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Maria Lassnig

Maria Lassnig, née le à Kappel am Krappfeld[1] et morte le à Vienne[2], est une artiste autrichienne.

Maria Lassnig
Maria Lassnig dans son atelier Ă  New York devant un tableau, en 1974
Naissance
Décès
(Ă  94 ans)
Vienne
SĂ©pulture
Période d'activité
Nationalité
Activités
Formation
Représentée par
Personne liée
Lieux de travail
Mouvements
Distinctions
Liste détaillée
Prix des beaux-arts de la ville de Vienne ()
Grand prix d'État autrichien ()
Rubenspreis ()
Prix Max-Beckmann ()
DĂ©coration autrichienne pour la science et l'art (en) ()
Vue de la sépulture.

Biographie

Maria Lassnig grandit en Autriche et étudie l'art à l'Académie des beaux-arts de Vienne d'où elle sort diplômée en 1945[3].

Elle voyage en France dans les années 1950, elle y découvre le surréalisme et l'art informel. Par la suite, entre 1968 à 1978, elle vit à New York[4].

Elle est la première femme à obtenir une place d'enseignante à la Université des arts appliqués de Vienne[3]. Une fondation à son nom, Maria Lassnig Stiftung, s'occupe de diffuser son art.

Ĺ’uvre

Sa peinture figurative Ă©voque essentiellement le corps[5], selon ses mots, elle souhaite reprĂ©senter « les sensations internes du corps[6] Â». Son travail est un travail engagĂ©, plusieurs de ses toiles traitent de sujets sensibles tels que les enfants soldats ou la fin de vie. ProfondĂ©ment fĂ©ministe, chez elle l'Ă©galitĂ© homme-femme est aussi un thème rĂ©current[7].

Adepte de l'autoportrait, elle se peint mi-femme mi-créature animale ou mythologiques[4]. Son travail surprend voire dérange le regardeur car rien est sublimé, tout est cru. Ses représentations s'inscrivent dans la lignée des corps déconstruits de Francis Bacon, Pablo Picasso[3] ou encore Egon Schiele.

L'artiste joue aussi avec les genres, le féminin et le masculin se confond, notamment dans ses films d'animation[6].

Galerie
  • Peinture Selbstporträt expressiv (1945)
    Peinture Selbstporträt expressiv (1945)
  • Peinture Dicke GrĂĽne (1961)
    Peinture Dicke GrĂĽne (1961)
  • Peinture Selbstporträt mit Stab (1971)
    Peinture Selbstporträt mit Stab (1971)
  • Dessin Ohne Titel (Schreiende) (1981)
    Dessin Ohne Titel (Schreiende) (1981)
  • Peinture „Zwei Arten zu sein (Doppelselbstporträt)“ (2000)
    Peinture „Zwei Arten zu sein (Doppelselbstporträt)“ (2000)

Distinction

En 1988, elle est la première femme Ă  recevoir le GroĂźer Ă–sterreichischer Staatspreis dans la catĂ©gorie « arts visuels Â»[8].

Lors de la 55e Biennale de Venise, elle reçoit conjointement avec Marisa Merz un Lion d'or[9] Ă  cette occasion Massimiliano Gioni, directeur de la Biennale dĂ©clare que Maria Lassnig « reprĂ©sente un exemple unique d’obstination et d’indĂ©pendance[6] Â».

Expositions (sélection)

Notes et références
  1. « Mort de l'artiste autrichienne Maria Lassnig », sur Franceinfo, (consulté le )
  2. « Maria Lassnig | artnet », sur www.artnet.fr (consulté le )
  3. « Maria Lassnig », sur awarewomenartists.com (consulté le )
  4. Sabine Gignoux, « Maria Lassnig, peintre à sensations », La Croix,‎ (lire en ligne)
  5. Dominique Poiret, « La peintre autrichienne Maria Lassnig est décédée », Libération,‎ (lire en ligne)
  6. Elisabeth Lebovici, « L'Autrichienne Maria Lassnig expose à Nantes », Libération,‎ (lire en ligne)
  7. (en-GB) Kathryn Hughes, « Maria Lassnig: under the skin », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  8. « Großer Österreichischer Staatspreis - Kunst und Kultur im Bundeskanzleramt Österreich », sur www.kunstkultur.bka.gv.at (consulté le )
  9. Sarah Barry, « Marisa Merz et Maria Lassnig, Lions d’or de la Biennale de Venise 2013 pour l’ensemble de leurs œuvres », Le Journal des Arts,‎ (lire en ligne)
  10. (en-GB) « Maria Lassnig at the Serpentine Gallery, London », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  11. (de) « Maria Lassnig », sur www.mumok.at (consulté le )
  12. « MoMA PS1: Exhibitions: Maria Lassnig », sur momaps1.org (consulté le )
  13. « Národní galerie Praha », sur www.ngprague.cz (consulté le )

Liens externes
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