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Marie-Claire Houard

Marie-Claire Houard est une citoyenne belge à l'origine de différentes initiatives lors de la crise politique que traverse la Belgique en 2007 et 2008 à la suite des problèmes communautaires.

Marie-Claire Houard
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Biographie
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Crise politique belge de 2007-2008

Marie-Claire Houard lance une pétition trilingue en faveur de l'unité de la Belgique, sur Internet, en . Elle crée ensuite un blog patriotique, reçoit la presse et participe à des débats télévisés. Le , elle fait partie des personnalités qui apportent un soutien important à une pétition flamande réclamant le maintien de la sécurité sociale fédérale.

Ă€ l'initiative de Marie-Claire Houard, soutenue par les ASBL B Plus et Pro Belgica, environ 30 000 Wallons, Flamands et Bruxellois participent Ă  une manifestation nationale en faveur de l'unitĂ© de la Belgique dans les rues de Bruxelles. Mais ce soutien serait principalement constituĂ© de francophones et de bourgeois bruxellois[1] - [2]. Marie-Claire Houard remet ensuite les 140 000 signatures recueillies par sa pĂ©tition au prĂ©sident du SĂ©nat Armand De Decker.

Les Éditions Luc Pire ont consacré un livre, Le Cœur des Belges[3], à son parcours et à la manifestation nationale du . Ce livre a été rédigé par Marie-Claire Houard et Vincent Godefroid, journaliste.

Révélations dans la presse

En 2008, le journal Sud Presse rĂ©vèle que Marie-Claire Houard a Ă©tĂ© licenciĂ©e de son travail Ă  La Poste pour avoir escroquĂ© 5 000 euros Ă  des personnes âgĂ©es en 1999-2000[4]. La somme a Ă©tĂ© remboursĂ©e aux clients de La Poste qui avaient Ă©tĂ© lĂ©sĂ©s et aucune poursuite n'a Ă©tĂ© engagĂ©e. Cette affaire a Ă©tĂ© portĂ©e sur la place publique de nombreuses annĂ©es après les faits, alors que Marie-Claire Houard avait acquis une certaine notoriĂ©tĂ© en raison de ses activitĂ©s politiques[4].

Chute du gouvernement Leterme

Au printemps 2010, à la suite de la seconde chute du gouvernement Leterme, Marie-Claire Houard ressort de l'anonymat. Elle apporte son soutien aux organisateurs de la manifestation du à Bruxelles en faveur de l'unité de la Belgique, jugée par le principal quotidien belge francophone Le Soir comme une « faible mobilisation pour l'unité de la Belgique » en raison du nombre limité de participants (1850 personnes)[5]. Selon la RTBF, la plupart des participants étaient francophones[6].

Elle réitère une pétition et une manifestation en 2011[7].

Notes et références

  1. http://www.liberation.fr/actualite/monde/292249.FR.php « Autant dire que, comme beaucoup le craignaient, la manifestation montre qu’un possible Ă©clatement du pays est surtout une inquiĂ©tude francophone et, pour tout dire, une inquiĂ©tude de la bourgeoisie francophone si l’on en juge par le public largement composĂ© de BCBG des communes de la rĂ©gion de Bruxelles-capitale Â».
  2. http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2007/11/une-manifesta-1.html « Un succès au regard des normes belges (le pays ne compte que 10,5 millions d’habitants), mais aussi un Ă©chec, car cette marche a surtout rassemblĂ© des francophones et, pour tout dire, beaucoup de bourgeois bruxellois Â».
  3. « Livre : Le coeur des Belges : l'album souvenir d'une initiative citoyenne écrit par Marie-Claire Houard et Vincent Godefroid » [livre], sur lalibrairie.com (consulté le ).
  4. Michel Muelenaere, « L’ombre d’une escroquerie », Le Soir,‎ , p. 8 (lire en ligne, consulté le )
  5. « lesoir.be/actualite/belgique/2… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  6. « rtbf.be/info/node/217719 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  7. Crise belge : les francophones veulent sauver l’unité du pays. France Info, 1er novembre 2011. Lire en ligne
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