Marie-Anne Erize
Marie-Anne Erize est un mannequin et une militante des Montoneros franco-argentine née le à Espartillar (es), province de Buenos Aires et disparue à San Juan le .
Biographie
Fille de parents français, Albert Erize, d'origine béarnaise, et Françoise Tisseau, Marie-Anne Erize est un mannequin à succès au début des années 1970 lorsqu'elle s'engage dans la clandestinité avec les Montoneros.
Elle est enlevée le pendant la dictature militaire. Elle aurait été violée par ses ravisseurs avant d’être assassinée[1].
En , Jorge Antonio Olivera, ancien militaire, est condamné à la prison à vie pour la disparition d'Erize[2], mais s'évade d'un hôpital militaire quelques jours plus tard[3]. Le gouvernement argentin propose alors une récompense de deux millions de pesos pour toute information permettant sa capture. En France, le site du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères annonce son arrestation le 31 janvier 2017.
La vie de Marie-Anne Erize a fait l'objet d'un livre de Philippe Broussard sous le titre la Disparue de San Juan[4], et sa disparition est Ă©galement le sujet de la chanson Disparue de Jean-Pierre Mader en 1984.
Bibliographie
- Philippe Broussard, La Disparue de San Juan, Paris, 10-18, (OCLC 836059314)
Notes et références
- StreetPress, « L’Espagne, refuge pour les criminels contre l’humanité des dictatures latino-américaines », sur StreetPress,
- Philippe Broussard, « Argentine: Un ex-militaire condamné à perpétuité pour la disparition d'une Française », sur L'Express, (consulté le )
- (es) « Página/12 :: El paĂs :: Para evitar nuevos puntos de fuga », (consultĂ© le )
- « La Disparue de San Juan - livre de Philippe Broussard - Critique - Télérama.fr » (consulté le )