Accueil🇫🇷Chercher

Marie de l'Incarnation Rosal

Marie de l'Incarnation Rosal (Quetzaltenango, - Tulcán, ) est une religieuse guatémaltèque, réformatrice et deuxième fondatrice des bethlémites filles du Sacré-Cœur de Jésus.

Biographie

Elle naît le à Quezaltenango dans la capitainerie générale du Guatemala et baptisé sous le nom de Vincente Rosal. le jour de sa première communion, elle se consacre à Dieu, se sentant attiré par la présence du Christ dans l'eucharistie. À 15 ans, elle entre dans le beaterio des bethlémites de Guatemala, institution sous la juridiction des frères de Bethléem fondée en 1668 par le frère Rodrigue de La Croix, successeur et continuateur de l'œuvre du frère Pierre de Betancur. Elle s'aperçoit que l'esprit des origines s'est estompée, et se souvient du couvent de Santa Catalina, lieu de paix et de recueillement qu'elle avait visité avant d'entrer dans le beaterio et hésite à rester à Bethléem. Elle commence à étudier l'histoire de l'ordre et les principes du frère Pierre, recommandé par son confesseur à son entrée au noviciat. Le , elle reçoit l'habit des mains du dernier père bethlémite, frère José de San Martin et prend le nom de Marie de l'Incarnation[1].

Le , elle prononce ses vœux religieux. Pendant les deux années suivantes, elle a une crise spirituelle et se sent physiquement affaibli. En accord avec la prieure et son confesseur, elle s'installe en juillet 1842 dans le couvent des Catalinas. Là, elle éprouve de la ferveur mais malgré sa paix intérieure, elle souhaite que ses aspects positifs et bénéfiques soient également appliqués à Bethléem et décide de retourner au beaterio. En 1849, elle est élue vicaire du noviciat, une tâche très délicate pour la formation des nouvelles religieuses. En 1855, elle est élue supérieure. Les conseils des dominicains et des jésuites lui font comprendre la nécessité d’élaborer des constitutions religieuses car la communauté est basée sur celle des règles des Pères de Bethléem. Avec la permission de l'évêque, elle commence à les écrire malgré le refus des sœurs aînées[2].

En 1855, la rĂ©formatrice commence officiellement son Ĺ“uvre en fondant Ă  Quetzaltenango deux Ă©coles mais son apostolat est interrompu au dĂ©but de la persĂ©cution de Justo Rufino Barrios (1873-1885) qui expulse plusieurs institut religieux. Afin de poursuivre son travail d'Ă©vangĂ©lisation, la rĂ©formatrice de l'Ordre BethlĂ©mite vient au Costa Rica en 1877. Elle fonde la première Ă©cole de femmes Ă  Cartago, Ă  23 kilomètres de la capitale, oĂą se trouve la basilique Notre-Dame-des-Anges, patronne du Costa Rica[3]. Elle devient chaque jour plus passionnĂ© de l'humanitĂ© du Christ, le contemplant dans les moments de sa passion, le jeudi saint 1857, elle dit voit JĂ©sus dans la chapelle qui lui demande un culte spĂ©cial aux douleurs de son cĹ“ur[4]. En 1886, elle fonde un orphelinat Ă  San JosĂ©. Elle doit cependant de nouveau quitter le pays en 1884 lorsqu'un autre gouvernement prend le pouvoir, qui expulse les ordres religieux et impose une Ă©ducation laĂŻque. Mère EncarnaciĂłn fonde Ă©galement des maisons en Colombie et en Équateur et subit l'exil imposĂ© par les autoritĂ©s du Guatemala. Après avoir quittĂ© le Costa Rica, il s’installe en Colombie dans la ville de San Juan de Pasto, elle crĂ©e un autre foyer pour filles pauvres et sans dĂ©fense[2]

Mère Marie Incarnation décède le après être tombée du cheval qui la transporte vers le sanctuaire de Las Lajas. Son corps est transféré à Pasto. Elle est béatifiée le par Jean-Paul II[5].

Notes et références

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.