Marlene Green
Marlene Green (née le à Dominica et morte le ) est une militante communautaire canadienne, une éducatrice et une employée d'une ONG[1]. Elle est surtout connue en tant que fondatrice du Black Education Project, un organisme bénévole créé pour lutter contre les inégalités raciales dans le système éducatif de Toronto[2].
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Jeunesse
Née en Dominique[3], Green émigre au Canada à la fin des années 1960[4], une période durant laquelle 64 000 personnes des Caraïbes ont immigré au Canada, à la suite de la libéralisation de la loi canadienne sur l'immigration[5].
Activisme
Toronto
En 1968, Green travaille avec des jeunes noirs sur des projets de justice sociale concernant la libération de l'Afrique du Sud[3] Un an plus tard, en 1969, Green lance le Black Education Project, qui vise les étudiants noirs et proteste contre les disparités dans le système éducatif et la discrimination dans la vie publique, le lieu de travail et avec la police [4] - [2]. Le programme est la réponse de Green aux taux d'abandon élevés et au nombre disproportionné d'enfants noirs identifiés comme nécessitant une éducation spéciale et des classes de besoins comportementaux[6]. Le Black Education Project encourage la « revolution by transformation but from the ground up ». En appliquant cette approche, l'organisation fait la promotion de l'histoire des Noirs et offre un soutien et des ressources éducatives aux parents de jeunes noirs. Il offre également des programmes éducatifs, notamment des programmes après l'école, des camps d'été et des séances de tutorat en soirée et en fin de semaine[7].
Le travail de justice sociale de Green à la fin des années 1960 et au début des années 1970 amène des mouvements socio-politiques. En 1969, Green lève des fonds pour les étudiants impliqués dans l'affaire Sir George Williams, un événement qui fait partie du mouvement Black Power à Montréal[3]. En 1970, Green a soutenu des projets qui ont contribué à la Révolution du Black Power à Trinidad.
Au début des années 1970, en plus d'être membre des comités de soutien à la libération de l'Afrique, Green est l'agent des relations communautaires du Toronto Board of Education[2]. À ce poste, elle facilite des programmes de formation et des ateliers axés sur le racisme. En 1979, Green coproduit un rapport, le premier du genre, qui identifie des problèmes, tels que des résultats scolaires disproportionnés sur le plan racial qui défavorisent les étudiants noirs[8]. Dans les années 1970, Green créé également le Brotherhood Community Centre Project, un espace utilisé par d'autres groupes d'organisations de justice sociale défendant les besoins des Canadiens noirs[7].
International
Au cours des deux décennies suivantes, Green travaille au niveau international, participant à des activités qui s'opposent à l'apartheid et se concentrent sur le développement communautaire. Elle occupe un rôle de leadership à CUSO, en tant que coordination régionale de l'organisation de développement international[9]. Dans ce poste, Green soutient des projets en Afrique orientale, australe et centrale ainsi que dans les Caraïbes[2]. Elle reste coordinatrice de CUSO à la Grenade jusqu'en 1983. Green est évacuée de la nation insulaire de Grenade, après avoir été envahi par les États-Unis à la suite de l'exécution du Premier ministre Maurice Bishop[8].
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Marlene Green » (voir la liste des auteurs).
- ETFO, « Black Canadian Calendar », ETFO: Building a Just Society, ETFO (consulté le )
- Brand, « Marlene Green 1940 – 2002 », NOW Magazine, NOW Central Communications Inc., (consulté le )
- Aladejebi, « “Girl You Better Apply to Teachers’ College”: The History of Black Women Educators in Ontario, 1940s–1980s », Yorkspace, York University, (consulté le ), p. 258
- Our Lives, « Our Lives: Canada's First Black Women's Newspaper », Rise Up Feminist Archives, Our Lives, (consulté le )
- M. Labelle et V. Larose, « Caribbean Canadians », The Canadian Encyclopedia, Historica Canada, (consulté le )
- Duke et Cooper, « Where Is Marlene Green? », Studio Anansi by Third Horizon, Akua Benjamin Legacy Project, (consulté le )
- Benjamin, « Akua Benjamin Project », Marlene Green (1940-2002), Ryerson University (consulté le )
- ya Salaam, « Heroes of Toronto’s Black liberation movement », Neo-Griot Information Blog, The Theme Foundry, (consulté le )
- Ward, « CUSO at 50: Spirit of adventure, altruism lives on », Toronto Star, Toronto Star Newspapers Ltd., (consulté le )