Marie Langer
Marie Glass Hauser de Langer, née à Vienne le et morte à Buenos Aires le , est une psychiatre et psychanalyste argentine d'origine autrichienne.
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(Ă 77 ans) Buenos Aires |
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Biographie
Marie Langer fait ses Ă©tudes de mĂ©decine Ă l'universitĂ© de Vienne et obtient son diplĂŽme en 1935[1]. Elle commence une analyse avec Richard Sterba, qui y met fin dĂšs 1934, en raison de l'appartenance de Langer au Parti communiste autrichien, interdit depuis 1933. Son mari, Max Langer, chirurgien militaire, et elle sont interdits d'exercice hospitalier en raison de leurs origines juives, et ils Ă©migrent en Espagne, puis Ă Montevideo, en Uruguay. Elle s'installe en 1942 en Argentine et participe Ă la fondation de l'Association psychanalytique argentine en 1942, avec Enrique Pichon RiviĂšre, Ăngel Garma, Arnaldo Rascovsky, Celes Ernesto CĂĄrcamo et Guillermo Ferrari Hardoy[1] - [2]. Dans ce cadre, elle anime un sĂ©minaire et assure des fonctions de didacticienne auprĂšs des candidats psychanalystes. Elle dirige la clinique psychanalytique Enrique-Racker[1].
AprÚs avoir publié, en 1973, dans sa revue une lettre venue du Brésil dénonçant les agissements de l'aspirant-analyste Amilcar Lobo Moreira, elle est menacée de mort alors que la Triple A commençait ses attentats, et elle s'exile au Mexique, jusqu'en 1987, avant de revenir en Argentine lors de la transition démocratique.
Travaux
Elle publie des recherches sur des questions liées à la féminité, à la spécificité de la psychanalyse, et surtout à la psychothérapie psychanalytique de groupe[1].
Publications
- Maternidad y Sexo, 1951 (ProcrĂ©ation et sexualitĂ©. Ătude psychanalytique et psychosomatique, avec une prĂ©face de Janine Puget, Paris, Ă©ditions Des femmes, 2008 (ISBN 2-721-00568-5))
- Fantasias eternas, 1957
- IdeologĂa e IdealizacĂon, 1959
- « AutobiografĂa » [lire en ligne] sur www.psicomundo.com
Notes et références
- Janine Puget, « Langer, Marie Glass Hauser de », cf. bibliographie.
- Lucia Bley 2017.
Voir aussi
Bibliographie
- Lucia Bley, « Marie Langer ou lâimpossible neutralitĂ© de lâanalyste », Topique, no 140,â , p. 137-151 (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Graschinsky de Cohan Graciela, « Histoire, migration et déracinement : le legs de Marie Langer », Topique, 2002/3 no 80, p. 63-79.
- Ignacio Maldonado Martinez, « Introduction to the Life and Work of Marie Langer (1910-1987) », dans Nydia Lisman-Pieczanski & Alberto Pieczanski (éd.), The Pioneers of Psychoanalysis in South America: An Essential Guide, Londres, Institute of Psychoanalysis/Routledge, , p. 139-142.
- Janine Puget, « Langer, Marie Glass Hauser de », p. 912-913, in Alain de Mijolla (dir.), Dictionnaire international de la psychanalyse 1. A-L. Calmann-Lévy, 2002, (ISBN 2-7021-2530-1).
- Chantal Talagrand, « Marie Langer (nĂ©e Glass ) [Vienne 1910 â Buenos Aires 1987] », dans BĂ©atrice Didier, Antoinette Fouque, Mireille Calle-Gruber (Ă©d.), Le Dictionnaire universel des crĂ©atrices, Paris, Ăditions des femmes, (lire en ligne).
- Florent Gabarron-Garcia, « Marie Langer : de la Vienne des annĂ©es 20 Ă lâAmĂ©rique Latine des annĂ©es 70. Pour une histoire populaire de la psychanalyse », Les Cahiers Internationaux de Psychologie Sociale, vol. 121-122, nos 1-2,â , p. 45-62 (DOI 10.3917/cips.121.0045, lire en ligne, consultĂ© le )
- Florent Gabarron-Garcia, Histoire populaire de la psychanalyse, Paris, La Fabrique, (ISBN 978-2-35872-217-9 et 2-35872-217-0, présentation en ligne)
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la littérature :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :