Marie (bourdon)
Marie est, avec Emmanuel, l'un des deux bourdons de la cathédrale Notre-Dame de Paris[1]. Elle est la 29e plus grosse cloche de France.
Elle est fondue le par la fonderie hollandaise Royal Eijsbouts.
Son poids est de 6 023 Kilogrammes (6 tonnes). Son type de lancé est le lancé dit « franc ». Elle produit un Sol#2. Marie sonne 10 à 12 fois par an, pour le grand solennel, le gros solennel (ou bourdonnage), le petit solennel, la Pentecôte, Noël, Pâques, le 11 Novembre et pour les grandes occasions.
Marie sonne le glas le en mémoire des victimes de l’attaque terroriste de Nice.
Tandis qu'Emmanuel ne sonne plus que pour les très grandes occasions afin de le préserver (le bourdon Emmanuel est âgé de plus de trois siècles, il a été fondu sous Louis XIV). La première sonnerie de Marie date du .
Le bourdon Marie se situe dans la tour sud à côté du bourdon Emmanuel. Des travaux ont été effectués pour modifier l'emplacement des roues de volée et un nouveau joug a été placé pour le bourdon.
Cette cloche a été fondue pour remplacer quatre autres cloches qui sonnaient faux et qui avaient été fondues au XIXe siècle, en 1856, lors de la restauration de la cathédrale par Viollet-le-Duc. Huit autres cloches ont aussi été placées dans la tour nord pour la même occasion.
Un autre bourdon également nommé Marie était le premier bourdon de Notre-Dame de Paris.
Cette cloche a été nommée en hommage à la Vierge Marie. Sa durée de vie prévue est de 300 ans.
Elle n'est pas touchée par l'incendie du 15 avril 2019
Pour la première fois, le bourdon Marie sonne 4 ans après l'incendie pour la fête de Pâques au côté du bourdon Emmanuel [2].
- Marie dans la nef en attendant d'être installé dans la tour sud.
- Vue du dessus de Marie et sur les anses.
- Battant et intérieur de Marie.
- Marie sur le parvis.
Notes et références
- « Ordre de sonnerie des cloches de Notre-Dame | Notre Dame de Paris », sur Notre Dame de Paris (consulté le ).
- Ouest-France, « Incendie à Notre-Dame de Paris : la cathédrale ravagée, les ouvriers du chantier « entendus par les enquêteurs » », sur ouest-france.fr, (consulté le ).