militante pour le droit de vote des femmes, Mary Emma Woolley devient membre de l'American Woman Suffrage Association (AWSA) en 1907 , elle est cofondatrice de la College Equal Suffrage League. Elle est vice présidente de l'American Peace Society de 1907 à 1913, et de l'Union américaine pour les libertés civiles (ACLU). Elle est présidente de l'American Association of University Women (AAUW) de 1927 à 1933, membre des Filles de la Révolution américaine[30].

Pendant sa vice présidence de l'ACLU, Mary Emma Woolley prend la défense de Sacco et Vanzetti. Elle fait partie des représentants des États-Unis à la Société des Nations (SDN) durant les mandats d'Herbert Hoover et de Franklin Delano Roosevelt. Elle dirige la délégation américaine pour la Conférence mondiale pour le désarmement à Genève en [31].

Vie privée

En 1944, une hémorragie cérébrale la frappe, elle souffre d'une paralysie partielle qui la confine dans un fauteuil roulant[4], sa compagne Jeannette A. Marks la prend en charge et lui donne l'attention et les soins nécessaires[32].

Elle meurt en 1947, Ă  l'âge de 84 ans, des suites d'une crise cardiaque Ă  son domicile de Westport. Elle est inhumĂ©e au cimetière de Wilton, dans le Connecticut[33] - [3] - [4].

En 1955 parait Life and Letters of Mary Emma Woolley, une biographie que Jeannette Marks consacre à sa compagne[34]. Les lettres échangées par les deux femmes sont à l'origine d'une pièce de théâtre de Bryna Turner : Bull in a china shop sortie en 2017[35] - [36].

Ĺ’uvres

  • (en-US) The Early History of the Colonial Post-Office, Createspace, 1894, rĂ©Ă©d. 21 janvier 2014, 44 p. (ISBN 9781495256257, lire en ligne),
  • (en-US) Memorial Exercises in Honor of Julia Ward Howe, Palala Press, 1911, rĂ©Ă©d. 15 septembre 2015, 66 p. (ISBN 9781342539120, lire en ligne),
  • (en-US) Education, volume VII, Palala Press, 1911, rĂ©Ă©d. 6 dĂ©cembre 2015, 444 p. (ISBN 9781347498446, lire en ligne),
  • (en-US) The College Woman and the New Epoch, Forgotten Books, 1916, rĂ©Ă©d. 3 octobre 2018, 20 p. (ISBN 9781391596020, lire en ligne),
  • (en-US) « Women in Phi Beta Kappa », The Phi Beta Kappa Key, Vol. 6, No. 6,‎ , p. 375-383 (9 pages) (lire en ligne),

Prix et distinctions

  • 1931 : rĂ©cipiendaire de la Kossovo Medal of Royal Red Cross of Yugoslavia (en)[37] pour son implication dans le dialogue et les Ă©changes d'Ă©tudiants entre le Mount Holyoke College et les Ă©tudiants yougoslaves prĂ©sents sur le territoire amĂ©ricain - Ă  l'initiative de Rosalie Slaughter Morton[38];
  • 1937 : rĂ©cipiendaire de la mĂ©daille Susan Colver Rosenberger, dĂ©cernĂ©e par l'universitĂ© Brown[39];
  • 2007 : cĂ©rĂ©monie d'installation du portrait de Mary Emma Woolley dans la grande rotonde du musĂ©e consacrĂ© aux personnalitĂ©s qui ont contribuĂ© Ă  l'histoire du Rhode Island et Ă  son patrimoine culturel, le Rhode Island Heritage Hall of Fame (en)[40].

Archives

Les archives de Mary Emma Woolley sont déposées à la bibliothèque du Mount Holyoke College et sont consultables et accessibles en ligne[41].

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Articles dans des encyclopédies ou des livres de références

  • (en-US) Paul S. Boyer, Edward T. James (dir.), Notable American Women, 1607-1950, volume 3 : P-Z, Cambridge, Massachusetts, Belknap Press of Harvard University Press, (ISBN 9780674288379, lire en ligne), p. 660-663,Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • (en-US) Robert McHenry (dir.), Famous American Women : :A Biographical Dictionary from Colonial Times to the Present, New York, Dover Publications, , 482 p. (ISBN 9780486245232, lire en ligne), p. 452-453. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article,
  • (en-US) Phyllis J. Read, Bernard L. Witlieb, The Book of Women's Firsts, Random House, , 532 p. (OCLC 989909151, lire en ligne), p. 495,Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • (en-US) Martha Mitchell (dir.), Encyclopedia Brunoniana, Providence, Rhode Island, Brown University Library, , 654 p. (OCLC 31085279, lire en ligne), p. 583-584,Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • (en-US) Women in World History, Volume 16: Vict - X, Yorkin Publications, , 881 p. (ISBN 9780787640750, lire en ligne), p. 790-792,Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • (en-US) American National Biography, Volume 23: Wellek - Wrenn, New York, Oxford University Press, USA, , 899 p. (ISBN 9780195128024, lire en ligne), p. 850-852,Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • (en-US) Lillian Faderman, To Believe in Women: What Lesbians Have Done for America, Boston, Houghton Mifflin Company, , 437 p. (ISBN 9780395850107, lire en ligne), p. 217-236[42],Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

Essais

  • (en-US) Anna Mary Wells, Miss Marks and Miss Woolley, Boston, Houghton Mifflin, , 312 p. (ISBN 9780395257241, lire en ligne)[43],Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • (en-US) Ann Karus Meeropol, A practical visionary : Mary Emma Woolley and the education of women., University of Massachusetts Amherst, , 525 p. (lire en ligne),

Notes et références

Notes

  1. DĂ©nomination de l'actuel Ă©tat du Royaume-Uni jusqu'en 1927

Références

  1. « https://asteria.fivecolleges.edu/findaids/mountholyoke/mshm328.html » (consulté le )
  2. (en-US) Anna Mary Wells, Miss Marks and Miss Woolley, Houghton Mifflin, , 268 p. (ISBN 9780395257241, lire en ligne), p. 10-11
  3. (en-US) « Woolley, Mary E. (1863–1947) | Encyclopedia.com », sur www.encyclopedia.com (consulté le )
  4. (en-US) « Encyclopedia Brunoniana | Woolley, Mary Emma », sur www.brown.edu (consulté le )
  5. (en-US) Catherine A. Allgor, « Woolley, Mary Emma : (13 July 1863–05 September 1947) », dans American National Biography, vol. 23, (lire en ligne), p. 850
  6. (en-US) Women in World History, Volume 16: Vict - X, Yorkin / Gale Cengage, , 881 p. (ISBN 9780787640750, lire en ligne), p. 790
  7. (en-US) Anna Mary Wells, Miss Marks and Miss Woolley, p. 12-13
  8. (en-US) Robert McHenry (dir.), Famous American Women : A Biographical Dictionary from Colonial Times to the Present, New York, Dover, , 482 p. (ISBN 9780486245232, lire en ligne), p. 452-453
  9. (en-US) Anna Mary Wells, Miss Marks and Miss Woolley, p. 23-24; 29
  10. (en-US) Leonard I. Sweet, « The Female Seminary Movement and Woman's Mission in Antebellum America », Church History, Vol. 54, No. 1,‎ , p. 41-55 (15 pages) (lire en ligne)
  11. (en-US) The early history of the colonial post-office, 44 p. (lire en ligne)
  12. (en) « Mary Emma Woolley | Biography & Facts », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )
  13. « Matt & Andrej Koymasky - Famous GLTB - Mary Woolley », sur andrejkoymasky.com (consulté le )
  14. (en-US) « Mary and Jeannette · Mary Woolley & Jeannette Marks: Life, Love, & Letters · Digital Exhibits of the Archives and Special Collections », sur ascdc.mtholyoke.edu (consulté le )
  15. (en) Anna Mary Wells, Miss Marks and Miss Woolley: The Portrait of a Lifelong Relationship between Two Prominent and Independent Women Hardcover – January 1, 1978, Houghton Mifflin, (ISBN 978-0395257241)
    Lee Chambers-Schiller, « Review of Miss Marks and Miss Woolley », Frontiers: A Journal of Women Studies, vol. 4, no 1,‎ , p. 73–75 (ISSN 0160-9009, DOI 10.2307/3346674, lire en ligne, consulté le )
  16. (en-US) Women in World History, Volume 16: Vict - X, p. 790-791
  17. (en-US) Paul S. Boyer, Edward T. James, Notable American Women, 1607-1950, Volume 3 P-Z,, Belknap Press of Harvard University Press, , 729 p. (ISBN 9780674627345, lire en ligne), p. 660-661
  18. (en-US) Lillian Faderman, To Believe in Women: What Lesbians Have Done For America, p. 218-219
  19. (en-US) Lillian Faderman, To Believe in Women : What Lesbians Have Done for America, p. 217-219
  20. (en-US) Women in World History, Volume 16: Vict - X, p. 791
  21. (en-US) Lillian Faderman, To Believe in Women: What Lesbians Have Done For America, p. 219-220
  22. (en) « M. Carey Thomas, American educator and feminist and the second president of Bryn Mawr College (1894–1922) in Bryn Mawr, Pennsylvania. She was also the first woman college faculty member in the country to hold the title of dean. Learn more about Thomas’s life and career. », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )
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  29. (en-US) Lillian Faderman, To Believe in Women: What Lesbians Have Done For America, «Mary Woolley - The Tragedy of the Lost Presidency», pp 232 -236
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  33. (en-US) Benjamin Pollard, « The life and career of Mary Emma Woolley, one of Brown’s first female graduates », sur Brown Daily Herald, (consulté le )
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  35. (en) Steve Cohen, « Bull in a China Shop at a women’s college », sur TheCulturalCritic
  36. (en) « Bryna Turner’s ’12 “Bull in a China Shop” Depicts Life of Mary Woolley », sur Alumnae association of Mount Holyoke College
  37. (en-US) Martha Mitchell (dir.), Encyclopedia Brunoniana, Providence, Rhode Island, Brown University Library, , 629 p. (OCLC 31085279, lire en ligne), p. 584
  38. « Mary Woolley Decorated : Prof. Jeannette Marks Also Honored by Yugoslavia. », The New York Times,‎ (lire en ligne)
  39. (en-US) « Encyclopedia Brunoniana | Rosenberger Medal », sur www.brown.edu (consulté le )
  40. (en-US) « Rhode Island Heritage Hall of Fame: Mary Emma Woolley, Inducted 2007 », sur www.riheritagehalloffame.com (consulté le )
  41. (en-US) « Mary Emma Woolley papers | Five College Compass - Digital Collections », sur compass.fivecolleges.edu (consulté le )
  42. (en-US) Lillian Faderman, « To Believe in Women », Kirkus,‎ (lire en ligne)
  43. (en-US) Lee Chambers-Schiller, « Reviewed Work: Miss Marks and Miss Woolley by Anna Mary Wells », Frontiers: A Journal of Women Studies, Vol. 4, No. 1,‎ , p. 73-75 (3 pages) (lire en ligne)

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