Marguerite de Courtenay-Namur
Marguerite de Courtenay, née en 1194, morte en 1270, fut marquise de Namur de 1229 à 1237. Elle était fille de Pierre II de Courtenay, empereur latin de Constantinople, et de Yolande de Hainaut
Marguerite de Courtenay-Namur | |
Titre | |
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Marquise de Namur | |
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Avec | Henri Ier de Vianden (jure uxoris) |
Prédécesseur | Henri II de Courtenay-Namur |
Successeur | Baudouin II de Courtenay |
Biographie | |
Dynastie | Courtenay |
Date de naissance | |
Date de décès | |
Lieu de décès | Marienthal |
Père | Pierre II de Courtenay |
Mère | Yolande de Hainaut |
Conjoint | |
Enfants | |
Biographie
Elle épousa en premières noces Raoul Ier de Lusignan (1164 †1219), mais le mariage fut annulé en 1213. Par son second mariage, Raoul deviendra comte d'Eu.
Elle se remaria en 1217 avec le comte Henri Ier de Vianden (†1252) et elle eut :
- Mathilde, mariée vers 1235 avec Ioannes Kaloioannes Angelos dit Ange, duc de Srem et de Kovin ;
- Pierre (†ap.1272) ;
- Frédéric (†1247) ;
- Henri (†1267), évêque d'Utrecht de 1249 à 1267 ;
- Philippe (nl) (†1273), comte de Vianden ;
- Yolande (†1283), prieure du couvent de Marienthal, dévote vénérée au Luxembourg.
À la mort de son frère Henri II (1229), profitant de ce que son frère Baudouin était en Orient, elle s'empara du marquisat de Namur. Ferrand, comte de Flandre et de Hainaut lui contesta le marquisat et l'attaqua. Marguerite fut contrainte de négocier une paix qui fut signée à Cambrai le . En échange de plusieurs villes Ferrand renonça à Namur.
En 1237, Baudouin II de Courtenay revint en Europe et, avec l'aide du roi de France et de la comtesse de Flandre, récupéra le marquisat et Marguerite se retira avec son mari dans le comté de Vianden. En 1247, Baudouin la désigna comme héritière en cas de décès sans enfant (il avait déjà un fils âgé de quatre ans), mais, après la conquête de Namur par Henri de Luxembourg, il vendit ses droits sur le marquisat de Namur à son cousin Guy de Dampierre.
Henri de Vianden partit en Terre sainte en 1252. Il laissa l'administration de son comté à son fils Philippe et mourut peu après. Marguerite se retira au monastère de Marienthal où elle mourut le .
Ascendance
Voir aussi
Bibliographie
- Herman Vander Linden, « Marguerite de Courtenay », Académie royale de Belgique, Biographie nationale, vol. 13, Bruxelles, [détail des éditions], p. 629-631.