Mary Elizabeth Flores
Mary Elizabeth « Lizzy » Flores Flake est une avocate, diplomate et femme politique hondurienne, née le à Tegucigalpa. Elle est la fille de l'ancien président du Honduras Carlos Flores.
Le , Mary Elizabeth Flores devient vice-présidente du Congrès national du Honduras, représentant le Parti libéral. En , elle est nommée représentante permanente du Honduras auprès de l'Organisation des Nations unies[1].
Formation
Mary Elizabeth Flores est la fille de Carlos Roberto Flores Facussé, président du Honduras de 1998 à 2002, et de Mary Flake, une américaine épousée en 1973. Elle a un frère, Carlos David Flores Flake[2] - [3].
Elle obtient en 1997 un bachelor en communication à l'université de Loyola à la Nouvelle-Orléans. Elle est en outre diplômée en droit de l'université nationale autonome du Honduras en 2009. Elle est inscrite au barreau du Honduras.
Carrière
De 1997 à 2006 Mary Elizabeth est journaliste dans le journal familial La Tribuna, fondé par ses grand-père et père en . Elle y rédige des articles, y tient une chronique pendant plus d'une décennie et crée la bande dessinée hebdomadaire Tribunito et la famille Tribuna, du nom du vendeur de journaux emblème du magazine.
En 2006 elle est élue représentante du Parti libéral au Congrès national avec le pourcentage de voix le plus élevé du pays. Peu après, elle devient la plus jeune personne et la première femme à occuper le poste de Premier vice-président du Congrès national de la République du Honduras, de 2006 à 2010.
Nommée ambassadrice du Honduras auprès de l'Organisation des Nations unies, elle présente en 2010 ses lettres de créance au secrétaire général Ban Ki-moon. Après le retour du Honduras à une pleine participation aux groupes régionaux, elle obtient l'accréditation du Groupe des États d'Amérique latine et des Caraïbes (GRULAC) et est élue à la 67e session vice-présidente de l'Assemblée générale des Nations unies[4].
En , son mandat de représentante permanente du Honduras à l'ONU est renouvelé par le président Juan Orlando Hernandez[4].
En 2016, Mary Elizabeth devient la prĂ©sidente du Conseil exĂ©cutif de l'Association internationale des reprĂ©sentants permanents (IAPR) Ă New-York. En , elle se porte candidate Ă la prĂ©sidence de l'AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale de l'ONU, mandat de un an attribuĂ© par rotation aux diffĂ©rents continents, mais est battue le par la chancelière de l’Équateur MarĂa Fernanda Espinosa[5] - [6], qui devient la première femme d'AmĂ©rique latine (et la quatrième au monde) Ă assumer ce mandat[7].
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Mary Elizabeth Flores » (voir la liste des auteurs).
- (es) « Ratifican a embajadora Mary Flores en la ONU », La Prensa (Honduras),‎ (lire en ligne, consulté le )
- « Ninth Conference of Spouses of Heads of State and Government of the Americas », Summits of the Americas Secretariat (consulté le )
- (es) « Lizzy Flores Flake », sur latribuna.hn (consulté le ).
- (es) « Embajadora Mary Elizabeth Flores Flake | Honduras », sur www.un.int (consulté le )
- (es) Mario Villar, « Honduras y Ecuador defienden en la ONU candidaturas a presidir la Asamblea », La Vanguardia,‎ (lire en ligne, consulté le )
- (en) teleSUR/vc-LJS, « Latin American Woman Set To Preside Over UN General Assembly », Tele Sur,‎ (lire en ligne, consulté le )
- (es) « MarĂa Fernanda Espinosa presidirá la Asamblea General de la ONU », El Universo,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )