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Marine nationale (Cameroun)

La Marine nationale du Cameroun (en anglais : Cameroon Navy) est la composante navale des Forces armées camerounaises.

Marine nationale du Cameroun
(en) Cameroon Navy
Création
Pays Drapeau du Cameroun Cameroun
Allégeance République du Cameroun
Type Marine de guerre
Effectif 800
Fait partie de Forces armées camerounaises

Présentation de la Marine nationale

Marins camerounais passés en revue à Douala en 2015.

Répondant à un besoin de sécurisation des approches maritimes camerounaises, la Marine nationale voit le jour le avec la réception par l’État du Cameroun de trois unités navales : « La Patrie du Cameroun », « l’Indépendance » et « La Réunification ». Confiée dès cette naissance à l’assistance technique française, elle passe sous commandement camerounais à partir de l’année 1973. Plusieurs réformes viendront ensuite modeler sa taille et son fonctionnement, lui permettant de s’adapter aux défis de son temps. Aujourd’hui, la Marine nationale dispose :

  • d’un Ă©tat-major implantĂ© dans la capitale YaoundĂ©, ayant Ă  sa tĂŞte le contre-amiral Jean Mendoua.
  • des structures situĂ©es sur la façade maritime notamment :
    • des forces de surface constituĂ©es de flottilles, armĂ©es de patrouilleurs et de vedettes,
      • Les Forces de Surface sont une Grande UnitĂ© Navale crĂ©Ă©e par le dĂ©cret no 2002/036 du . Le poste de commandement des Forces de Surface est implantĂ© Ă  Douala dans la 2e RĂ©gion… Militaire InterarmĂ©es. On trouve dans cette mĂŞme RĂ©gion et implantĂ©es Ă  Douala la 21e Flottille de Combat, la 22e Flottille de Surveillance et la 23e Flottille de soutien et de transport. Dans la première RĂ©gion Militaire InterarmĂ©es, il existe Ă©galement trois Flottilles, la 11e Flottille de Combat, la 12e Flottille de Surveillance et la 13e Flottille de soutien et de transport avec les Divisions correspondantes.
    • des forces de fusiliers marins et nageurs de combat constituĂ©es de trois bataillons de fusiliers marins et d’une compagnie de nageurs de combat,
    • d’organismes de soutien comprenant trois bases navales, un chantier naval, des ateliers navals, des Ă©coles et centres d’instruction. Ce dispositif cohĂ©rent lui permet d’exercer ses missions traditionnelles de dĂ©fense des eaux territoriales et de conduite de l’action de l’État en mer.
    • Centre des opĂ©rations maritimes (COM) crĂ©Ă© par dĂ©cret No 2007/290/CAB/PR du portant organisation et conduite de l’Action de l’État en Mer et sur les voies navigables.

Missions

Essentiellement des missions de service public qui se décomposent en :

  • surveillance des pĂŞches ;
  • contrĂ´les Ă  bord des navires de pĂŞche Ă©trangers et nationaux ;
  • missions de recherche et de sauvetage ;
  • missions de lutte contre la pollution ;
  • missions de dĂ©fense cĂ´tière du littoral et dans la Zone Économique Exclusive.

Équipements

  • Le Akwayafe ou le Jabane dans le port de Douala en 2005.
    Patrouilleur Bakassi - P104 (type PR48). Déplacement: 270 tonnes (308 tonnes pleine charge); Équipage : 39; Armement : 2 x 40 mm + 2 x 12,7 mm[1]. Mis en service en 1983 et modernisé en à Lorient (la modernisation du bâtiment inclut le retrait du système d'arme Exocet et l'installation de nouveaux radars afin d'accroître la disponibilité opérationnelle du navire).
  • Patrouilleur L'Audacieuse - P103 (type PR48). DĂ©placement: 250 tonnes; Équipage : 25; Armement : 2 x 40 mm. Le statut opĂ©rationnel de l'Audacieuse est soumis Ă  caution, n'Ă©tant pas apparu Ă  la mer depuis 1995. Il sert de navire d'instruction Ă  quai.
  • Patrouilleur Quartier-MaĂ®tre Alfred Moto. DĂ©placement: 96 tonnes (pleine charge). De construction gabonaise (1973). RetirĂ© du service en 1991, il a Ă©tĂ© rĂ©activĂ© en 1996 pour la surveillance cĂ´tière et le transport de troupes[2]. Armement: 2 x 12,7 mm
  • 2 patrouilleurs (type Rodman 101) de construction espagnole, le Akwayafe - P106 et le Jabane - P105. DĂ©placement : 46 tonnes (pleine charge). Armement : 2 x 12,7 mm. Reçus en .
  • 4 patrouilleurs (type Rodman 46) de construction espagnole. L’Idabato - VS201, l’Isongo - VS202, le Mouanko - VS203 et le Campo - VS204. DĂ©placement : 18,5 tonnes (pleine charge). Armement : 1 x 12,7 mm. Reçus en .
  • 2 patrouilleurs (type Swiftships) de construction amĂ©ricaine. DĂ©placement : 12 tonnes (pleine charge). Armement : 2 x 12,7 mm + 2 x 7,62 mm. 30 ont Ă©tĂ© commandĂ©s en 1986 et livrĂ©s entre et . RemotorisĂ©s en 2002.
  • 4 vedettes de 11 m de construction française. DĂ©placement : 8 tonnes (pleine charge). Armement : 1 x 7,62 mm
  • 4 vedettes de 9 m de construction française. DĂ©placement : 4 tonnes (pleine charge). Armement : 1 x 7,62 mm. Ces vedettes sont armĂ©es par la gendarmerie et les douanes.
  • 2 LCM (type Betika). Le Betika (1979) de construction ivoirienne et le Bidundi de construction française (1983). DĂ©placement : 57 tonnes (pleine charge). Les deux bâtiments sont dĂ©sactivĂ©s.
  • 2 LCM (type Yunnan) de construction chinoise. Le Debundsha et le Kombo A Janea furent transfĂ©rĂ©s en . DĂ©placement : 80 tonnes (138 pleine charge). CapacitĂ© : 46 tonnes.
  • 1 baliseur Nyong de construction allemande (en service depuis ).
  • 1 remorqueur Grand Batanga.

Les nouvelles acquisitions :

  • CNS LA SANAGA : de construction chinoise acquis eu 2013
  • CNS LE NTEM : de construction chinoise acquis en 2013
  • CNS DIPIKAR : est le patrouilleur Grèbe de la marine française construit par les chantiers SFCN Ă  Villeneuve-La-Garenne, le patrouilleur Grèbe a Ă©tĂ© lancĂ© le et est entrĂ© en service le et retirĂ© du service actif de la marine française en .

(l'équipement de la marine est renouvelé donc cette section aussi doit être mise à jour)

Autres

En , la marine camerounaise reçoit en don des États-Unis, 2 embarcations semi-rigides de 7 m de construction américaine (équipés de mitrailleuses de 12,7 mm, radio VHF, GPS)[3].

Références

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