Marie LĂ©on Gabriel Deligny
Marie Léon Gabriel Deligny (Paris, - Canal d'Otrante, ) est un officier de marine français.
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(Ă 42 ans) Canal d'Otrante |
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Officier de marine |
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Biographie
Il entre dans la marine comme élève commissaire en et devient aide commissaire en . Il sert alors sur le cuirassé Formidable en escadre de Méditerranée puis sur le croiseur Fabert dans l'océan Indien pendant la campagne de Madagascar (1896-1898).
Passé sur le croiseur cuirassé D'Entrecasteaux à la division navale d'Extrême-Orient comme commissaire de 2e classe (1899), il est nommé commissaire de 1re classe en et participe aux opérations de Chine dont en juin- à la défense des concessions européennes de Tien-Tsin. Il embarque ensuite sur la Jeanne d'Arc à Toulon puis sur le croiseur Infernet à la division de l'océan Indien (1903-1905) avant de servir au détail des armements et revues à Toulon puis sur le garde-côtes Caïman.
En 1907, chef du secrétariat du commissariat général à Brest puis en 1910, chef du Service de la centralisation financière et administrative, il est nommé en 1911 chef du secrétariat du commissaire général à Toulon et directeur de l'intendance maritime.
Commissaire principal (), il entre sur le Jules Ferry comme commissaire du bâtiment et de la 2e division de la 1re escadre légère puis passe en sur le Léon-Gambetta à bord duquel il disparaît lors du torpillage du navire le dans le canal d'Otrante par un sous-marin autrichien.
RĂ©compenses et distinctions
- Chevalier de la LĂ©gion d'Honneur ()
- MĂ©daille de Madagascar
- MĂ©daille d'Anjouan (Comores)
- MĂ©daille de la Campagne de Chine
- Ordre de Stanislas de Russie
- MĂ©daille coloniale avec agrafe
- Croix de guerre avec palme
- Citation à l'ordre de l'Armée navale : « A donné l'exemple du calme le plus admirable qu'il a communiqué à ceux qui l'entouraient au moment de l'explosion des deux torpilles lancées sur le bâtiment. Négligeant toute tentative pour se sauver lui-même, a été englouti avec son bâtiment ».
Bibliographie
- Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Tallandier, 2002, p. 131