Marie-Claude Morin
Marie-Claude Morin, née à Trois-Rivières, est une coordonnatrice en milieu communautaire et femme politique canadienne. Elle a été députée néodémocrate de Saint-Hyacinthe—Bagot (Québec) à la Chambre des communes du Canada de [1] à .
Marie-Claude Morin | |
Fonctions | |
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Députée à la Chambre des communes | |
– (4 ans, 5 mois et 17 jours) |
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Élection | 2011 |
Circonscription | Saint-Hyacinthe—Bagot |
Prédécesseur | Ève-Mary Thaï Thi Lac |
Successeur | Brigitte Sansoucy |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Trois-Rivières, Québec, Canada |
Nationalité | Canadienne |
Parti politique | Nouveau Parti démocratique |
Diplômée de | Université du Québec à Montréal Université du Québec à Trois-Rivières |
Profession | Coordonnatrice en milieu communautaire Femme politique |
Biographie
Enfance et études
Née à Trois-Rivières, elle étudie les arts et lettres - avec spécialisation en exploration théâtrale -, puis obtient un certificat en animation culturelle à l'Université du Québec à Montréal. Lors de son élection, elle terminait un certificat de 2e cycle en intervention sociocommunautaire à l'Université du Québec à Trois-Rivières.
Devenue directrice générale de la Corporation de développement communautaire (CDC) des Maskoutains, elle était également active bénévolement comme coordonnatrice et comédienne pour Production Les Trois Coups, ainsi que responsable de la Maison des jeunes de Saint-Dominique et animatrice au camp de jour Christ-Roi[2].
Engagement politique
Candidate pour le Nouveau Parti démocratique dans la circonscription fédérale de Saint-Hyacinthe—Bagot au Québec à l'occasion des élections de 2011, elle est élue avec plus de 14000 voix d'avance sur la députée bloquiste sortante Ève-Mary Thaï Thi Lac.
Le , elle est nommée porte-parole de l'opposition officielle du Canada pour le logement[3]. Elle dépose notamment le projet de loi C-400 visant à créer une stratégie nationale permettant l'accès au logement à tous les Canadiens ; comme il arrive souvent avec un projet de loi émanant de l'opposition, il a été rejeté par la Chambre en [4]
En 2013, elle est contrainte de ne plus exercer son mandat durant plusieurs mois pour des raisons de santé et est remplacée par François Choquette, député néodémocrate d'un comté voisin. En octobre de la même année, elle dévoile être atteinte d'un trouble bipolaire de type 2 ayant entraîné une longue phase maniaco-dépressive. Elle reprend ensuite ses fonctions de députée[5].
En , elle annonce qu'elle ne sera pas candidate aux élections de 2015. Elle explique que cette décision n'est pas en lien avec sa maladie, stabilisée, mais simplement parce qu'elle n'avait jamais envisagée une carrière politique avant son élection et qu'elle souhaite se consacrer à sa famille, ses amis et à des projets personnels[6]
Résultats électoraux
Candidat | Parti | # de voix | % des voix | |
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Jean-Guy Dagenais | Conservateur | 8 108 | 15,74 % | |
(sortant) Ève-Mary Thaï Thi Lac | Bloc québécois | 12 651 | 24,57 % | |
Denis Vallée | Libéral | 2 784 | 5,41 % | |
Marie-Claude Morin | NPD | 26 963 | 52,36 % | |
Johany Beaudoin-Bussières | Vert | 994 | 1,93 % | |
Total | 51 500 | 100 % |
Notes et références
- « cyberpresse » (consulté le )
- Biographie officielle pour tout le paragraphe.
- Cabinet fantôme, sur le site du NPD
- Projet de loi 400, sur LégisInfo.
- « Marie-Claude Morin lève le voile sur sa bipolarité », sur LeCourrier.qc.ca, (consulté le ).
- « Marie-Claude Morin abdique pour l'élection 2015 », Journal Mobiles, 2 juillet 2014, consulté le 07 novembre 2014.
- Élections Canada.