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Margaret Bondfield

Margaret Grace Bondfield[1] (née le à Chard en Angleterre et morte le dans le village de Sanderstead dans le Surrey[1]) est une femme politique et syndicaliste britannique. Elle est la première femme à avoir été nommée ministre au gouvernement britannique, en 1929[1] - [2].

Margaret Bondfield
Illustration.
Margaret Bondfield en 1919.
Fonctions
Ministre britannique du Travail
–
Monarque George V
Premier ministre Ramsay MacDonald
Prédécesseur Sir Arthur Steel-Maitland
Successeur Sir Henry Betterton
Députée de Wallsend
–
Prédécesseur Patrick Hastings
Successeur Irene Ward
Députée de Northampton
–
Prédécesseur Charles McCurdy
Successeur Arthur Holland
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Chard (Somerset)
Date de décès
Lieu de décès Sanderstead (Surrey)
Nationalité Britannique
Parti politique Parti travailliste

Biographie

Peu Ă©duquĂ©e[1], elle devient apprentie chez un drapier Ă  l'âge de 14 ans[1]. Elle y « trouv[e] les conditions de travail misĂ©rables Â», se syndique[1] et adopte des idĂ©es socialistes[3]. En 1906 elle participe Ă  la fondation de la FĂ©dĂ©ration nationale des femmes ouvrières (National Federation of Women Workers)[4]. En 1899 elle avait Ă©tĂ© la seule femme dĂ©lĂ©guĂ©e au Trades Union Congress, l'organisation fĂ©dĂ©ratrice des syndicats britanniques ; en , elle est la première femme Ă  devenir prĂ©sidente du TUC[1] - [3]. Elle soutient Ă©galement le droit de vote des femmes, finalement acquis en 1918[3].

Pacifiste, elle s'oppose à la Première Guerre mondiale[3].

Elle est Ă©lue dĂ©putĂ©e travailliste de Northampton Ă  la Chambre des Communes lors des Ă©lections lĂ©gislatives de dĂ©cembre 1923, qui portent au pouvoir le premier gouvernement travailliste de l'histoire du pays, avec Ramsay MacDonald pour premier ministre[3]. Elle est nommĂ©e secrĂ©taire parlementaire au ministère du Travail en , et quitte consĂ©quemment la tĂŞte du TUC[3]. Le gouvernement travailliste perd les Ă©lections de 1924, au cours desquelles Bondfield perd son siège de dĂ©putĂ©e. Elle retrouve un siège Ă  la Chambre des Communes Ă  la faveur d'une Ă©lection partielle dans la circonscription de Wallsend en 1926, et conserve ce siège lors des lĂ©gislatives de 1929, qui ramènent Ramsey MacDonald et les Travaillistes au pouvoir[3]. MacDonald la nomme ministre du Travail, et elle devient la première femme Ă  diriger un ministère[5]. Le gouvernement doit bientĂ´t faire face Ă  la Grande DĂ©pression (la « crise de 1929 Â»). Margaret Bondfield propose qu'en raison du climat Ă©conomique et des contraintes qui pèsent sur le budget, le gouvernement suspende son projet de rendre l'assurance chĂ´mage plus gĂ©nĂ©reuse ; cela lui vaut une perte de popularitĂ©[6]. La loi sur l'assurance chĂ´mage de 1930, sous sa direction, facilite nĂ©anmoins l'accès des chĂ´meurs Ă  une aide de l'État, Ă  condition qu'ils soient pauvres[6]. Les rĂ©ductions de dĂ©penses publiques entament Ă©galement sa popularitĂ©[3] ; elle se voit « critique[Ă©e] Ă  la fois sur sa droite et sur sa gauche Â»[5].

Elle perd son siège de députée (et donc son ministère) aux législatives d'octobre 1931, qui constituent un important revers pour les Travaillistes ; cette défaite constitue de facto la fin de sa carrière politique[5].

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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