Martin Fery
Martin Fery, de son nom complet Martin François Joseph Fery, né le à Bruxelles, baptisé le même jour en l'église Saint-Jacques-sur-Coudenberg[1], et mort le à Bruxelles, est un député au Conseil des Cinq-Cents et au Corps législatif.
Martin Fery | |
Fonctions | |
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Député de la Dyle au Conseil des Cinq-Cents | |
– (2 ans, 8 mois et 14 jours) | |
Gouvernement | République française |
Député au Corps législatif | |
– (6 ans, 6 mois et 5 jours) | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Bruxelles |
Date de décès | |
Lieu de décès | Bruxelles (Belgique) |
Nationalité | Saint-Empire France |
Profession | Magistrat |
Biographie
Fils de Nicolas-François Fery et de Marie-Anne Maras, et après des études à l'université de Louvain dont il sortit primus en 1773, Martin Fery devint professeur à ladite université, puis fit une carrière de magistrat en tant que juge criminel du département de la Dyle.
Comme plusieurs autres professeurs de l'université de Louvain de la fin du XVIIIe siècle, il adhéra à la franc-maçonnerie[2].
Il était un homme de loi à Bruxelles « très estimé de ses concitoyens »[3] lorsqu'il fut élu, le 23 germinal an V, par 41 voix sur 62 votants, député du département de la Dyle au Conseil des Cinq-Cents. Favorable au coup d'État du 18 brumaire, Fery passa, le 4 nivôse an VIII, au Corps législatif, eu vertu d'un vote du Sénat conservateur, pour y représenter le même département. Il quitta cette assemblée en 1806.
Il mourut âgé de cinquante-quatre ans et demi en son domicile à Bruxelles au 709 de la rue Notre-Seigneur.
Il avait épousé Marie-Hélène Danner, native de Trèves, résidant à Bruxelles depuis 1789. Devenue veuve, on la retrouve dans le recensement de 1812 exerçant la profession de rubanière habitant la rue d'Or, n° 1319, domiciliée avec ses enfants Joséphine, née à Trèves, Louise, née à Bruxelles, Catherine et Jacques-Joseph Fery[4].
Mandats
- - : Départements de l'Empire français aujourd'hui en Belgique
- - : Départements de l'Empire français aujourd'hui en Belgique
Notes
- La date donnée par certaines publications est erronée. Voir : « Martin Fery, un Bruxellois "Premier" de la Faculté des Arts de l'Université de Louvain », dans : Les lignages de Bruxelles/De brusselse geslachten, Bruxelles, 2014, n° 173, p. 605.
- Cité en 1786 au tableau de la loge bruxelloise « les Vrais Amis de l’Union », n° 14. (R. P. Bertrand Van der Schelden, ord. min. cap., La Franc-Maçonnerie belge sous le régime autrichien (1721-1794). Étude historique et critique, Louvain : Librairie universitaire, 1923).
- Selon Jules Delhaize, La domination française en Belgique, Bruxelles, 1909, tome III, p. 223 : « C'était un homme de loi très estimé de ses concitoyens ».
- Antoine Massin, Bruxelles. Qui est qui en 1812, Bruxelles, 1997, tome I, p. 168 et p. 378.
Bibliographie
- Ornatissimo doctissimoque domino Martino Fery Bruxellensi, celeberrimi paedagogii Castrensis philosopho emerito, in solemni quatuor paedagoriorum concursu primo in artibus solemniter renuntiato 17. augusti 1773, Lovanii, typis Aegidii Petri Denque, in f°.
- Le triomphe de la sagesse, représenté dans la réception solemnelle que feront le 24. d' les écoliers du collège de PP. Augustins de Bruxelles, à Monsieur Martin Fery, natif de la dite ville, premier de la Faculté des Arts de la très-célèbre Université de Louvain, à Bruxelles, chez P.J. Lemmens, Imprimeur Libraire, rue de l'Evêque Lire en ligne (recueil disparate de brochures diverses, avant-avant dernière).
- « Martin Fery, un Bruxellois "Premier" de la Faculté des Arts de l'Université de Louvain », dans : Les lignages de Bruxelles/De brusselse geslachten, Bruxelles, 2014, n° 173, pp. 605-612.
Sources
- Dictionnaire des parlementaires français par Adolphe Robert, Edgar Bourloton et Gaston Cougny, tome 2, Cay-Fes, Bourloton éditeur, Paris, 1890.
- Fiche de l’Assemblée nationale
- Ressource relative Ă la vie publique :