Marcou Brisson
Marcou Brisson, né le à Saint-Aignan et mort le à Blois, est un homme politique français, député à l'Assemblée nationale législative puis à la Convention.
| Marcou Brisson | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Député du Loir-et-Cher | |
| – (1 an et 20 jours) |
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| Gouvernement | Assemblée législative |
| Député à la Convention nationale | |
| – (3 ans, 1 mois et 21 jours) |
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| Gouvernement | Convention nationale |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Saint-Aignan (Loir-et-Cher) |
| Date de décès | |
| Lieu de décès | Blois (Loir-et-Cher) |
| Nationalité |  Française
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| Parti politique | Gauche |
| Profession | Procureur général Juge |
| députés de Loir-et-Cher | |
Biographie
Marcou Brisson est un homme de loi avant la Révolution, occupant les fonctions d'avocat en Parlement. En 1789, il est bailli de Selles-sur-Cher. Il commence sa carrière politique avec les évènements révolutionnaires et est élu procureur syndic du département de Loir-et-Cher.
Le , les électeurs de Loir-et-Cher l'élisent député à l'Assemblée nationale législative où il siège avec la gauche. Il est extrêmement discret au cours de ce premier mandat.
Brisson est réélu le à la Convention nationale et se rallie alors aux Montagnards. Il n'apparaît pas à la tribune et se manifeste uniquement par ses différents votes. En janvier 1793, lors du procès de Louis XVI, il se prononce contre l'appel au peuple, pour la peine de mort et contre le sursis. Il vote par la suite contre la mise en accusation de Marat puis contre la Commission des Douze.
Son mandat terminé, Brisson est nommé commissaire du Directoire dans le Loir-et-Cher. Puis le Consulat le nomme juge auprès du tribunal criminel de Blois. Il meurt en fonctions à l'âge de soixante-trois ans en 1803.
Sources
- « Marcou Brisson », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Fiche sur Assemblée nationale