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Maria Slavona

Maria Slavona, née Marie Dorette Caroline Schorer, est une peintre impressionniste allemande, née le à Lübeck et morte le à Berlin.

Maria Slavona
Autoportrait (1887)
Naissance
Décès
SĂ©pulture
Cimetière Louise II (d)
Période d'activité
Nom de naissance
Marie Dorette Caroline Schorer
Nationalité
Allemande
Activité
Maître
Alois Erdtelt (en)
Lieux de travail
Mouvement
Père
Theodor Schorer (d)
Fratrie
Cornelia Schorer (en)
Conjoint
Otto Ackermann (d)
Enfant
Lilly Ackermann (d)
Vue de la sépulture.

Biographie

Son père Ă©tait un pharmacien et politicien connu pour sa campagne pour amĂ©liorer la qualitĂ© de l’eau potable Ă  LĂĽbeck. Sa sĹ“ur aĂ®nĂ©e Cornelia Schorer (de) est devenue l’une des premières femmes mĂ©decins en Allemagne. Ă€ l’âge de dix-sept ans, après avoir suivi quelques leçons informelles en peinture et dessin, elle part Ă  Berlin pour Ă©tudier dans une Ă©cole d’art privĂ©e. Puis elle poursuite ses Ă©tudes Ă  l’institut du MusĂ©e des arts dĂ©coratifs de Berlin jusqu’en 1886. L’annĂ©e suivante, elle commence des Ă©tudes au Verein der Berliner KĂĽnstlerinnen, Ă©cole d’art pour femmes, oĂą elles sont autorisĂ©es Ă  Ă©tudier l’anatomie et Ă  dessiner depuis des modèles nus. L’AcadĂ©mie des arts de Berlin Ă©tait alors qu'une institution rĂ©servĂ©e aux hommes.

Maisons Ă  Montmartre (1898)

En 1888, elle déménage à Munich où le peintre Alois Erdtelt (1851 - 1911) lui dispense des leçons privées. Elle assiste ensuite aux cours de l’Académie des femmes du Münchner Künstlerinnenverein où elle rencontre le professeur Ludwig von Herterich qui l’a le plus influencé et qui l’a introduit à l’impressionnisme. Plus tard, à l’occasion d’un retour chez elle pour les vacances, elle rencontre des artistes scandinaves et les accompagne dans un voyage à Paris, mais, à l’exception du musée du Louvre, elle est plutôt déçue[1].

Premiers succès

L’un de ses compagnons lors de ce voyage est le peintre danois Vilhelm Petersen (1868 - 1923) et, alors qu’ils deviennent des amis proches, ils dĂ©cident tous deux de prendre des noms d’emprunt pour leur travail artistique. Il choisit Willy Gretor et elle devient Maria Slavona. Ils ont aussi une fille illĂ©gitime qui deviendra plus tard actrice sous le nom de Lilly Ackermann (de), du nom de l’homme que sa mère Ă©pouse en 1900, le marchand d’art suisse Otto Ackermann (1871-1963). La première exposition de Maria Slavona a lieu en 1893 au Salon de Champ-de-Mars de la SociĂ©tĂ© Nationale des Beaux-Arts, sous le pseudonyme masculin de « Carl-Maria Plavona Â». En 1901, elle rejoint la Berliner Secession et retourne Ă  LĂĽbeck avec sa famille en 1906. En 1909, elle est de retour Ă  Berlin.

Fonte de printemps près de Lübeck (1913)

Vers la fin des années 1920, sa santé commence à se dégrader et, n’étant pas parvenue à trouver une cure de médecine traditionnelle, elle se tourne vers l’anthroposophie et la naturopathie. Toutefois, sa santé ne s’améliore pas. Elle passe les dernières années de sa vie à peindre des fleurs et des paysages dans les environs de son domicile proche de Münsing.

Son œuvre est oublié pendant de nombreuses années. Il est considéré comme art dégénéré en 1933. Pendant la Seconde Guerre mondiale, nombreuses de ses peintures sont détruites, soit intentionnellement ou soit à cause de la guerre elle-même. En 1981, le Musée Bröhan à Berlin expose son œuvre à travers une rétrospective significative.

Notes et références

  1. Margrit Bröhan: Maria Slavona. In: Das Verborgene Museum. Teil I: Dokumentation der Kunst von Frauen in Berliner öffentlichen Sammlungen. Berlin 1987, (ISBN 3-926175-38-9).

Voir aussi

  • Margrit Bröhan: Maria Slavona 1865–1931. Eine deutsche Impressionistin. Exhibition Catalog, Sammlung Stiftung Bröhan, Berlin and LĂĽbeck, 1981.
  • Wulf Schadendorf: Museum Behnhaus (de). Das Haus und seine Räume. Malerei, Skulptur, Kunsthandwerk, revised and expanded edition. Museum fĂĽr Kunst u. Kulturgeschichte d. Hansestadt, LĂĽbeck 1976, pg.114
  • LĂĽbeckische Anzeigen; LĂĽbeck, 18 March 1920, Article: Maria Slavona
  • Ulrike Wolff-Thomsen: Die Pariser Boheme (1889 - 1895): Ein autobiographischer Bericht der Malerin Rosa Pfäffiger, (section of letters from Pfäffinger to Maria Slavona), Verlag Ludwig, Kiel 2007, (ISBN 978-3-937719-39-9)

Liens externes

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