Mariano Ramos
Mariano Ramos Narvåez plus connu sous le nom de Mariano Ramos né à Mexico (Mexique) le , mort le à Mexico, est un matador mexicain. Au Mexique il était connu d'abord sous l'apodo de « El Charro ». Il a créé une passe de cape trÚs difficile à exécuter : la Crinolina qui reste liée à son pseudonyme mexicain: « El Charro »[1].
Mariano Ramos
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Présentation | |
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Nom de naissance | Mariano Ramos NarvĂĄez |
Apodo | Mariano Ramos « El Charro » |
Naissance | Mexico |
DĂ©cĂšs | (Ă 58 ans) Ă Mexico |
Nationalité | Mexicain |
CarriĂšre | |
Alternative | 20 novembre 1971 Ă Irapuato, Mexique Parrain Manolo MartĂnez, tĂ©moin, Paquirri |
Confirmation d'alternative | 5 dĂ©cembre 1971 Ă Mexico Parrain, Manolo MartĂnez, tĂ©moin Antonio LomelĂn 29 mai 1974 Ă Madrid |
Entourage familial | |
Famille | issu d'une famille de charros, neveu du matador Carnicerito de MĂ©jico |
Compléments | |
création de la passe de cape crinolina | |
Présentation
Avant de se passionner pour la tauromachie, Mariano Ramos a d'abord Ă©tĂ© charro .Au Mexique, les charros sont des spĂ©cialistes du dressage et de la monte de chevaux[2]. Ils se produisent dans des spectacles appelĂ©s charraeda avec un costume particulier comprenant un large chapeau, un veston court et des bottes. Les charraedas sont des spectacles taurino-Ă©questre regroupant des exercices de maniement du lasso, d'habiletĂ© Ă©questre et de maĂźtrise dans la monte de bovins ou de chevaux non dressĂ©s. La charreada dĂ©signe Ă©galement un mode de vie, celui des charros[3]. Il continuera les charraedas en mĂȘme temps que les corridas.
Il était le neveu du matador Carnicerito de Méjico avec lequel il a appris le maniement du lasso dont découle la « crinolina », passe de cape infiniment compliquée qu'il a inventée[1]
CarriĂšre
Il fait ses dĂ©buts de novillero dans les arĂšnes de Mexico le devant des novillos de la Viuda de Fernandez auxquels il coupe une oreille. Il prend son alternative Ă Irapuato (Mexique, Ătat de Guanajuato) le face au toro Campero de la ganaderĂa Santacilia avec pour parrain Manolo MartĂnez et pour tĂ©moin « Paquirri ». Il confirme son alternative Ă Mexico le , avec pour parrain Manolo MartĂnez et pour tĂ©moin Antonio LomelĂn, face au taureau Antequerano de la ganaderĂa Tequisquiapan. Ă Madrid, il confirme le avec pour parrain Curro Romero et pour tĂ©moin « Paquirri », face au taureau Fusilillo de la ganaderĂa Baltasar IbĂĄn[4].
L'essentiel de sa carriÚre s'est déroulé au Mexique, bien qu'il ait été présent dans les arÚnes espagnoles 33 fois, parce qu'il a continué à participer aux charraedas, poursuivant ainsi une tradition familiale[5].
Notes et références
- BĂ©rard 2003, p. 420.
- Larousse 2000, p. 114.
- Maudet 2010, p. 469.
- notice biographique de Mariano Ramos.
- Villatoro Ortega 1986, p. 358.
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Jean-Baptiste Maudet, Terres de taureaux : les jeux taurins de l'Europe à l'Amérique, Madrid, Casa de Velasquez, , 512 p. (ISBN 978-84-96820-37-1 et 84-96820-37-8, lire en ligne), Annexe CD-Rom 112 pages
- Jean-Baptiste Maudet, Terres de taureaux : Les jeux taurins de l'Europe à l'Amérique, Madrid, Casa de Velasquez, , 512 p. (ISBN 978-84-96820-37-1 et 84-96820-37-8, lire en ligne), préface de Jean-Robert Pitte
- Larousse compact espagnol-français (ouvrage collectif), Paris, Larousse, , 580 p. (ISBN 2-03-540028-7)
- (es) Ăngel Villatoro Ortega, Antologia taurina mexicana : 488 toreros du Mexique, Madrid, Editorial Biblioteca Nueva, (ISBN 84-7030-304-X)
- Robert BĂ©rard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, , 1056 p. (ISBN 2-221-09246-5)