Élisabeth de Courtenay
Élisabeth de Courtenay (1140-1205)[1] est la fille et l'héritière de Renaud de Courtenay et de son épouse Helvise du Donjon de Corbeil, de la famille des comtes de Corbeil[2] - [3].
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Père | |
Mère |
Hedwige du Donjon (d) |
Conjoint |
Environ Pierre Ier de Courtenay (environ à partir de ) |
Enfants |
Pierre II de Courtenay Alice de Courtenay Clémence de Courtenay (d) Robert Ier de Courtenay-Champignelles Philippe de Courtenay (d) Isabelle de Courtenay (d) William de Courtenay, Seigneur de Tanlai (d) Eustachie de Courtenay (d) Jean de Courtenay, Seigneur de Yerre (d) Constance de Courtenay (d) |
La maison capétienne de Courtenay est issue de son mariage avec Pierre de France.
famille
Son père est Renaud de Courtenay, fils de Milon seigneur de Courtenay et de sa première femme Élisabeth de Nevers[2]. Sa mère est Helvise du Donjon de Corbeil, parfois prénommée Élisabeth[4] - [5], fille de Ferry de Donjon[4] ?
Mariage et descendance
En 1150 elle épouse Pierre de France (~1126-1183) fils du roi Louis VI[1] - [6], qui par ce mariage devient seigneur de Courtenay, et dont sont issus[1] :
- Pierre II de Courtenay[7] (vers 1155-1219), empereur latin de Constantinople en 1216 ;
- une fille[7], mariée à Eudes de La Marche ;
- Alix de Courtenay[7], mariée à Guillaume Ier, comte de Joigny (mariage annulé pour cause de parenté) puis à Aymeric Taillefer, comte d'Angoulême. De sa seconde union elle a une fille, Isabelle d'Angoulême, reine d’Angleterre par son mariage avec le roi Jean sans Terre ;
- Robert Ier de Courtenay-Champignelles [7] (vers 1168-1239), seigneur de Conches et de Champignelles-en-Puisaye ;
- Eustachie de Courtenay[7], mariée successivement à Guillaume de Brienne, seigneur de Pacy-sur-Armançon, puis en 1199 à Guillaume Ier de Champlitte, futur prince d'Achaïe, puis au comte Guillaume Ier de Sancerre ;
- Clémence de Courtenay[7], mariée à Gui VI d'Auvergne, vicomte de Thiers ;
- Philippe de Courtenay[7] ;
- Isabelle de Courtenay, épouse d'Aymond III de Charost ;
- Constance de Courtenay[7], mariée à Gasce de Poissy, puis à Guillaume de Breteuil ;
- Guillaume de Courtenay[7] (vers 1172 - mort entre 1233 et 1248), seigneur de Tanlay. Il épouse Adeline de Noyers, fille de Clarembaud de Noyers et d'Ada de Montmirail, d'où postérité.
Ascendance
La généalogie de la mère d'Élisabeth est sujette à caution - voir « Élisabeth de Courtenay (-apr. 1205) » sur MedLands.
8. Josselin de Courtenay | |||||||||||||
4. Miles de Courtenay | |||||||||||||
9. Élisabeth de Montlhéry | |||||||||||||
2. Renaud de Courtenay | |||||||||||||
10. Renaud II de Nevers | |||||||||||||
5. Ermengarde de Nevers | |||||||||||||
11. Ide Raymonde de Forez | |||||||||||||
1. Élisabeth de Courtenay | |||||||||||||
12. | |||||||||||||
6. Baudoin de Corbeil | |||||||||||||
13. | |||||||||||||
3. Helvise du Donjon[4] | |||||||||||||
14. Ferry de Chatillon | |||||||||||||
7. Eustachie de Chatillon | |||||||||||||
15. Comtesse | |||||||||||||
Voir aussi
Article connexe
Lien externe
- (en) Charles Cawley, « Elisabeth de Courtenay (-apr. 1205) », dans « Champagne nobility - Sens & Joigny », ch. 2 : « Nobility in Sens », section A : « Seigneurs de Courtenay », sur MedLands – Foundation for Medieval Genealogy (consulté le ).
Notes et références
- « Elisabeth de Courtenay (-apr. 1205) », dans « Champagne nobility - Sens & Joigny », ch. 2 - section A : « Seigneurs de Courtenay », p. MedLands.
- « Renaud de Courtenay (-1189) », dans « Champagne nobility - Sens & Joigny », ch. 2 - section A : « Seigneurs de Courtenay », sur MedLands (consulté le ).
- Alice Saunier-Seité, Les Courtenay, Éditions France-Empire, (ISBN 2-7048-0845-7), p. 13.
- (en) Charles Cawley, « Helvise de Donjon (~1120/1125-apr. 1155) », dans « Paris region - Corbeil & Rochefort », ch. 1 : « Corbeil », section E : « Donjon (Corbeil) », sur MedLands (consulté le ).
- [PDF] Corbeil-Châtillon, vicomte de Corbeil p. 8, sur racineshistoire.free.fr.
- Jiri Louda et Michael MacLagan, Les Dynasties d'Europe, Bordas, (ISBN 2-04-027115-5).
- Alice Saunier-Séité, 1998, p. 45.