Marie François de Récicourt
Marie François de Récicourt, né le à Courtagnon (Marne), mort le à Lille (Nord), est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.
Marie François de Récicourt | ||
Naissance | Courtagnon (Marne) |
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Décès | (à 68 ans) Lille (Nord) |
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Origine | France | |
Arme | Génie | |
Grade | Colonel | |
Années de service | 1764 – 1813 | |
Distinctions | Officier de la Légion d’honneur | |
États de service
Il entre le , à l’école du génie de Mézières, en qualité de lieutenant en second, et il en sort le , avec le grade d’ingénieur (lieutenant en premier).
Il reçoit son brevet de capitaine le , et le , il est affecté comme capitaine en second de première classe, au Havre. Lieutenant-colonel le , il est employé à la défense des côtes jusqu’à l’an VI, et son rôle notamment, est de proposer les moyens d’organiser celles du Havre à Ostende. Il est promu chef de brigade le , et le , il est détaché à Paris, auprès du comité des fortifications. Peu de temps après, il reçoit l’ordre de se rendre à Maubeuge, et le , il prend les fonctions de directeur du génie à Lille.
Le , il est nommé membre de la commission établie pour l’examen des projets de canaux entre la Belgique et Paris, et le , il devient membre du comité central du génie. Le , il passe adjoint à l’ingénieur en chef des ponts et chaussées, en tant que délégué pour l’inspection du canal de jonction de la Sambre à l’Oise. Le , il est maintenu comme directeur des fortifications à Lille, et le , il est appelé à paris, pour faire partie de la commission des projets de canalisation. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et officier de l’ordre le .
Membre du collège électoral du département de la Marne, il devient membre du comité des ingénieurs des ponts et chaussées le , comité qui doit s’occuper du projet de canal de l’Escaut à la Meuse, et de la Meuse au Rhin.
Le , il reçoit pour mission d’inspecter les directions du génie de Neuf-Brisach, Besançon, Grenoble et de Cette, puis en il fait partie de la commission d’inspection des côtes, depuis la Seine jusqu’à Brest. De retour dans sa direction à Lille le , il est envoyé le suivant à celle de Groningue, devenue très importante depuis la réunion de la Hollande à la France.
Après avoir rempli avec talent plusieurs missions de confiance, il retourne à Lille, où il meurt le , dans l’exercice de ses fonctions.
Sources
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 3, Bureau de l’administration, , 529 p. (lire en ligne), p. 450.
- « Cote LH/2281/32 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Léon Hennet, Etat militaire de France pour l’année 1793, Siège de la société, Paris, , p. 312.
- Marie François de Récicourt sur roglo.eu
- Aline Lemonnier-Mercier, Les Embellissements du Havre au XVIIIe siècle: Projets, réalisations, 1719-1830, presse universitaire de Rouen et du Havre, (ISBN 9791024000671).
- Société académique des antiquaires de la Morinie, Bulletin trimestriel de la Société académique des antiquaires de la Morinie, Volume 15, Partie 1, , p. 334.
- Georges de Lhomel, Journal de la révolution à Montreuil-sur-Mer, volume 1, La Fosse, , p. 337.